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« Passage interminable du geste à la trace et de la trace à son destin de signe, d’écriture. Frémiot s’excite et danse graphiquement sur cette question. Ça donne quelque chose d’à la fois fruste

et élégant, de didactique et de séduisant, qui montre peut-être ce que la beauté gagne à être intelligente. »

Christian PRIGENT

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« La vérité doit rester scellée, enfouie dans l’épaisseur d’un vécu immontrable. Invisible même, jusqu’à l’ostentation. C’est de cette subversion-là que la peinture de Joël Frémiot tire son pouvoir de fascination et

d’inquiétante étrangeté.

Dans notre époque d’ordre moral où tout est fait et donné à consommer dans son « idéalité » pour que plus rien de l’être, de son corps, de son désir et de sa maturité ne subsiste.

Cette peinture est un acte d’accusation accablant.

Il reste à préciser l’extrême économie technique : huile, fusain, encres et sanguine.

A remarquer la quasi absence de filiation et d’héritage immédiatement décelables. A l’exception sans doute de Malevitch. Et bien au-delà, dans ce moment suprême du classicisme français, on songe aux

incomparables portraits de Clouet et Corneille de Lyon. Même dépouillement, même force, même vibration du trait.

Pour tenter enfin de la définir. Comme pur relief sans fioritures. Rude, concis et clair. »

Jean-Claude MONTEL

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« - et quelle part donner à la liberté, l’envol du geste, et quelle part à sa répétition travailleuse, son acharnement ? Là sans doute que se joue pour moi le poids de cette peinture - ce qui fait que je la revois à

certains moments, non pas comme on se rappellerait un souvenir, mais comme une image s’imposant d’elle-même à l’esprit - parfois précisément une toile qui revient, mais plus souvent, le mouvement de sa

peinture - se débattre. »

Antoine EMAZ

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« Le malheur de ne savoir instaurer un ordre raisonnable, sans grincements, destiné à intégrer l’artiste dans le temps des autres, son propre destin temporel rongé sans cesse par l’intention dont il faut se

défier, celle qui précède le trait, mais aussi celle qui le suit.

Les dessins de FREMIOT me donnent l’illusion d’échapper en avant, poussés par une fidélité à eux-mêmes. Dans cette puissance du peu, face au blanc, à la lumière, demeure ce qui n’est pas nommé, ce qui

n’a pu s’exprimer plus avant par le geste décisif, loin des modes et du bruit, façon de dire qu’il est… ».

Djamel MESKACHE

Tarabuste Editeur

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C’est rapporté.

C’est prolongé.

C’est défriché.

C’est équilibré.

C’est dominé.

C’est éclairé.

C’est dispersé.

C’est griffé.

C’est griffonné.

C’est abandonné.

C’est transcendé.

C’est sacré.

C’est vu d’oiseaux.

Et c’est réellement là.

Pierre COURTAUD

« Ce que le carré ne dit pas »

Sur des dessins de Joël Frémiot

Editions La main courante

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(Pour complément d'information, se référer aux pages "Contributions à des revues", "Publications, "Articles critiques" du site "Joël Frémiot peintre et poète" : https://sites.google.com/site/joeelfremiotpeintreetpoete).