Transports & mobilités dans l’Égypte antique
Modèles et stratégies de circulation dans la vallée du Nil et au-delà entre le IVe millénaire av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C.
Programme
Transports & mobilités dans l’Égypte antique
Modèles et stratégies de circulation dans la vallée du Nil et au-delà entre le IVe millénaire av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C.
Programme
9h - 9h30
Dorian Vanhulle
Chercheur post-doc, F.R.S.-FNRS, Université libre de Bruxelles.
Si les pierres pouvaient parler : réseaux de circulation et « zones de contact » en Égypte pré- et protodynastique.
Au cours des dernières décennies, plusieurs programmes de recherche conduits en Haute-Égypte et dans les déserts la jouxtant ont mis en évidence le rôle joué par ces derniers en tant que voies de circulations et espaces d’interactions majeurs durant la Préhistoire. Les données exploitables sont limitées, toutefois, et il est souvent bien difficile d’identifier l’ensemble des communautés impliquées dans ces contacts et échanges. Il est en effet aujourd’hui démontré que les cultures matérielles dominantes implantées dans la vallée à l’époque, à savoir les Nagadiens et les membres du Groupe A nubien, s’intégraient dans une réalité socio-culturelle plus complexe et diversifiée que ce que l’archéologie a longtemps laissé suggérer.
L’actuel développement des études rupestres en Égypte et au Soudan contribue à approfondir notre compréhension de l’occupation humaine de ces territoires à la fin de la Préhistoire : cette catégorie de sources n’est plus envisagée comme un seul réservoir d’images qu’il faudrait nécessairement attribuer aux Nagadiens ou aux membres du Groupe A, mais bien comme un ensemble hétérogène de témoignages illustrant la forte dimension interculturelle de la Basse Vallée du Nil à ces époques. En effet, l’analyse des divers corpus de gravures aujourd’hui disponibles met en lumière cette composante interculturelle et l’usage, tant par des autorités locales/régionales que par des communautés mobiles, de voies de communication stratégiques liant la vallée aux déserts. Loin d’être anecdotiques, le développement de ces contacts et échanges, et par extension de ces réseaux de communication, ont joué un rôle fondamental dans le processus de formation et de consolidation de l’État dès le Prédynastique final et le début du Protodynastique. Cette communication propose, au travers du matériel rupestre, de recontextualiser ces réseaux de circulation à l’aune de nos connaissances actuelles et d’apporter un regard neuf sur ces problématiques.
Mots-clés : Art rupestre ; Déserts ; Communication ; Interculturalité ; Formation de l’État.
9h30 - 10h
Irene Forstner-Müller
Leiterin der Aussenstelle Kairo, Österreichisches Archäologisches Institut, Österreichische Akademie der Wissenschaften.
Kom Ombo, a node in the river and land transport system in southern Upper Egypt.
The modern town of Kom Ombo lies approximately 45 km north of Aswan, on the eastern bank of the Nile. The archaeological site, some 3 km to the east, is well known for its Graeco-Roman temple complex.
Today it is dominated by a well-preserved temple of the Ptolemaic period (about 300 BC to 30 BC), but around three sides of the temple is a mound consisting of the remains of the ancient settlement, which was inhabited from at least 2600 BC to about the 10th century A.D., and again in the 19th century.
Kom Ombo was an important urban centre in southern Upper Egypt, not far from the border of Egypt at the 1st cataract. It was on occasion a nome capital in Pharaonic times, and later a metropolis in the Roman period (Forstner-Müller et al. 2019). It lay at the end of a network of desert routes leading to the Red Sea and Nubia, and was as well a node in the river transport system, thus making it point of interaction between varied cultures and communities.
Since 2017, the Egyptian-Austrian joint mission has undertaken survey and excavation on the mound as part of its research into ancient Egyptian cities and urbanism. The work has focused partly on an area where the Pharaonic town of Kom Ombo was to be expected. The remains of a settlement, an administrative compound and a cemetery spanning the Early Dynastic Period, the Old Kingdom and the First Intermediate Period have been discovered. Thus, the mission’s research has significantly contributed to the better understanding of the history of the town.
This paper will present the new results of the Egyptian - Austrian work and focus on the question of exchanging goods in a regional and supra-regional perspective.
Mots-clés : Kom Ombo ; Old Kingdom ; First Intermediate Period ; Town ; Upper Egypt.
10h - 10h30
Amel Bouhafs
Doctorante, Université Paul Valéry – Montpellier, ASM – Archéologie des Sociétés Méditerranéenne (UMR 5140), Équipe ENiM – Égypte Nilotique et Méditerranéennes.
Quelques (remises en) questions sur l’origine des matières premières de Byblos.
« En Méditerranée Orientale, le cuivre vient de Chypre, l’ivoire et l’ébène d’Afrique. »
Et s’il en était autrement ? L’origine de certains matériaux semble tellement acquise qu’on ne les met que rarement en question. Pourtant des analyses sur des armes en bronze de Byblos du Bronze Moyen montre que le cuivre employé pour leur fabrication n’est pas chypriote. D’où provient-il s’il ne provient pas de cette île à deux jours de navigation de la cité portuaire levantine ? Pourquoi le chercher aussi loin que l’Iran, le nord de la Turquie ou encore Oman ? Est-ce une question de qualité du minerais ou Chypre ne commerçait-elle qu’avec certains partenaires ? Et si Byblos était davantage tournée vers l’est avec ses routes terrestres que vers l’ouest et l’espace maritime ? Cette question sur le cuivre se pose également pour d’autres matières telle que l’ivoire que l’on dit forcément provenir d’Afrique via l’Égypte. Pourtant des données, notamment archéologiques, montrent des sources d’approvisionnement autres, plus proche voire autochtone.
Et si nous avions jusqu’alors surestimé les relations, en particulier commerciales, entre l’Égypte et la cité de Byblos fondées sur quelques mythes et textes ?
Mots-clés : Byblos ; Égypte ; Import/export ; Cuivre ; Matières premières.
Pause de 10h30 à 11h
11h - 11h30
Pierre Tallet (en collaboration avec Damien Laisney)
Professeur, Sorbonne Université, Orient & Méditerranée (UMR 8167), Équipe Mondes pharaoniques.
Les évolutions de la logistique expéditionnaire à Ayn Soukhna entre l’Ancien Empire et le Moyen Empire.
Le port du ouadi el-Jarf jouait au début de l'Ancien Empire le rôle d'une plateforme logistique aménagée sur la mer Rouge pour faciliter les expéditions envoyées au sud-ouest de la péninsule du Sinai à la recherche du cuivre et de la turquoise. Depuis ce point de la côte, des bateaux faisaient sans doute des rotations régulières pour soutenir le corps expéditionnaire qui opérait dans les mines de la Péninsule. Mais le port lui-même devait en permanence être approvisionné en vivres et en matériel depuis la vallée du Nil, et les pistes qui y menaient devaient être également fréquentées de façon régulière par les équipes d'ouvriers qui y étaient envoyées. Le corridor naturel du ouadi Araba – qui relie le ouadi el-Jarf à la région de Meydoum et à Atfih – a certainement constitué un accès majeur au site. Une prospection qui y a été menée il y a quelques années par Yann Tristant et Grégory Marouard a mis en évidence la présence régulière de cairns qui ont pu baliser les itinéraires empruntés par les Égyptiens, et l'abondante documentation épigraphique découverte sur le site lui-même (papyrus, textes biographiques, scellés) confirme l'usage régulier de cette voie. La découverte récente de plusieurs sites du désert oriental présentant une importante série d'inscriptions rupestres, à l'ouest de l'actuel monastère de Saint Paul, permet maintenant de démontrer l'existence d'une autre piste majeure, qui relie cette fois-ci le port à la région de El-Bersheh, Cheikh Saïd, Hatnoub et Miniah, une région qui est bien connue pour l'intérêt que lui ont porté les rois du début de la IVe dynastie.
Mots-clés : Pistes ; Désert Oriental ; Mer Rouge ; Moyenne-Égypte ; Chéops.
11h30 - 12h
Cydrisse Cateloy
Chercheuse associée, Université Panthéon Sorbonne – Paris I, ArScAn – Archéologies et Sciences de l'Antiquité (UMR 7041), Équipe VEPMO – Du Village à l’État au Proche et Moyen-Orient.
The transport of middle and late bronze age Levantine amphorae in Egypt: a long-term relationship’s benefit for the Mediterranean trade.
By the 3rd millennium BCE, Egypt and the Levant maintain close links. Although the first interactions between both areas go back beyond this period, it is actually during the Early Bronze Age that their relationship is substantially strengthened. The settlement of Byblos, particularly influenced by the Egyptian culture, embodies the strong link between these two neighbours. Among the exchanges that take place between the Levant and Egypt, various liquid commodities are frequently transported inside ceramic vessels. The first imports of such containers were most likely carried out overland. However, as sailing develops, a completely new type of ceramics originating from sites settled along the Levantine coast makes its appearance; the very first amphorae to be exchanged across the Mediterranean appear.
The close relationship between the two regions seems to have encouraged the development of this unique class of ceramics, which would see exceptional use over the next millennium. Similarly, the frequency of Levantine amphorae traded to Egypt during the Middle Bronze Age, and more specifically with the settlement of Tell el-Dabʿa, apparently led to morphological changes that improved their function. Thus, the shape would have become more and more suitable for the holds of maritime ships as well as for transport logistics in general, facilitating for instance the various gestures related to their handling. Finally, the privileged relationship between Egypt and the Levant seems to have also favoured the extension of trade networks. The experience gained from the various expeditions to Egypt encouraged the seafarers to venture further west on a more regular basis. From the Late Bronze Age onwards, the first exports of Levantine amphorae reached the coasts of Cyprus and Crete as well as mainland Greece, and the concept of this new class of ceramics spread throughout the Eastern Mediterranean.
Mots-clés : Levant ; Amphora ; Canaanite jar ; Maritime transport container ; Mediterranean trade.
Déjeuner de 12h à 14h
14h - 14h30
Julien Siesse
Documentaliste scientifique, Musée du Louvre, Département des Antiquités Égyptiennes.
Permanence et mutations dans la région de la Première Cataracte à la fin du Moyen Empire : l’apport des sources épigraphiques et de la prosopographie à l’étude de la porte méridionale de l’Égypte.
Frontière Sud traditionnelle de l’Égypte, carrefour de biens et de personnes, lieu d’exploitation de carrières, base de lancement de campagnes militaires et d’expéditions minières en Nubie, l’importance stratégique de la région de la Première Cataracte ne se dément pas au Moyen Empire. Elle atteint même son apogée à cette époque sous l’impulsion de la monarchie et de ses relais locaux, les gouverneurs d’Éléphantine. L’établissement de la nouvelle frontière méridionale de l’Égypte par Sésostris III dans la région de Héh, au sud de la Deuxième Cataracte, marque une nouvelle étape dans l’histoire de la Première Cataracte. À partir du corpus des inscriptions rupestres de la région d’Éléphantine et des exvotos du sanctuaire d’Héqaib, et en s’appuyant plus particulièrement sur l’analyse des titres qui y sont mentionnés, cette communication s’attachera à étudier l’évolution du rôle de cette région à la fin du Moyen Empire et les répercussions administratives, économiques, cultuelles et sociales de l’annexion de la Basse Nubie. Il s’agira d’abord de mettre en évidence la continuité et les ruptures dans l’administration et l’exploitation des ressources locales entre la fin de la XIIe dynastie et la fin de la XIIIe. Ces évolutions seront ensuite mises en regard avec les transformations cultuelles qui accompagnent les projets royaux mis en œuvre dans les sanctuaires locaux, autant de motifs qui peuvent expliquer la présence sur place de fonctionnaires et d’artisans issus des institutions et des ateliers de la Résidence, ainsi que celle de quelques membres du clergé de la région Memphis-Fayoum. On tentera aussi d’éclairer le rôle de certains hauts fonctionnaires de l’administration centrale dans la mise en valeur de la Basse Nubie, et notamment celui des directeurs des champs, particulièrement bien attestés à Éléphantine à la fin du Moyen Empire. Les conséquences de la perte de contrôle de la région au bénéficie du Royaume de Kouch, pendant une grande partie de la Deuxième Période intermédiaire, et les conditions de sa reconquête seront enfin analysées.
Mots-clés : Première Cataracte ; Fin du Moyen Empire ; Carrières ; Prosopographie ; Nubie.
14h30 - 15h
Serena Esposito
Chercheuse associée, Sorbonne Université, Orient & Méditerranée (UMR 8167), Équipe Mondes pharaoniques.
Navigateurs ou bâtisseurs ? Mobilité, fonctions et hiérarchie des bateliers-marins dans l’Égypte du 3e millénaire av. J.C.
La documentation égyptienne du 3e millénaire offre un très large panel de titres d’officiers navals recrutés par l’autorité royale afin d’accomplir des voyages de long et moyen cours. Il s’agissait d’un personnel recruté périodiquement pour divers types de missions : opérations militaires et commerciales, exploitation des ressources minières du Sinaï et du désert Oriental ainsi qu’activités expéditionnaires vers les oasis du désert Libyque.
La présence de titres administratifs dans des contextes aussi variés pose alors question. Pourquoi recruter des navigateurs pour extraire des ressources minières ou diriger l’administration des oasis ? Au travers d’une étude prosopographique, cette communication propose une remise en contexte du rôle de cette catégorie de fonctionnaires dont les compétences dépassaient largement l’action de naviguer.
Les rapports hiérarchiques montrent que certains bateliers-marins pouvaient encadrer d’entières opérations et exercer une autorité sur d’autres catégories d’officiers présents à bord des équipages. Inversement, les navigateurs étaient souvent soumis à l’autorité d’autres types de cadres lors de missions terrestres, fluviales et maritimes. Notre objectif est donc d’illustrer les relations horizontales entre les différents officiers de la marine et leurs liens verticaux avec les hautes institutions de l’État. Le bilan de cette analyse montre une correspondance parfaite entre l’organisation des navigateurs et le système hiérarchique adopté par les bâtisseurs des tombes royales et des hauts fonctionnaires. Le déplacement de marins et bateliers illustre alors la mise en place de stratégies efficaces, optimisées pour affronter des conditions de voyage nécessitant d’une logistique rigoureusement programmée.
Mots-clés : Navigation ancienne ; Prosopographie ; Administration de l’Égypte ancienne ; Mines et carrières.
15h - 15h30
Cristina Alù
Membro della missione di Wadi el-Hudi, Ricercatrice associata, Università di Pisa, Dipartimento di Civiltà e Forme del Sapere.
Desert guides and mediators: the auxiliary personnel of mining expeditions in the Eastern Desert and South Sinai.
Since the Early Dynastic, ancient Egyptians were habitual visitors to the harsh and inhospitable desert territories. The dangers they had to face were diverse and frequent, mostly in reaching mining locations where they have to settle for a while to recover all the necessary resources. Difficulties were due not only to the nature of the landscape, the presence of wild animals, and the scarcity of water and food supply but also to the presence of semi-nomadic populations, local or neighbouring, with whom they competed for the exploitation of the mines. Egyptian expeditions must, therefore, have envisaged specific strategies, sometimes of negotiation, sometimes of defence in their logistical organisation and staff composition. In the vast majority of cases, Egyptian mining inscriptions attribute the success of their expeditions solely to the favour of the gods and the political skills of the king. It is, however, very likely that expeditions were largely facilitated by the guidance and intermediation of auxiliary figures, often local to the desert, experts in shortcuts and easier routes, as well as being in charge of protecting the circulation of people and materials.
The paper aims to investigate the logistical, diplomatic and defensive role of these figures within the Pharaonic mining expeditions especially during the Middle Kingdom, through the archaeological contextualisation of epigraphic and iconographic sources from different areas of the Eastern Desert and South Sinai.
Mots-clés : Eastern Desert ; South Sinaï ; Mining Expedition ; Guides ; Mediators.
Pause de 15h30 à 16h
16h - 16h30
Mathilde Prévost
Chargée des formations scientifiques à l'Ifao, Chercheuse associée à Sorbonne Université,, Orient & Méditerranée (UMR 8167), Équipe Mondes pharaoniques.
What equipment for the transportation by donkeys? Analysis of data from the Old Kingdom to the New Kingdom.
The donkey is one of main means of transportation of goods in Egypt during the Pharaonic times. It is used for carrying heavy loads both on short and long distances. The iconography and texts insist on the nature of the goods thus carried, but are less loquacious about the equipment that made the transportation possible. Indeed, the loads cannot just be dropped on the back on the animal: some material is necessary to fasten and stabilize them.
The speaker proposes to review the elements of this equipment, and their possible evolution from the Old Kingdom to the New Kingdom, through iconographical, textual and archaeological sources.
The iconography shows different kinds of containers carried by the donkeys, mainly bags and panniers. Their variety is such that it is difficult to identify them among the archaeological material. Goods can also be transported in other containers, such as jars or skins.
The complete harness fixing the load is composed of belly girths, a breast girth and a crupper. Its different parts are rarely all represented in iconography, though they are all necessary in order to be efficient. A blanket protects the back of the animal from the frictions perpetuated on the skin by the containers and the straps.
One can wonder if Egyptians would use furthermore a more solid and rigid gear for retaining the goods, like a packsaddle. The iconography is not clear on this point, but several words could refer to a kind of packsaddle, or possibly to a saddle – which raises the question of the existence and frequency of donkey riding in Ancient Egypt.
Mots-clés : Ancient Egypt ; Land transportation ; Donkey ; Equipment ; Riding.
16h30 - 17h
Simon Delvaux
Chercheur indépendant.
La palanche. Un instrument de transport du quotidien.
La palanche était un outil de transport indispensable dans la vie quotidienne en Égypte antique. Elle était utilisée dans divers contextes, allant du transport de mobilier funéraire à l'approvisionnement en eau ou en matières premières. Ainsi, bien qu’il y ait une présence discrète, le porteur de palanche s'avère être fréquemment figuré dans les scènes des tombes et mastabas.
Au travers de ces représentations – datant majoritairement pour cet exposé de l’Ancien Empire à la Deuxième Période intermédiaire – il sera dans un premier temps question de savoir ce qui était transporté à l’aide de la palanche et comment les anciens Égyptiens procédaient. Nous nous intéresserons ensuite aux postures adoptées par les porteurs lors du transport et nous verrons si la nature du chargement pouvait influencer la manière dont la palanche était utilisée puis nous nous interrogerons sur les possibles innovations technologiques apportées à ce mode de transport.
Enfin, nous étudierons la palanche en tant qu'élément du trousseau funéraire en nous appuyant sur des exemplaires provenant de différents sites archéologiques. Puis, grâce à celles retrouvées dans deux tombes de Deir el‑Medina – aujourd'hui conservées au Musée du Louvre et au Musée Égyptien du Caire – nous tenterons de déterminer quel type de porteur étaient leurs propriétaires et d’élucider quel usage ils en faisaient au quotidien.
Mots-clés : Palanche ; Transport terrestre ; Représentations ; Innovations technologiques