CONFINEMENT, CONNAIS PAS !

CONFINEMENT, CONNAIS PAS !

En pleine période de confinement, le préfet a signé un arrêté autorisant la destruction d’habitats d’espèces protégées, autrement dit favorisant l’implantation d’un centre de traitement et de stockage de déchets dangereux sur les communes de Villenoy et Isles-les Villenoy (projet Terzéo).

Projet pour lequel son prédécesseur avait donné le feu vert, mais que l’association M.A.R.N.E. avait dans la foulée contesté en intentant un recours auprès du tribunal administratif de Melun, recours en cours d’instruction.

Pour celles et ceux qui pouvaient encore "rêver" à un tournant dans le dossier Terzéo avec le changement de préfet, le retour sur terre n'en est que plus dur. Décidément, Pouvoirs Publics et Terzéo marchent main dans la main et s’entendent comme larrons en foire !

Sans la moindre vergogne, fraîchement nommé, faisant fi du confinement sanitaire, ce « dignitaire » de l’Etat s’est donc empressé d’exploiter une situation inédite, sachant que les réactions seront « muselées »par la force des choses.

Il argue qu’une partie des critiques émises par le CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) auraient été prises en compte et que le projet Terzéo relèverait d'une « raison impérative d'intérêt public majeur » (en clair le Grand Paris, la Seine-et-Marne Nord étant tout juste bonne à servir de dépotoir).

Arguments plus que tendancieux pour ne pas dire fallacieux, puisqu’il n’est pas tenu compte des surcapacités existantes en Ile de France en matière de traitement des terres polluées et qu’on s’assoit allègrement sur le fait d’ajouter une pollution à une autre pollution, soi-disant pour mieux la traiter !!!

De même, curieusement il est avancé l’argument choc, celui qui tue : l’intérêt public majeur impératif, alors que jusque-là toute la stratégie Terzéo, validée par la préfecture, consistait à prétendre que des mesures compensatoires étaient inutiles, justement pour éviter de démontrer la nécessité impérieuse et l’intérêt public majeur.

Curieux, non, cette volte-face, pour mieux donner un coup de poignard dans le dos ?

En tout état de cause, une véritable provocation, alors que la grande majorité de la population du bassin meldois, plus de 100 000 habitants, ne veut pas de ce projet Terzéo et que la totalité des 15 communes impactées a émis un avis défavorable.

L’association M.A.R.N.E. qui a su fédérer autour d’elle toutes les oppositions et qui a donc intenté un recours auprès du tribunal administratif de Melun, vient de mettre en ligne une pétition pour appeler à s’opposer à la destruction d’habitats d’espèces protégées, ce qui revient purement et simplement à les sacrifier sur l’autel de "l’intérêt public majeur".

Nous vous appelons à signer cette pétition et à la faire signer massivement autour de vous. Pour ce faire, rendez-vous sur le lien : http://chng.it/QJsMjPjvQR


SIGNEZ et FAITES SIGNER MASSIVEMENT la PÉTITION en LIGNE de M.A.R.N.E.pour REFUSER la DESTRUCTION d’ESPÈCES PROTÉGÉES et d’HABITATS d’ESPÈCES PROTÉGÉES