Accueil

peindre : pas le temps pas le goût pas les moyens de faire autre chose

une théorie de peintures une file à la trop durable sauvagerie une brusque sensation de brûlure une élevure saillante au centre de la toile jaunie avec une aréole opaline et le balancement

atroce du dessin papuleux sur la plaque intérieure de son délaissement. l’insomnie est sans suite

tant de blanc a transmué la peinture d’explosion tant de barbouillages accolés par ordre de formes cassées

l’apaisement noir que dessèche une touche infime dans la partie inapparente du tableau nu retrouvé encore sans dépôt et bien clos surface aveugle retranchée de sa fraction. mais rien de

sa souche orthogonale décapée

à peu de chose près phylactériques et sans le vouloir en déplacement suspendu pour souder aussitôt lorsque l’effacement renvoie à l’usure de la forme inattendue

momentanément évoqué à hauteur d’œil et incorporé au noir dès qu’il assujettit la forme fendue. en même temps une invite à peindre l’opacité naissante (en attente de sa conservation

acharnée). peinture qui façonne quelque chose de cette cassure mais c’est à l’égal de la jonction ramassée sur la crête attenante toujours friable. paisse hors de la couleur moins loin ou

moins bas avec parfois un crayonnage sous-jacent. baisse en même temps. presque flexion sans qu’elle ait eu à se retourner sous l’inertie dépareillée. tout à dire sur le dessin interrompu.

des compensations sinon rien ou une manière de feinte (si par impossible les traits viennent à s’annuler dans le cours changeant des couleurs et l’encadrement de la forme convenue).

non pas telle modulation mais l’intensité indécise et sous l’agacement de la main considérer enfin la profusion d’excentricités

foisonnante en pleine pâte toutes proportions gardées, une tectonique des flaques, une sorte de raccourci de l’amoindrissement. rien qu’une découpe localisée qui préfigure et met à

découvert. peinture en guise de contrepoids. dessiner à toute volée.

brusquement lancinante se rapporte à la tache en écoinçon par le détour d’un dégradé grossier

dédoublement (comme il est de règle sur la scène de la peinture dans la peinture) d’entrée de jeu emprunté au répertoire des motifs somptueux voire des guirlandes enrobées. à froid

quelque chose se dissipe / un coup de crayon déjà celui d’un renversement fait grand étalage un peu terre à terre sans rien dissimuler de sa divagation

tout bonnement lorsque les couleurs s’étreignent n’importe où

en définitive sous l’espèce anamorphique et sans support à la va-comme-je-te-pousse surtout dans les recoins sombres de la feuille de papier. plus loin le recyclage d’un compte à

rebours.

tout tient ici dans l’épaisseur jamais désignée. saveur d’un aveu. son innocuité. l’effondrement de sa seule mesure.

ceci décousu au-dedans où le plus souvent le bluff chromatique ne restitue rien (un lot de formes peut-être)

Accueil