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et sur tous les supports susceptibles d’héberger des frénésies. à décrypter à exalter à éployer à déchiqueter!

presque pas peint, dessiné lors d’une perte de conscience à peu de chose près ; mais tenace dépositaire de l’ébauche.

à quelle fin

peut-être la défloration de la toile. le tableau bat de blanc, parages découverts. des traces qui ne changeront pas la donne.

intuition du tableau. déduction hasardeuse. l’étendue à peindre. le tracé a été vu. échéance proche. contre

le tableau. l’écorché. conformément à la dépouille prévue.

le tableau. d’aucun genre. le tableau supprimé par le tableau. établi.

en changeant inconsidérément de support, en supposant que le peintre soit doté d’une inventivité exceptionnelle. peinture discontinue ? seul, l’égaiement.

faute de fougue d’abord, l’approche, à sa suite, qu’est-elle sans l’inscription de la halte, sans le grain de sable coloré du désappointement ?

faute de nœud coulant, le peintre siégera-t-il à hauteur de sa déconvenue ?

dessiné au crayon bordé de décalques et même ce qui prend les traits d’un anachronisme

divergences des blancs dépliement naissant du blanc entre deux engendrements du blanc cachottier aussi loin que possible du dessin

ce qui est blanc au moment de l’indécision déjà comme une secousse à son terme ajournée

désamorcée et ce qui se répète dans le roulement du blanc

plusieurs blancs sous d’autres noms avec leurs soulèvements

implant aussi où l’interstice éclos est retaillé, ce n’en est pas moins une traversée de tache un éclat une trace que l’on racle par endroits

si simplement noirâtre et signe fuligineux sur papier halitueux

peinture réduite à son cartel

méconnaissable

c’est un paysage avec de-ci de-là des affaissements et des ébauches d’opulence c’est sans lendemain

faire cracher le morceau à la peinture

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