Art en Mai 2019

Simone ADOU

Simone ADOU

« Les figures dessinées par Simone Adou semblent traverser un monde parallèle et expérimenter divers états de corps, entre pesanteur de la chair et évanescence onirique.

Ces corps dédoublés, presque aspirés par le blanc de la feuille, troublent autant que les créatures hybrides aux allures mythiques. L’abysse d’autres mondes et d’autres formes de vie menace à la surface de la feuille. Entre l’homme et l’animal, un cerf, à la cage thoracique translucide, dont les bois se métamorphosent en floraison ondoyante, incarne à lui-seul la multiplicité du vivant. » (F.A.) revue NOVO

L’évènement marquant de sa carrière artistique est l’exposition personnelle au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse « Simone Adou en a-pesanteur » en 2016, présentant plus d’une centaine d’oeuvres des années 1990 à 2016, sous forme de parcours initiatique évoluant dans sept chambres du Musée.

Vit et travaille dans son atelier-loft à Mulhouse en Alsace où elle y installe sa caverne adouïenne entre yourte et chevalets...

Simone ADOU

8b Quai d’Oran - 68100 Mulhouse

atelier-adou@orange.fr

www.simoneadou.com

« Auto-portrait au Yack » 2019 - fusain et pigments sur papier - 66 x 49 cm

Elisabeth BARD


Elisabeth BARD

Encres, peintures, installations, empruntent la voie d’une recherche inlassable de ré-interprétation de l’espace, visuel, tactile, rythmique, sonore, dans laquelle se jouent l’infiniment grand, l’infiniment petit, en lui-même vastitude. L’éphémère, le fragile et l’intense.

Rien n’est figé. Mon travail, quelle que soit la forme qu’il prend, se veut mouvement, non fixité. Il se situe sur le point précis où il invite ce qui est à venir.

La main à l’affut de l’oeil, et inversement, dans une acuité impérative. Instant, fugitif et démesuré.

Apparition, effacement, voilement, dévoilement, mise en mouvement du temps et de la mémoire, trace du vivant. Mutations, accumulations, épures, rythmique, pulsation.

La matière, fluide, brute, pure, ou résistante, grattée, griffée, saturée, écrasée, trempée, transformée, quelque soit le médium utilisé, délivre une substance temporelle…

La couleur, toute couleur, naît de l’ombre.


Elisabeth BARD

La colline, 6 rue du Pélerot, Nods,

FR-25580 Les Premiers Sapins

contact@elisabeth-bard.com

www.elisabeth-bard.com

« Pulsée n° 4» 2018 - encres sur papier japon Kozo - 12 x 12 cm

Françoise CARRE


Françoise CARRÉ

Françoise Carré a travaillé dans la mode, puis dans l’économie solidaire. Elle est aussi écrivain et a fait de la recherche sur le vêtement. Son travail de création relie ces expériences. Elle expose régulièrement dans des espaces culturels publics, en France ou à l’étranger, ou dans des expositions privées à Paris.

Du Vêtement comme Matière

Elle réalise des sculptures à partir de vêtements usagés, dont elle se sert comme d’une matière, et qu’elle peut aussi mêler à de la terre.

Des vêtements usés, bons à jeter et pourtant riches des traces et de l’empreinte de ceux qui les ont portés ;

révéler leur présence, les marques de leur passage, transmettre leur humanité.

Des vêtements morts pris sur le vif, pour rappeler le mouvement incessant qu’ils ont accompagné : respiration, rythme, fluidité, élan, invisible éclat du vivant.

Les tendre, froisser, plisser, pour donner corps à l’absence. Les figer dans la terre, et garder en mémoire cette vie qui les a animés.

Mémoire archaïque des premiers liens, invisibles et profonds, de l’homme à sa peau, ce vêtement du corps, de l’homme à son autre et aux autres, à tous les autres.

Autant de terres qu’il y a d’hommes, autant de vêtements pour en dire la présence.

Françoise CARRÉ

15 rue Vauquelin, 75005 PARIS

contact@francoisecarre.fr

www.francoisecarre.com

« Le Petit peuple et les Saltimbanques » 2018

Christophe HOHLER


Les personnages que Christophe Hohler met en scène ont quelque chose de fascinant...

En contemplant ces êtres désarmés, saisis à des moments anodins de leur existence, nous réalisons combien nos regards sont conditionnés, entravés. Depuis longtemps, les convenances ont recommandé de ne pas dévisager avec trop d’insistance nos semblables...

Christophe Hohler lève ce tabou, en tant qu’artiste, en tant qu’homme, il refuse de se conformer à ce genre de convention... Il modèle la figure avec son jaune, avec le bleu, le rouge.

Le rouge surtout, celui de la vie.

« C’est en peignant que le sujet se révèle »... Il ne cherche pas l’individualité, ni la ressemblance, il débusque, avec une précision infaillible qui lui est propre l’humanité dans les êtres. Il en capte une part intime, leur fragilité, leur dignité lumineuse. Celle que nous refusons de voir et qui justement ici nous fascine.

Claude ROSSIGNOL

Christophe HOHLER

rue de la synagogue

68220 Hagenthal-le-bas

hohler-christophe@wanadoo.fr

www.christophe-hohler.com

« Le buveur » - peinture sur toile - 130 x 95 cm

Jérôme Pergolesi


Jérôme PERGOLESI

Jérôme Pergolesi aime interroger la perception des sens, la mémoire, les souvenirs. Chaque objet est détourné, recomposé, comme une poésie visuelle. Il associe la photographie à la peinture, et construit des paysages hybrides où la couleur abstrait le réel, le transcende, lui donne un autre éclairage.

L’artiste crée ainsi une mise en abîme iconographique qui questionne le sens même du paysage et de l’espace. Les nuances des tons se jouent des informations données par l’image et invitent au rêve. L’expression plastique, très graphique, remplit le cadre, le déborde. L’image se fond dans un décor, un composite numérique, et donne à voir un univers onirique et personnel. Pas de lieux réellement tangibles, une profondeur de champ minimale, l’espace composé révèle sa propre identité.

Benjamin Kiffel

Jérôme PERGOLESI

15, rue des veaux 67000 Strasbourg

contact@jpergolesi.com

www.jpergolesi.com


« Mae » 2016 - Impression pigmentaire sur papier Fine Art - 60 x 90 cm - (2/10)