Rock acrobatique

Rock acrobatique

Rock acro

Le rock acrobatique est une danse sportive basée sur le principe du rock à six temps[réf. nécessaire dans lequel sont introduites des acrobaties. Pratiqué surtout lors de compétitions et démonstrations, il se danse en couple. Bien que dérivé du rock'n'roll, le pas de base et autres techniques sont bien différentes et permettent de débuter cette danse sans autre connaissance préalable.

En 1850, le Cake-Walk fut la première danse de couple créée par des noirs. Elle naquit de la communauté esclave aux États-Unis.

Cette danse fut ensuite adoptée par les blancs, allant jusqu'à l'Europe où le Prince de Galles vint à l'apprendre. Elle fut même présentée en exhibition à l'exposition universelle de 1900 à Paris.

Au début du XXe siècle, l'Europe découvre alors, les danses animalières, et les assagit pour donner le fox-trot et le Quick-step.

Le charleston apparaît en 1924 lors d’un spectacle à Broadway. La crise économique de 1929 marque alors, la fin de la mode charleston.

Vers 1940, la musique Boogie-Woogie fait son apparition, et la danse, composée de pas de claquettes et de fox-trot, est adoptée par la société blanche.

Le lindy-hop, qui tient son nom de l'aviateur Lindberg (qui venait de traverser l'Atlantique), apparaît en 1927 et marque un tournant décisif. Il intègre les pas de Cake-Walk, de Boogie-Woogie, de danses animalières et de Charleston.

C'est avec le Lindy-Hop qu'apparurent les premières figures acrobatiques. Pour être accepté par les blancs, le Lindy-Hop est rebaptisé Jitterbug.

Le Jitterbug arriva en France après la seconde guerre mondiale, exporté par les soldats américains, sous les noms de Bop et Be-Bop. Le Rock'n'Roll fit son apparition et le Jitterbug s'adapta à cette musique pour donner naissance à la danse Rock, prémisse du Rock Acrobatique.

Certains prétendent que ce serait Jacques Bense son créateur. « Le rock acrobatique que j'ai créé sous le nom de Be-Bop acrobatique était un mélange judicieux de Bop et d'acrobatie. On peut naturellement effectuer les acrobaties avec n'importe lequel des sept styles de rock ».

L'ouverture en 1960 d'un night club spécialisé dans le Jitterbug et le Rock à Lyon, le B.C blues, rassemble les danseurs de la ville et crée un noyau de danseurs.

Le Jitterbug est alors très en vogue à Lyon, à tel point, que les lyonnais écrasent les parisiens dans les concours de danse. En 1970 a lieu le Championnat de France de rock acrobatique à Valence, remporté par Bernard et Annie Giorgio, danseurs du BB Club (Ecole Bernard Brunerie), pionnière du rock. Deux grandes écoles à Lyon rivalisaient : BB Club (B Brunerie) et Maurice Bacconnet.

1972 est l'année de naissance du Rock Acrobatique, lorsque " les professeurs de danse lyonnais décident de lancer un nouveau produit ".

En 1975, la Fédération Européenne de Danses de Jazz est créée par les français, les italiens, les allemands et les suisses.

...Les premières compétitions internationales sont organisées...

Principe

Le rock acrobatique se danse sur une base de 6 temps[réf. nécessaire] avec un pas de base dit « sauté ». Le pas de base est constitué d'un "kick ball change" de la jambe droite (danseuse)/gauche (danseur) et de deux jetés (droite puis gauche danseuse/gauche puis droite danseur). Cela donne cette énergie et cette tonicité si caractéristiques de cette danse. Entre les déplacements en sauté, s'intercalent des chorégraphies, suivies d'acrobaties. Très technique, le rock acrobatique se danse généralement avec une partenaire unique afin de faciliter les prises de repère qui sont très personnelles et propres à chaque couple.

Le rock acrobatique est extrêmement éprouvant. Il est montré qu’une démonstration de 1min30 équivalait à l’énergie dépensée lors d’un 800 m… mais sur place.

Le rock acrobatique peut être rapproché du patinage artistique (couple et danse sur glace), par la chorégraphie, les jeux de jambes, les portés, les acrobaties, les costumes, les choix musicaux ainsi que leur arrangement.

Acrobaties

Lorsqu’on débute en rock acrobatique les acrobaties sont limitées en hauteur. La danseuse est pratiquement toujours tenue par le danseur, et elle peut toujours se raccrocher à lui si un problème survient.

Le principal risque se produit lorsqu’on pratique régulièrement et intensément ce sport : une inflammation de la périphérie de l’os du tibia (périostites). Toutefois, au fil des années, le rock acrobatique au plus haut niveau est devenu une discipline pouvant être dangereuse. En effet depuis l'apparition des saltos avant et arrière (qui sont devenus doubles saltos avant et arrière) les danseuses gravitent aux alentours de 5 mètres du sol et ne sont plus tenues par le danseur.

Quelques exemples d'acrobaties (leurs noms) : petit soleil, cheval plongeon, petit cheval, siège, tourniquet, demi-serpentin.

Source : Wikipédia