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Matériel

Chaussures de randonnée

Une chaussure de randonnée mal ajustée, inadaptée au terrain ou à la morphologie de son propriétaire, peut transformer une agréable journée en chemin de croix...

Le modèle de chaussure de randonnée est défini par le type de terrain et les conditions rencontrées lors de la marche, mais aussi par les habitudes et la forme physique du marcheur.

Outre les risques évidents de chute faute d’un pas assuré, les conséquences d’un mauvais choix vont de la simple ampoule au pied à l’entorse de la cheville, voire la fracture d’un orteil.

Trois points essentiels doivent être passés en revue.

La tige

C’est la partie supérieure qui recouvre le dessus du pied. Les fabricants ajoutent souvent un insert de membrane synthétique (ex : Gore-Tex®) pour optimiser son étanchéité.

Afin de préserver les zones d’impact exposées à l’abrasion, des renforts de matière plus résistante sont plaqués pour préserver la structure de la chaussure.

Lorsque cette tige est montante et enserre la cheville, on parle de « tige haute ». En dessous de la malléole, la tige est dite « basse » et « mid » lorsqu’elle arrive au niveau de la malléole.

La semelle

Elle est en caoutchouc, associée à divers composants plus ou moins rigides. Une bonne semelle de randonnée doit être accrocheuse, avec un bon crantage, solide et amortissante.

Trois phases sont recensées lors de la marche : le contact initial avec le sol, le plein appui et la poussée terminale. Une semelle de qualité doit optimiser le déroulé du pied et assurer la fluidité entre ces trois séquences. Outre le confort, la qualité première d’une semelle est l’accroche, sujet sensible lors d’une descente en terrain humide.

Le laçage

Il doit être aisé, rapide et, surtout, stable. Le maintien du pied et l’assurance du pas en dépendent. Un laçage adapté évitera bon nombre de traumatismes et de torsions.

En marchant vos pieds gonflent aussi prenez au moins une pointure au dessus; L'idéal est de faire l'essayage avec des chausettes épaisses !!!!!

Guêtres

les guêtres sont des morceaux de tissu qui couvrent le bas des jambes et le dessus des chaussures. Elles s’attachent la plupart du temps aux chaussures à l’aide de crochets, velcros, et ficelles pour les maintenir en place, et se ferment sur le côté de la jambe, à l’aide de pressions ou lacets.

La plupart des guêtres de randonnée sont imperméables, mis à part certains modèles ultralégers.

En plus de protéger votre pantalon et une partie de vos chaussures contre les déchirures et les trous, les guêtres protègent votre pantalon (et un peu vos chaussures) de la saleté et surtout de la boue. Elles protégent vos jambes des agressions extérieures (et éventuellement votre pantalon) dues aux branches, ronces, rochers, etc.

Sac à dos


Cape de pluie


Bâtons de randonnée

Les bâtons de marche offrent un appui qui va renforcer la stabilité des jambes et l'équilibre du corps. Ce sont de précieux alliés sur terrains glissants (glace, boue, etc.), instables (neige, pierrier, etc.) ou pour franchir des obstacles (tronc d'arbre, rocher, rivière, etc.), notamment dans les descentes. Mais pas seulement.

L'utilisation de bâtons soulage vos articulations en absorbant une partie de votre poids, rythme votre allure et votre respiration –, épargnant ainsi la fatigue d'une marche… à bâtons rompus !

En résumé, ils vous permettent de marcher plus vite pour un même effort.

La poignée

La prise en main est capitale pour transmettre votre poids au sol de façon optimale. Pensez donc ergonomie et confort. On ne peut que conseiller des arrêtes émoussées, un pommeau épaté et bombé, voire un modèle en version main droite / main gauche. Outre le plastique (à bannir), le caoutchouc est durable et bon marché. Mais mousse EVA et liège sont sans conteste les plus confortables. Dernier détail : les dragonnes ne sont pas qu'une "laisse" pour étourdi mais, en servant d'appui aux poignets, participent à la poussée tout en soulageant vos mains (moins "crispées" sur la poignée). Préférez donc les modèles rembourrés pour un usage régulier.

Le tube

C'est la partie du bâton qui pèse vraiment dans la balance. Les alliages d'aluminium assurent un bon rapport solidité-prix-légèreté (500 à 650 g pour une paire). Les modèles en fibres de carbone (à pourcentage variable) tendent davantage vers le poids plume (300 à 500 g) et amortissent mieux les vibrations. Attention toutefois à la résistance, le carbone étant cassant – l'aluminium, lui, plie. Si l'encombrement vous gêne, prenez des modèles multibrins (2, 3, voire 4).Les télescopiques, sont réglables en hauteur. Leur taille s'adapte ainsi aux inclinaisons du terrain (court en montée, long en descente). Pour le verrouillage des brins il y a 2 systèmes: celui à vis simple et pratique mais qui peut parfois subitement se desserrer et celui à clip, qu'un coup de pouce rabat pour serrer… même les mains humides ou gantées !

La pointe

Conique et métallique, elle assure l'accroche de votre bâton au sol. Randonneur occasionnel, vous pouvez vous contenter de l'acier. Marcheur régulier, ciblez le carbure de tungstène, plus cher certes, mais plus accrocheur et durable. Quant aux "routiers" (sur bitume, surface dure ou rocailleuse), préservez vos pointes par un embout ou PAD en caoutchouc ou composite.

Ils sont même parfois obligatoires dans certains espaces naturels protégés (arrêtés de biotopes, réserves naturelles, parcs…) pour épargner leurs sols fragiles ou particuliers.

Enfin les rondelles fixées en amont (souvent interchangeables) n'ont vraiment d'importance qu'en randonnée en raquettes pour éviter que les bâtons ne "disparaissent" dans la neige.

Voyez donc large pour une meilleure portance.

Réglage

La position optimale d'utilisation est la suivante coude à 90° et avant bras horizontal lorsque la pointe touche le sol !

En montée utilisez vos bâtons comme sur le plat. Marchez naturellement, c'est-à-dire en appuyant sur vos bâtons placés en arrière, vous exercez une poussée sur ceux-ci, vous aidant physiquement à monter et vous donnant un rythme régulier. Ne poussez pas de façon simultanée sur vos bâtons mais l’un après l’autre.

En descente augmentez la taille de vos bâtons télescopiques, 5 cm suffisent. Enlevez vos mains des dragonnes, et tenez vos bâtons soit par la poignée soit par votre paume sur le dessus de la poignée. Vous éviterez ainsi de vous blesser au poignet ou à l’épaule en cas de glissade ou de chute. Descendez face à la pente en appui sur votre bâton droit puis gauche et ainsi de suite. Ayez toujours un bâton en appui, ne descendez pas avec un appui simultané des deux bâtons