Bolivie Avril 2010

Expédition au Sud-Lipez et au Salar d’Uyuni

Vendredi 9 Avril, nous nous levons à 6h45 pour avaler rapidement un petit déjeuner. Je suis un peu nerveuse car aujourd’hui nous partons pour 3 jours en 4X4 pour une expédition dans le Sud Lipez et au Salar d’Uyuni.

Je suis nerveuse car nous avons longuement préparé ce périple : choix de l’agence, vêtements chauds, quelques vivres, des litres d’eau…Nerveuse aussi parce que nous allons séjourner en haute altitude (5000 mètres) et surtout excitée parce que nous attendons cette expédition avec impatience !

Nous arrivons devons l’agence « Cordillera » et saluons Emma et Andrew, un couple Australien super sympa qui partagera avec nous le 4X4.

A 8h00 nous quittons le Chili pour passer la frontière Bolivienne perchée à 4000 mètres d’altitude. Edgard nous attend, il sera notre guide-chauffeur-mécanicien pendant ces trois jours. A coté d’un chauffeur qui descend une bouteille de bière les yeux vitreux de bon matin, il nous apparait bien sérieux !

Un petit déjeuner nous attend sur une table : fromage, pain, chocolat chaud, thé etc…On prend des forces car il gèle même sous notre pull en poil de lama à capuche.

Nous croisons rapidement des routards qui viennent de terminer le tour, tous sont unanimes : « it’s amazing ! », deux français nous répètent « les enfants vont adorer ! » .

On charge les bagages sur le toit du Land Cruiser et c’est parti…

 

On cahote sur la route poussiéreuse (nos poumons vont s’en souvenir longtemps !) pour nous diriger vers les lagunas : lacs de couleurs différentes dont la fameuse laguna verde d’une couleur indescriptible car changeante en fonction du vent. On respire avec difficiculté car on est à 4500 mètres mais avec le volcan Licancabur dans le fond, c’est sublime.

On continu vers la laguna colorada orange, rouge et la laguna salade où l’on se baigne dans des sources d’eaux chaudes à 35 degrés : incroyable ce bain dans ce désert aride et froid !

Plus loin Edgard nous amène à las rocas de Salvador Dali : c’est un désert plat remontant en pente douce d’où émergent ça et là de gros rochers de formes bizarroïdes taillés par le vent. On se croirait sur la lune !

Toute la journée on ouvre grand nos yeux en se faisant balloter dans ce 4X4 qui traverse des pistes parfois en très mauvais état. Tantôt les paysages sont rouges vifs, orangers, les lacs viennent colorer encore davantage cette vision lunaire. Soudain le 4X4 nous fait rebondir : on roule à travers un cratère à plus de 5400 mètres. Edgard, toujours intentionné nous arrête à l’endroit le plus impressionnant où des jets de pierre émergent des cheminées.

Vers 15 heures on arrive au refuge où il va falloir essayer de dormir. Un dortoir de 6 lits alignés nous attend ainsi que des boissons chaudes et des crackers. La tête nous tourne et je répète aux enfants de ne pas courir.

On se couche à 20h30 de toute façon il n’y a rien à faire d’autre que de se réfugier dans nos duvets par un froid pareil ! Effectivement c’est l’aventure et un défi de dormir par moins 15 dans un refuge situé à 4400 mètres.

Potosi

C’est la visite la plus impressionnante depuis le début du voyage, et  une des plus marquante de ma petite vie : Potosi est la ville de l’Argent (le métal) elle est connue pour sa mine gigantesque. Des visites y sont organisées, nous enfilons des tenues de mineurs, casques,  lampes, bottes et cirés ( il y en a même une pour Axel). Erika et Christelle sont super sympas avec les enfants et me donnent un bon coup de main car Odile claustrophobe,  se remets de sa tourista à l’hôtel, moi, je viens de l’entamer  la nuit précédente et suis littéralement vidé !Même sans fièvre la visite est physiquement éprouvante, pas moyen de se tenir droit, on est à 4 pattes ou en canard  la moitié du temps. L’air est chargé de souffre, il est rempli de poussière, la température s’élève d’un coup à plus de 30 °, les boyaux sont terriblement étroits.  On suffoque, on a tous les larmes aux yeux, avant même la première heure,  je prétexte la fatigue des enfants pour repartir en courant !

Mais le plus insupportable c’est de croiser les mineurs : j’ai l’horrible impression d’être un touriste à Treblinka ou à Buchenwald  en plein fonctionnement. Je suis très très mal à l’aise…. Les visages fatigués  des mineurs  portent la souffrance, la pauvreté, l’hébètement et la résignation. Ils tiennent grâce à la Coca , et boivent un alcool à 96°, on dirait de l’alcool à bruler, c’est infect et ça arrache !!!Leurs conditions de travail feraient hurler même les plus libéraux, ils commencent vers 12 ans et meurent de vieillesse et d’épuisement à 45 ans. Le mineur avec lequel on discute à 31 ans, il en parait 60, crache du sang (silicose), il remonte des sacs de 45 Kg , comme il est plus faible, car âgé , il travail dans les zones chaudes ( 40 à 50 °), car on y reste moins longtemps.

C’est comme s’il voulait témoigner du passé monstrueux de cet endroit, au temps de la conquête espagnole : 6 millions et demi d’hommes  y sont morts, (espérance de survie inférieure à trois ans) comme les indiens ne suffisaient pas  on y a même importé quelques  milliers d’esclaves africains !

Le principe de l’encomiendo est le suivant, les indiens (ayant une âme) étaient  évangélisés, et passaient  sous l’autorité et la propriété du gouverneur  local qui les envoie mourir  à la mine. Bon d’un autre coté,  y’a pas de quoi se plaindre  on les avait tous baptisé ce qui est, comme chacun sait,  le seul moyen  de pouvoir aller au paradis !

Alors que les cathédrales  d’Europe ne sentent que la manipulation qu’ont subi les populations  soumises et crédules du moyen âge, dans la cathédrale de Potosi  c’est clairement l’odeur du sang et de la souffrance des Indiens que l’on respire. Amen.

Cyril, le 17 Avril 2010.

 

Le Salar

Samedi 10 Avril, 7H00 du mat, on a tous vécu la même insomnie pendant 3 heures avec cette sensation d’étouffer liée au manque d’oxygène sauf les enfants qui ont dormi comme des bébés (et dire que je leur avait préparé une bouteille d’oxygène au cas ou !).

Edgard nous a déjà préparé le petit déjeuner avec des crêpes. Il est incroyable Edgard, toujours en forme et prêt à nous servir, apparemment nous sommes bien tombés, ça c’est encore l’effet magique de voyager avec Cyril !

On recharge le Land Cruiser et c’est reparti, aujourd’hui journée lagunas et flamands roses. On traverse tantôt un désert de sel, de pierre, de sable, parfois on croise des lamas poilus, d’autres fois des vigognes et l’on se demande se qu’ils peuvent bien se mettre sous la dent dans un tel endroit. Soudain on se fait secouer car la piste est devenu un chemin de rochers et je crie : un lapin !!! et non c’est une « biscocha », une espèce de lapin avec une queue d’écureuil. On s’arrête et sans descendre de la voiture (il est trop bizarre cet animal !) on lui jette un morceau de pain qu’il dévore sur le champ.

A midi Edgard nous prépare une salade froide face aux flamands roses. On  reprend la route et l’on aperçoit des mirages !une montagne flottante se reflète dans un lac imaginaire, on dirait une île et quand on avance elle disparait et se rattache à la montagne voisine.

Le soir on arrive à San Juan, village perdu qui cultive le quinoa et élève des lamas. Nous dormons dans un hôtel de sel fabriqué dans des parpaings de sel. Il y fait plus chaud qu’au refuge et l’ambiance est plus cosi. Pas besoin de dormir tout habillé ici on aura moins froid.

On y retrouve un groupe sympa de français qui voyagent « organisés » avec Nomade ainsi que Léa et Mathilde avec lesquelles nous sympathisons immédiatement. On blague, Renaud parle de notre voyage, dehors il fait froid, le vent nous glace, les étoiles sont magnifiques très scintillantes, ambiance de bout du monde…

10 jours à Sucre.

 Il fallait bien 10 jours à Sucre pour nous reposer après nos aventures en 4X4 !

Sur les bons conseils d’une famille française nous élisons domicile au « grand hôtel », où a séjourné le « Ché », à 2 pas de l’alliance française qui sera notre cantine gastronomique du voyage.Renaud et Axel passent des heures à jouer aux playmobil et mis à part la sortie au parc des dinosaures et un spectacle de marionnettes : impossible de les sortir !

Pourtant, l’ambiance de la ville invite à la ballade. Sucre est une jolie ville baroque où règne une ambiance sereine  et au climat doux très agréable après les rigueurs de l’altiplano.Sur la place principale chaque soir on assiste aux rendez-vous des étudiants amoureux, on admire les jolies tapisseries des boliviennes en tenue traditionnelle, Axel  s’amuse avec d’autres petits enfants à courir après les pigeons…

Le marché central est une véritable invitation à la dégustation de fruits pressés et à la farfouille d’artisanat local coloré.

On ne sortira pas de la ville mis à part pour nous rendre au célèbre marché de Tarabuco à 65 km de là, marché qui ne nous à pas vraiment transcendé car uniquement adressé aux touristes que nous sommes.

Nous ne serons pas les seuls à apprécier Sucre : on passe beaucoup de temps à échanger avec Marie-Anne, Bruno, Emilie ,Adèle ,Pablo ,Sandra , Geoffroy et Carole…autour d’une crèpe de chez « joy » , à l’alliance française ou dans la rue tout simplement .

 

Dimanche 11 Avril, 7H00 du mat, Edgard a bien voulu démarrer plus tard car nous n’étions pas vraiment motivés pour partir à 4H30 pour voir le lever du soleil.

Aujourd’hui c’est le grand jour : direction le grand Salar d’UYUNI !!!!!!!! Un désert de sel de 12000 m2.

Au loin on aperçoit l’horizon brillante, on se rapproche, vite il faut sortir nos lunettes tant la lumière devient éblouissante. On roule sur quoi ? du sel, on dirait de la neige ou bien l’on vole ! On approche de « la isla del pescado », une île parsemée de cactus cierges géants millénaires sur cet océan irréel. Renaud demande « Edgard, do you have  el candor passa  por favor ??? ». C’est qu’il s’affranchit  notre Renaud il n’hésite pas à tenter de parler anglais et espagnol en même temps !. C’est une sacrée bonne idée de réclamer cette chanson, instant d’émotion tout les 6 en approchant de cette drôle d’île.

Edgard nous invite à la ballade et l’on y retrouve Erika et Christelle (avec lesquelles nous nous étions baignés au geyser la veille)qui se prennent un bain de soleil au point de vue ! Il s’en suit une séance photos délirantes. On se sent bien petits et seuls au milieu de cette immensité de ce désert blanc.

Dernier repas tous ensembles, on est triste à l’idée de se quitter mais ce n’est pas grave Emma et Andrew habitent en Angleterre et vont venir nous revoir à Lille cet été et puis je repense à Myo, à tous ces gens que nous avons quittés et laissés sur notre parcours, au revoir Edgard, gracias para todo…Adios crient les enfants !

 Odile, le 14 Avril 2010

Odile, le 21 avril 2010.

Aventures à  Coroïco

 

Après avoir passé 2 jours à La Paz, capitale très animée et la plus haute du monde perchée à 4000 mètres nous décidons de descendre à Coroïco, un village à trois heures de là. Cyril se fait la descente en VTT pour y arriver et nous trois nous prenons sagement un minibus assez folklorique.

Je suis assise aux côtés d’une dame âgée coiffée avec de longues tresses et un chapeau melon qui m‘accorde de magnifiques sourires édentées et qui ne cesse de grignoter : tout y passe : raisin, viande séchée, biscuits…mais ce qui va bien plus me soulever le cœur en plus des 600 virages de cette route de montagne sont les pieds de porc qu’un jeune bolivien vient d’acheter sur la route et qui ne cesse de m’en proposer « si, si, tiene », j’ai beau  décliner son offre de manière radicale : « no, no, y no ! en France on ne mange pas des pieds de porc en voiture à 10h du mat » et bien si, il persiste jusqu’à la fin de la barquette !!!

La vendeuse de pieds de porcs, elle, me propose d’échanger Axel avec son petit qu’elle porte sur le dos, au vu de ma réaction elle me dit qu’il s’agit d’une blague mais plus sérieusement elle me signale que je peux acheter son plus grand garçon qui est derrière son stand. Je réponds timidement sous l’effet de la surprise « no, gracias… », et  le dévoreur de pied de porc me précise qu’il ne s’agissait probablement pas d’une blague.

Renaud lui se fait appeler « Brad Pitt » toute la route, il parait qu’il est beau comme un acteur sorti de la « pellicula » !!

L’arrivée à Coroïco est un soulagement : Axel a juste le temps de descendre et renvoi son petit déjeuner du matin devant le chauffeur, sa manière de le remercier pour sa conduite nerveuse sur cette route sinueuse et vertigineuse !

Un taxi nous propose de nous amener à la porte « del sol y luna » où nous avons réservé une maisonnette de Robinson dans la forêt : ce n’est pas de refus car nous sommes tous les trois épuisés ! Mais les aventures continuent : le chemin est raide et boueux, le type est confiant il m’explique qu’il a l’habitude et qu’il va y arriver, il fait quelques marches arrières et « un, dos tres » : au fossé !!

Axel est blanc et ouvre de grand yeux,  « on va rester ici ? », on sort difficilement de la voiture bloquée et c’est parti pour une montée raide avec nos sacs jusqu’à notre nouveau nid : bon on va pas se plaindre il est plutôt sympa : une petite maison de petit cochon en paille en pleine foret amazonienne où vienne butiner les colibris et autres papillons avec vue imprenable sur les montagnes et« la route de la mort » que Cyril vient de dévaler sans difficulté et sans histoires particulières à raconter, lui.

 

Odile, le 26 Avril 2010

 

La Paz et la route de la Mort.

Comme une autre ville du sud bien connue La Paz est une cité « rose », les maisons en briques ne sont pas peintes ce qui donne une jolie teinte à tous les environs et notamment  aux  quartiers plus pauvres qui surplombent la ville. Vu l’altitude, il est bien plus agréable d’habiter en bas !  Nous nous plaisons bien à La Paz,  nous sommes dans le quartier du « Marché des Sorcières », très typique (l’endroit idéal pour se fournir en fétus de lama séchés très utiles pour les offrandes) Le seul désagrément  c’est l’altitude qui nous fait haleter à chaque effort car les rues sont vraiment très pentues. Comme vous pouvez le voir sur le diaporama il n’y a pas que la place St Marc pour nourrir les pigeons, autre animal curieux et qui fait la joie des enfants le Zèbre , pas typiquement bolivien, ils sont pourtant des dizaines à tous les passages « zébrés » de La Paz pour faire la circulation. Costume ô combien plus sympa, que celui du flic….

Je quitte pour 6 H Odile et les enfants pour faire un peu de vélo : 65 Km de descente du col de Tumbre  à 4  760 M jusque Coroico à 1500 m, un beau dénivelé sur la « Route de la Mort » ce nom  c’est surtout  du marketing pour touriste : il n’y a eu que 14 touristes + 3 guides qui sont morts à vélo en 10 ans, c’est certainement moins que sur le périph !!! La vue est extraordinaire, les à-pics  de plus de  1000 m donnent le frisson, et on passe en 3 H  des glaciers à la jungle. On comprend le surnom, en voyant toute les croix sur cette route, à l’époque où elle était la seule il y avait 100 morts par an (bus et voitures qui rataient un virage !) C’est  une piste de pierre non asphaltée, j’ai  les fesses en compotes, les doigts tétanisés à force de freiner ! L’arrivée dans la chaleur humide de la jungle est vraiment surprenante en ayant quitté 3h plus tôt le col avec son glacier

 

 

Cyril , 27 Avril 2010

Etape à Copacabana au lac titicaca

Avec un nom pareil on n’allait pas s’ennuyer !! Axel n’en finissait pas de s’amuser avec le lac « titicaca » et nous y voilà !

L’ambiance y est paisible sur les berges de cet énorme lac de  13000 m carrés situé à 4000 mètres d’altitude.Copacabana est une étape bien agréable après avoir profité de villes comme Sucre et La Paz, des villes métissées, curieuses, intéressantes certes mais des villes tout de même !

Le routard nous conseille la Cupula, un hotel perché qui nous offre un beau point de vue sur le lac et qui dispose d’un bon restau. Effectivement c’est une bonne adresse, l’hotel est accueillant et dispose même de petits jeux pour les enfants et de hamacs pour les parents . A peine arrivés nous rencontrons une famille californienne qui voyage aussi pendant un an et qui termine comme nous leur périple en juin. Le courant passe de suite entre Ruby et Renaud qui nous laisse baba avec son anglais. Il s’en suit de fabuleuses «  playmobil parties », des jeux de cirque sur la plage, du pédalo sur le lac et une soirée animée à chanter . 

L’ambiance est au beau fixe donc sauf le jour où l’on décide de partir visiter « la isla del sol », véritable centre de la mythologie Inca, à 3h de bateau. Pas de d’bol, ce jour là, le vent monte , la houle devient de plus en plus forte et nous rend malades surtout Renaud qui enrage : « je veux renter à Lille, j’en ai marre de ce voyage, de vos beaux paysages… », Axel  suit son frère : « bon on va au Pérou le dernier pays, on y dort une nuit et on rentre à Lille » ! Nous nous retrouvons tous HS sur cette jolie isla del sol que nous ne traverserons pas faute d’énergie, même l’ascension du grand escalier Inca qui mène au village de Yumani est un véritable exploit. Heureusement le retour à Copacabana se fera dans de bien meilleures conditions et les enfants ont cette fascinante capacité à oublier rapidement leur saute d’humeur.  Avec Renée et Alexei , les parents Américains, nous comparons les réactions de nos enfants respectifs finalement assez identiques. On compare, on se rassure et on repart ! 

 

Odile, le 03 Mai 2010

 

Nous avons apprécié notre périple en Bolivie, à notre avis c’est le pays le plus authentique que nous ayons visité. Pas de vendeurs agressifs, partout des petits commerçants nonchalants, des gens accueillants pas du tout perturbés par les touristes venus visiter les sites. (Même en Birmanie nous n’avions pas ressenti cette liberté)

Un beau périple donc où nous avons découvert des paysages insolites et impressionnants  (le salar, les geysers…) et des vues incroyables sur la cordillère des Andes. Nous avons aussi aimé l’ambiance des villes animées par de nombreuses fanfares, des marchés qui regorgent de fruits et légumes, des écoliers en uniformes agglutinés devant les « soap opéra »diffusés dans la rue !

Et comme la Bolivie est considérée à juste titre comme un pays où l’on mange particulièrement  mal (tant au niveau de l’hygiène que du gout !) nous sur utilisons les adresses du guide ce qui fera en final de ce périple une étape quasi gastronomique Merci le Routard !!!

Les enfants ont découvert l’allure des vigognes et des lamas avec amusement. En Argentine on nous avait décrit un pays sous développé « proche de l’Afrique », avis que nous ne partageons pas du tout.

Seul bémol : les immondices qui entourent partout les villes, les villages, de véritables décharges qui envahissent le pays. On est très loin des valeurs écologiques développées par nos pays modernes, ici on pollue à tout va sans se soucier de la planète, la priorité est d’abord de se nourrir tant pis pour les déchets !

 

Soirée avec une famille californienne en tour du monde :