La peinture métaphysique de Giorgio de Chirico et Carlo Carrà , voire d'Edward Hopper ...  puis ...

Le regard  métaphysique  du PARAPLUYCHA :

et ....        en  particulier de   GEORGES  MIMIAGUE :

ENTRETIEN :

JUNGLE __ Tes toiles peuvent facilement dérouter par leur trouble alliance d'hyperréalisme et d'onirisme. Si on ajoute le terme de surréalisme dans ce petit jeu , comment le place tu dans ta démarche ?

Georges MIMIAGUE __ L'hyperréalisme ce peut être la fascination , le culte de la réalité dans laquelle nous baignons journellement, et dans laquelle nage plus précisément l'américain. Vision exacerbée du monde de la consommation . Ce pourrait être aussi le réalisme poussé en un tel point d'acuité qu'il en deviendrait surréel . ( ... ) Sur les chromes peints des pare-chocs américains , mon esprit bute. Dans son ensemble la peinture hyperréaliste m'apparaît plus comme une peinture de surface . J'ai voulu, moi, suggérer derrière l'aspect des choses une profondeur pénétrable, inciter à la rêverie.  (...)

Ce n'est pas dans la réalité que j'ai trouvé certains agencements, ou ces objets dont la fonction échappe. Je les ai conçus avec toute une déraison minutieuse. Mais ils prennent leur place dans le paysage au milieu d'éléments quotidiens ou universels par la précision de leur image, de leur volume, l'insistance qu'ils mettent à être là. Tout cela est-il étranger au surréalisme ? 

Extrait  d'ENTRETIEN , janvier 1983, revue JUNGLE n°6.