Membre de l'Académie des Sciences morales et politiques

Le 30 décembre 1876, Edouard Charton est très facilement élu membre libre de l’Académie des sciences morales et politiques. Il remplace Casimir Périer [1811-1876], décédé le 6 juillet 1876. Il était déjà membre correspondant depuis 1867.

Il a obtenu 31 suffrages sur 38 votants.

Si on en juge par les compte-rendus publiés des séances de l'Académie des Sciences morales et politique, il est relativement peu intervenu :

1886, tome 124, page 760-761, défense de Jean Reynaud contre les accusations de panthéisme (référence au livre de Gabriel Hannotaux concernant Henri Martin).

1886, tome 125, page 467, communication sur le livre de son gendre Paul Laffitte, La Parole, publié dans la collection La Bibliothèque des Merveilles.

1888, tome 129, pages 892-894. Intervient lors de la séance du 24 mars 1888, après les funérailles d'Hippolyte Carnot (20 mars 1888) pour souligner la dimension spiritualiste de la pensée de son ami et sur la filiation entre la Société de la Morale chrétienne et le Saint-simonisme.

C'est lui qui prononce le 12 avril 1886, un discours aux funérailles de Gustave d’Eichthal [1804-1886], décédé le 9 avril 1886, à Paris. Ce texte a été imprimé en tiré à part :[Versailles : Impr. de Cerf et fils. In-12,1886].

À sa mort, il est remplacé par Paul de Rémusat [1832-1897], élu le 17 mai 1890.