Art en Mai 2014

Clara CAVIGNAUX

BESANCON - Tèl.03 81 80 85 43 / 06 80 59 56 21 - claracavignaux@hotmail.fr

Née en 1982, Clara Cavignaux expose depuis une dizaine d’années dans la région : Biennale des Arts Plastiques de Besançon, Biennale d’Art Contemporain de Charquemont, Caveau des Arts à Ornans…

A propos de son travail elle écrit :

« Mon choix de médium s’est rapidement tourné vers le pastel sec, matériau fragile et éphémère, afin de traduire mon thème de prédilection : l’humain.

Et plus particulièrement sa fascinante fragilité et complexité psychique. A travers ma peinture et ma vie en général, je suis une artiste à la recherche de sens.

Mon obsession pour la psychologie humaine m’a conduite à représenter des scènes de vie, des instants volés, parmi mes proches ou des inconnus, révélant un état d’âme, une disposition d’esprit à un moment bien particulier de leur vie ou de la mienne. Je réalise en premier lieu une recherche photographique afin de saisir sur l’instant ce moment si fragile où l’Autre s’habille de cette étrange complexité. Puis, vient la réalisation au pastel sec, où par un jeu de superpositions et de transparences, je tente de mettre en forme les vécus internes des personnages à travers l’ajout de formes plus ou moins abstraites et évocatrices. Ainsi, mes tableaux sont toujours doubles, et les portraits, derrière une légèreté transparente, une apparente sérénité, laissent deviner une violence tenue à distance et invitent le visiteur à imaginer un sens à leur histoire selon leurs propres états d’âme ».


Jean DAUBAS

OUGNEY-DOUVOT (25) - Tél. 03 81 57 50 13 / 06 81 53 12 89 - jean.daubas@wanadoo.fr

Depuis sa première exposition en 1980, Jean Daubas - auteur photographe - ne cesse de développer son activité photographique.

Il est au service de cette passion. Une passion qui se nourrit d’images mais qui se tourne aussi vers d’autres domaines d’expression: arts plastiques et littérature.

Photographe avec un autre regard ... on comprend très vite, en regardant son travail, que la “jolie photo” ne l’intéresse pas. L’image qu’il capture (le sujet est souvent à deux pas) devient très vite son bien, sa chose, son “réel”. Il peut alors en explorer le contenu sans contraintes de temps, se laisser séduire par la poésie qu’elle enferme et, à la manière du magicien, livrer à celui qui la regarde, un travail artistique qui à nouveau provoquera une émotion et l’entraînera dans un autre imaginaire (sorte de boule en mouvement qui se nourrit de sa propre matière).

Cette perception du monde qui nous entoure s’inscrit le plus souvent sur des petits formats

« Je n’ai pas envie d’écraser les gens ».

Elle est servie par une réflexion sur l’acte photographique, mais aussi par des recherches sur les pratiques fondamentales de la photographie (photographie au sténopé, tirage avec des procédés traditionnels argentiques ou des, procédés alternatifs du XIXe siècle, association de procédés traditionnels historiques et de techniques numériques).

« Je n’ai jamais opposé l’argentique et le numérique. J’essaie de les relier plutôt que de les opposer. »

Jean Daubas est très présent dans le monde de l’éducation à l’image auprès de publics variés. Il mène également de nombreux projets sous forme d’interventions, de conférences, de stages ou d’ateliers de créations en milieu scolaire et dans les écoles des beaux-arts.


Frédéric CRESSON

LA CHAPELLE SUR FURIEUSE (39) - Tél. 03 84 37 84 68 / 06 52 93 31 69 - cresson@gmail.com


Frédéric Cresson, né en 1968, est peintre et plasticien diplômé de l'Université d'Art et de Communication de Valenciennes.

« Le " Monde Absorbant " c'est le titre d'un recueil de poésie que j'avais écrit et édité il y a une douzaine d'années. Par la suite, j'ai beaucoup travaillé (et je travaille encore) en me servant de scotchs-type : scotch de masquage utilisé en décoration intérieure, dont la couleur et le toucher ne sont pas sans évoquer la peau. Si je devais choisir une phrase pour définir l'élan profond qui caractérise mon travail, ce serait une question : qu'est-ce que c'est que d'être un Homme ? A la manière de Montaigne, j'aimerais que chaque peinture ou dessin relève de l' "Essais".

Au-delà de cette question, je ne peux réellement définir mon travail si ce n'est que les notions d'identité, de frontières, du rapport qu'entretient le fond à la forme sont à l'oeuvre dans les processus de recouvrement, de masques et de déplacement qui organisent le faire de l'atelier ».

Quelle belle aventure humaine et artistique que celle que nous propose Frédéric Cresson : éternité de la question posée, exubérance de la couleur, singularité de la forme quand le visible et l'invisible se rencontrent en toute liberté.

Gérald MAINIER

SAIZENAY (39) - Tél. 03 84 37 93 22 / 06 22 87 41 72 - geraldmainier@gmail.com

« Revenir à l’essentiel, la peinture, la réalité, la matière, la nature et toucher du doigt l'indicible lien entre ces repères pour traduire sur une toile inerte l’essence d'un terroir authentique. »

Telle est la portée du travail singulier que Gérald Mainier déploie depuis la fin de sa formation à l’école des Beaux-Arts de Besançon en 2003.

Né en 1978 à Besançon, il obtient le diplôme national d'Arts plastiques à l'école régionale de Besançon, puis en 2003 le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique avec mention.

Il est installé dans le Haut-Jura, où la proximité avec les sites fréquentés par Courbet a transfiguré sa peinture.

Il navigue entre abstraction et figuration. Il transcende la nature comtoise dans une verve plastique qui « insuffle une vitalité aux motifs peints. »

Il a exposé aux Musées Baron Martin à Gray, des Beaux-Arts de Dole, de l' Abbaye de Saint-Claude, au Salon des Annonciades à Pontarlier, à la biennale des Arts Plastiques à Besançon, Metz, Colmar… et à la Ferme de Flagey. Ses autoportraits sans complaisance, offrent à l'observateur un regard à l’intensité saisissante. Il explore les voies sans cesse réinventées de la peinture en s’appropriant des moyens plastiques et esthétiques auxquels il confère une vision contemporaine.


Myriam MARTEL

GUEBWILLER (68) - Tél. 09 52 69 05 78 / 06 86 10 94 51 - myriam.martel@free.fr

Plasticienne, formée à l’École des Beaux-arts de Metz, Myriam Martel réalise des œuvres en lien étroit avec notre environnement.

Elle travaille principalement sur des plaques d’acier qu’elle expose aux intempéries dans son jardin. L’artiste observe l’attaque de la rouille, la « dirige » en protégeant ce qui lui semble intéressant.

Elle met en scène ce combat agresseur / agressé pour un résultat où l’aléatoire paraît tenir une place essentielle, alors qu’il est parfaitement sous contrôle.

Le spectateur peut y voir, peut-être stylisé, un paysage, une cité dans la brume… ou juste un travail sur la matière et la forme.

« Mon travail consiste à capter l’instant unique où la transformation de cette matière opère. Il s’apparente à de la photo mais c’est le temps de pose qui diffère, il peut varier de quelques heures à une année… Accepter l’usure du temps, être intensément présent à ce que l’on regarde et oublier le schéma mental pour exprimer une communion de forces contraires : stabilité du support / instabilité d’un graphisme unique. »

Guillaume MARTIN

LE PETIT MERCEY (39) - Tél. 03 63 87 90 20 - guiotmart1@aol.com


Guillaume Martin est un jeune sculpteur plasticien originaire du Jura. Son parcours atypique - bac littéraire option arts plastiques, puis CAP ébénisterie - l’a mené à se consacrer entièrement à ses créations, sculpture et gravo-peinture.

Observateur de la nature végétale et humaine, Guillaume Martin laisse libre cours à son imagination pour suggérer à travers ses œuvres, entre abstrait et figuratif, une vision originale et personnelle, sans brider notre libre interprétation.

« Mon travail essentiel consiste à rechercher les différentes manières de laisser s’exprimer le matériau bois, pierre, métal, contreplaqué à travers des sculptures, gravopeintures symbolisant l’humain, la vie, l’urbain. Ces morceaux de matières constituant les œuvres semblent devoir s’éroder lentement pour revenir à la terre. »

Les sculptures de Guillaume Martin jouent de l’alliance de matières: billes en têtes rondes et corps parfois sans bras, jambes souvent démesurées arrimées dans le sol; les petites têtes rondes semblent à la fois tendre vers le ciel, et ne pas vouloir quitter la protection des épaules. Paradoxe de deux aspirations contraires qui se rejoignent dans une intensité intérieure. L’inspiration les attire vers le haut. Un souffle les anime ou les fige, souffle retenu, dans une attitude expressive.

Toute la symbolique s’exprime dans l’épure, la verticalité, l’intériorité, la respiration, la vie.

Daniel NICOD

CHAMPAGNOLE (39) - Tél. 03 84 52 58 12 / 06 10 83 38 44 - daniel-m-m.nicod@laposte.net

Né en 1949, Daniel Nicod vit et travaille à Champagnole dans le Jura. Sculpteur et peintre, il a acquis, au cours des ans une solide notoriété.

Travaillant depuis les années 80 des matériaux les plus divers (glace, bois, marbre, métal) dans des formats multiples allant du trophée au monumental comme à Carare et à Culliacan au Mexique, il a fait montre de sa créativité en France (Besançon, Saint-Félicien, Chamonix, Morez, Clairvaux, Redon, Lyon, Romans, etc.) mais aussi, bien au-delà des frontières de l’hexagone: l’Italie, la Suède, la Roumanie, les Pays-Bas, le Québec ont eu la chance de l’accueillir.

Ce texte ci-dessous est inspiré d'un écrit de Frank Morzuch, paru dans son ouvrage "La quadrature de l'arbre" (Editions Néo - Octobre 2010)

"Daniel Nicod s’exprime en sculpteur pour qui l’espace se conçoit tactilement comme un aveugle qui pense le monde avec ses doigts. L’intervalle, c’est l’écart qui nous permet d’entrevoir. C’est aussi l’interstice par lequel on glisse ce qui fera levier. Cette appréhension de l’espace, il nous la restitue en terme de contagion, de propagation ou de transmission d’ordre éminemment charnel. La beauté, souvent décriée, ne lui est jamais indifférente. Au contraire, il la traque avec la délicate insistance de l’amant attentif.

Qu’il travaille la pierre ou le bois, c’est l’émotion faite instant, suspendue à l’extrême pointe du désir. Une évocation aux allures d’invocations incantatoires qui parlent à la peau sans transiter par les mots.

Chez Nicod, la force côtoie l’extrême fragilité. C’est une prière sans paroles, un générateur de silence.



Marie SCHNEBELEN

PFASTATT (68) - Tél. 06 63 48 49 94 - marie.schnebelen@neuf.fr ou info@marieschnebelen.fr

Dessinatrice industrielle de formation, Marie Schnebelen se lance avec passion dans la peinture. En autodidacte d’abord, puis pendant six ans, elle affine son apprentissage en suivant, en atelier, les cours d’un peintre alsacien de renom, Daniel Ancel.

Elle installe son atelier à Pfastatt dans la proche banlieue de sa ville natale Mulhouse.

Initiée à la peinture figurative, elle se lance dorénavant avec force et exigence à la recherche d’une écriture personnelle. L’originalité de son travail témoigne d’une palette inspirée. Émotion et sensibilité caractérisent ses toiles éclatantes de couleurs. Scènes urbaines aux reflets souvent avivés par une ambiance humide où dansent les parapluies.

Avec Marie Schnebelen on en arrive à aimer une pluie quasi obsessionnelle mais assurément fascinante. Les contrastes et jeux d’ombres évoluent au rythme de nombreuses expositions, en Alsace avant tout (Mulhouse, Colmar) mais aussi à Langres, Seloncourt, Vittel, Paris ainsi qu’en Allemagne et en Suisse. Les expositions personnelles se suivent sans relâche dans de nombreuses cités alsaciennes et ailleurs. A noter celle de 2008 à la Maison du Prince à Sochaux.