Réunion Publique 7 janvier

REUNION PUBLIQUE du 7 JANVIER : NOUS AVONS MARQUE des POINTS !

Terzéo a sorti l’artillerie lourde pour cette réunion : une « armée » d’experts, les gros pontes des actionnaires ! C’est dire si le rapport argumenté et très technique élaboré par le collectif du pays de Meaux dont nous faisons partie intégrante les avait remués et turlupinés.

Et à raison, car la réunion n’a pas permis à cette armada de s’en tirer à son avantage, au contraire elle s’est plutôt mal dépatouillée face aux démonstrations qui ont fusé dans le public.

S’il fallait un seul exemple de la pitoyable prestation de la bande à Terzéo, relatons celui-ci. Un de ces éminents experts, s’évertuant à convaincre l’auditoire que le projet était anodin, après avoir, toute honte bue, contester que le terme de dangereux soit approprié au projet de plate-forme qu’il défendait, s’est fendu d’un « il n’est dangereux que pour l’environnement » (sic) ! Les bras nous en tombent ! Inutile de dire la réaction des quelque 300 personnes présentes dans la salle (une bonne cinquantaine n’avait pas trouvé de siège mais est restée stoïquement présente pendant les deux heures de la réunion).

Autre exemple de l’approche de Terzéo dans toutes ses composantes. Un responsable de Colas Normandie, que l’on avait déplacé spécialement à cette occasion, agacé par les questions très techniques posées, les a dédaigneusement remisées au placard, car il se demandait bien qui au sein de l’assistance pouvait bien les comprendre ! Rien d’étonnant qu'il ait eu une attitude aussi méprisante, quand on se souvient que dans le rapport Terzéo, la population locale est décrite comme sous-développée. Bref, nous serions les demeurés et les neuneus de l’Ile de France !

Lors des débats, toutes les réponses ont été à l’avenant, dilatoires, non convaincantes, à côté de la plaque, non argumentées, au point que Jean-François Copé, pourtant fidèle à lui-même et quelque peu provocateur à l’égard des opposants les plus marquants au projet, a fini par dire qu’en l’état, il ne voyait pas comment il pourrait donner un avis sur le sujet.

Il n’aurait pas fallu beaucoup insister pour qu’il ajoute l’adjectif favorable à son objection. En clair il a été à deux doigts de dire qu’il ne pouvait pas, en l’état, donner un avis favorable ! Une sacrée évolution quand on sait ses prises de position jusqu’alors.

En conclusion, il s’est engagé à organiser une nouvelle réunion d’ici deux mois. Mais ne nous leurrons pas pour autant, il a confirmé ses deux préalables, la dépollution du site de la sucrerie et la question de l’acheminement des déchets. Ce qui veut bien dire qu’il ne remet pas réellement en cause le projet, seulement des modalités.

Même s’il a osé une question que nos deux collectifs ne cessent de marteler : pourquoi le choix de ce site ? Les réponses de Terzéo (il s’agit d’une friche industrielle, présence des voies d’accès, disposition d’eau sur place, entreprise locale Seine-et-Marnaise) ne doivent pas être reçues comme des éléments clefs et déterminants. En effet, rappelons-le, nous sommes en site urbain, ce qui pose des questions de santé publique et va à l’encontre du principe de précaution.

Bref, l’action de la population avec les deux collectifs de Villenoy et du pays de Meaux, et la capacité de ce dernier à produire des analyses et des études mettant à mal les dires de Terzéo, ont permis de marquer des points.

Rien pour autant n’est encore gagné. A l’évidence, au-delà de la période de l’enquête publique qui se termine le samedi 14 janvier, il y aura encore des batailles à mener et à gagner.

D’ores et déjà, nous invitons toutes celles et tous ceux qui ne l’auraient pas encore fait à faire part de leur hostilité à ce projet en inscrivant leurs observations argumentées sur le registre du commissaire-enquêteur. Soit lors de ses deux dernières permanences à la mairie, le mercredi 11 janvier de 14 H 30 à 17 H 30 et le samedi 14 janvier de 9 H 00 à 12 H 00, soit à n’importe quelle heure des jours d’ouverture de la mairie. En tout état de cause d’ici le samedi 14 janvier, dernier délai.

Vous trouverez l’aide nécessaire sur notre site :

http://nonauxdechetsavillenoy.com/

L’erreur serait que nous nous laissions endormir par la durée, car cela va encore durer. Ou au contraire que nous considérions que l’enquête publique met un terme à l’action citoyenne qui a été initiée.

La mobilisation doit encore s’amplifier, plus nous serons nombreux, plus nous serons forts et plus nous serons en mesure d’empêcher la réalisation de ce projet de décharge de déchets dangereux - n’en déplaise à Terzéo - à proximité d’habitations et d’un centre Natura 2000.

L’AVENIR SERA CE QUE NOUS EN FERONS, NE RELACHONS PAS NOTRE DETERMINATION et RESTONS MOBILISES TANT QUE NOUS N’AURONS PAS EU GAIN de CAUSE !