Sorties 2024

Sortie plateau de Saugué  (Gavarnie) (65)

Dimanche 23 juin 2024

Le temps n'était pas clément : froid et brume pour cette sortie au plateau de Saugué. La balade prévue dans le vallon du gave d'Aspé n'a pu être effectuée, le groupe a préféré rester sur le plateau bénéficiant de belles éclaircies et d'un aperçu sur le Cirque de Gavarnie, malheureusement couronné de nuages toute la journée. 

Après un topo sur la géologie du site de Gavarnie proposé par Pierre-Yves nous avons parcouru le plateau, profitant des fleurs, de quelques papillons courageux et toujours à l'affût, nous avons pu faire de jolies observations : lézard vert, vautours, gypaète ...

Petite vidéo de 15 mn très bien faite et simple sur la géologie du site Pyénées Mont Perdu : https://vimeo.com/112795337

Séjour en Espagne 

du 8 au 12 mai 2024

C'est à Isaba, village de la vallée de Roncal, derrière la Pierre Saint Martin, que nous retrouvions nos amis basques-espagnols. Le temps était de la partie et Dan nous avait préparé un programme bien rempli. Entre Isaba, Fago, Anso et Burgui nous sommes allés de découvertes en découvertes dans des cadres magnifiques. Les plus courageux ont même pu faire trempette dans les rios ...

But principal du séjour, l'Isabelle, grand papillon de nuit, absent en France, ne nous a pas fait faux-bond et nous avons pu à loisir admirer ce merveilleux papillon.

Un grand merci à nos amis espagnols pour toutes ces observations, pour leur entrain et leur bonne humeur.

Montage vidéo sur Youtube :  https://youtu.be/0vGb8zXjxRk

Suivi de la Chouette de Tengmalm (31)

le 28 avril 2024


Malgré une météo pas très agréable, nous nous retrouvions à 14 membres à la cabane d'Arguenos sur le massif de Cagire. Le but de la journée était de ratisser le secteur forestier en examinant du mieux possible les troncs afin de repérer ceux, percés par les pics, susceptibles d'héberger la Nyctale de Tengmalm. Notre participation à la recherche, l'étude de cet oiseau et de son biotope pyrénéen s'est fait en relation avec notre collègue Pauline, chargée de mission Natura 2000 pour la communauté de communes concernée.

Nous étions accompagnés par Philippe, garde responsable du secteur forestier. Outre sa responsabilité en matière de gestion forestière, il est également responsable comme tout agent de secteur de sa biodiversité. Le but commun à tous est de mieux connaître cette petite chouette de montagne afin de protéger au mieux le secteur où elle est présente. A terme, cela peut emmener à une gestion forestière domaniale générale en adéquation à sa préservation comme cela se fait déjà pour les secteurs à Grand Tétras...

Le grattage de la base des troncs troués afin d'imiter l'ascension de la martre dénicheuse n'a eu pour résultat que d'inquiéter un écureuil squatteur qui, intrigué, sortit de son repère. Même si le nid de l'oiseau n'a pas été repéré dimanche, nous avions découvert sa présence il y a 2 ans et nous avons suivi son chant et repéré son grand domaine au cours des mois de mars et avril.

La présence locale d'une importante population de campagnols et autres petits mammifères, source déterminante de nourriture, et un milieu forestier mixte parsemé de nombreuses clairières constituent un terrain de chasse favorable. La recherche de milieux similaires pourraient aider à sa découverte dans d'autres lieux.

Découverte de la lande de Capvern (65)

le 6 avril 2024

Nous nous retrouvions une dizaine pour une balade de découverte principalement ornithologique sur la lande de Capvern. Jean-Paul, l'ami de Chantal nous accueillait à la sympathique cabane des chasseurs. Après des discussions sur le lieu, la gestion de la lande..., nous partions en deux groupes à la découverte du site. Nous traversions de grandes étendues plus ou moins marécageuses entretenues par broyage car les saules, les ajoncs  auraient tôt fait de coloniser la lande. Nous admirions avec satisfaction le chant des alouettes en vol, cet oiseau nichant au sol et devenant rare chez nous. Plusieurs bécassines des marais s'envolaient sous nos pas et le traquet pâtre nous observait du sommet des piquets de clôtures. Le bruant jaune  émettait son grésillement régulier au travers des haies, demeurant invisible à l'observateur. Les grenouilles vertes et rousses, plongeaient lestement dans les ruisselets et flaques qu'occupaient par ailleurs les larves de salamandre, les tritons palmés, les gyrins. Sur certaines parcelles abondaient les narcisses trompette, sorte de petites jonquilles des zones humides. Jean-Paul nous conduisait à travers une ancienne forêt plantée d'immenses arbres exotiques jusqu'à son orée où un spectacle nous attendait : le bouquinage d'un couple de lièvres décrivant des boucles dans la prairie. Nous rejoignions deux lacs, halte hivernale des migrateurs. Là nous pouvions y observer les foulques, les colverts et leur progéniture, la grèbe castagneux , une grande vipère aspic ce qui fit fuir momentanément une partie de la troupe. 

Nous finissions le circuit, survolé par les milans et crécerelles et regagnions la cabane pour y partager nos victuailles dans une ambiance chaleureuse égale à elle-même.

C'était une très chaude journée accompagnée du vent de sud mais bien agréable. Une belle ballade sans beaucoup d'observations. C'était tôt en saison pour profiter de la botanique et entre deux pour l'avifaune. En effet, les migrations hivernales étaient derrière nous et les retours printaniers des cailles, loriots, tourterelles des bois... pas encore effectués. A chaque saison son intérêt. 

Samedis en Comminges (31)

2 mars 2024

 15 participants + 3 animateurs + 2 cuisinières ...  Un diaporama sur la Mourère rouge et son inventaire naturaliste et un quiz photo ludique permettait d'établir 3 groupes de niveaux de compétences ornithologiques pour aborder le terrain. 

 2 groupes partaient sur le terrain, 1 groupe de néophytes restait aux abords du hameau sur les espèces commensales en observant les anciens nids encore visibles (Hirondelle de cheminée, rouge-queue noir, Gobe-mouche gris, troglodyte). 

La journée n'était pas trop favorable à l'observation, la mauvaise luminosité offrait que des vues à contre-jour et les oiseaux n'était pas d'une activité débordante. Le Cincle plongeur était en vedette et nous en avons profité pour voir les indices impressionnants de la présence et prédation des loutres.  

La journée se terminait autour d'une petite exposition où étaient mis en évidence les différences morphologiques des oiseaux (becs, pattes, plumes...), liées à leurs mœurs, leurs régimes alimentaires (grimpeurs, prédateurs, granivores, insectivores, carnivores...). Quelques nids spécifiques en architecture et composition étaient également exposés et commentés.

9 mars 2024

Nous étions 10 pour cette journée d'observation. 

Le ballet des pigeons bizets et des choucas familiers nichant dans la petite tour du centre de Beauchalot nous a enchanté. Moineaux domestiques, moineaux friquets, verdier... étaient également de la partie. Après avoir observé dans la plaine les cigognes, grandes aigrettes, le rapide passage de l'élanion blanc, une héronnière..., nous découvrions le grand lac de Beauchalot, ses foulques, cormorans, goélands, grèbes huppée, colverts... plusieurs tortues qui pointaient leur nez en surface, le chant de la bouscarle de Cetti... L'ouverture de la pêche a malheureusement gâché l'espoir d'observer les oiseaux qui habituellement peuplent les rives de la Garonne.  

16 mars 2024

La présentation vidéo en salle des oiseaux grimpeurs et de leurs différenciation effectuée, nous prenions la route du massif du Cagire ; départ de la piste  menant du parking de la Couage à la cabane d'Arguenos. 

Mis à part un Pic noir entendu distinctement sur le retour, peu de pics se manifestèrent au loin ne permettant pas leur observation. C'est l'avifaune restreinte inféodée à la hétraie-sapinière qui capta alors notre attention. Ainsi, nous observions une importante population de mésanges à tête noire,  roitelets huppé et triple bandeau, grimpereaux des jardins et des bois, sitelles ... 

Au cours de la pause casse-croûte dans la prairie clairière de la cabane d'Arguenos, la chouette de Tengmalm se manifesta alors et certainement un grand-duc au loin. Mais lelle ne lançait que quelques notes répétitives entre d'interminables intervalles.  

En chemin pour rejoindre le groupe, un détail au pied du massif rocheux calcaire dominant la piste attira l'attention des retardataires. Photos et vidéos zoomées révélèrent la présence ignorée d'un jeune mouflon ? Nous tacherons de communiquer l'info et d'essayer d'en savoir plus sur l'origine de sa présence ici. 

23 mars2024

Malgré un temps maussade et un brouillard occultant le paysage, nous nous retrouvions tout d'abord une quinzaine au Portillon de Coulédoux (31).        Serge et Ginette quant à eux montaient directement à la cabane de Couaux de Portet d'Aspet pour acheminer une partie des sacs et de la logistique. L'ornithologie était mise de côté ce jour pour se concentrer à la recherche des mues des cerfs (bois) 

Nous convergions vers 13 heures à la cabane avec une belle récolte d'une dizaine de bois fraichement tombés ou anciens révélés par le tassement hivernal de la végétation. Le massacre crâne cornu d'un beau 10 cor décédé venait couronner l'exposition devant la cabane.  

Restant sur leur faim, Loïc, Kylian et trois amis remontaient dimanche au Tuc Desse pour éplucher la zone non prospectée la veille. Ils relevaient pas moins de 10 bois. Incroyable récolte sur deux jours d’une vingtaine de bois !

30 mars 2024

Rendez-vous à Cier-de-Rivière où nous nous retrouvions dans la salle du Conseil Municipal généreusement cédée par les Conseillers qui devaient s'y réunir ... Merci à eux ! 

Nous commencions par la mise en place commentée d'une "expo" : nids , ...  Les grandes fenêtres donnant sur une cour arborée, nous admirions le Pic épeiche les mésanges, le rouge-queue. Puis nous partions déambuler dans Cier, village au vieil habitat soigné où les jardins, vergers, grands arbres offrent un habitat privilégié à de nombreux oiseaux: merles, fauvettes, pinsons, chardonnerets, mésanges, troglodytes, verdiers, rouges-queues, grimpereaux, moineaux, tourterelles, pigeons ramiers... et même les premières hirondelles. Le tout, survolé par les milans noirs et royaux, les buses, le passage rapide du crécerelle et même par un vol tournoyant de vautours.

Venait alors le moment d'aborder le sujet phare de la soirée: l'étude de nos 9 rapaces nocturnes pyrénéens. Un rapide diaporama/débat décrivait alors ces oiseaux mythiques. Rejoints par Jean-Paul, ornitho-fauconnier et par Pauline, nous prenions au crépuscule trois véhicules afin de tenter de découvrir aux alentours, quelques uns de ces oiseaux de nuit.

La chance était avec nous: un ciel étoilé, un peu de luminosité et surtout une soirée ou nos amis emplumés était en effervescence. Un premier couple de hiboux moyen-ducs adulte nous enchantait puis au cœur du village de Pointis-de-Rivière une chouette chevêche se montrait poussant ses cris. Deux et peut-être trois hiboux moyen-duc immatures étaient également repérés poussant leurs cris aigus et plaintifs.

Puis nous rejoignions St Jean de Valcabrère où nous entendions le cri de la chevêche et les hululements des hulottes. Sur le chemin, l'effraie passait devant les phares de l'auto de tête. De retour, Jean-Paul et Jean-Marc nous entretenaient alors, dans une ambiance chaleureuse informelle sur la gente-ailée nocturne, leurs mœurs, leurs régimes alimentaires ... 

20 avril 2023

Le rendez-vous était donné à la salle de réunion de la mairie de Sauveterre de Comminges, prêtée gentiment par M le Maire. L'objectif de la prospection était la recherche de toiles (tentes) des chenilles grégaires d'un rare petit bombyx, la laineuse du prunellier  pour seconder Pauline dans sa mission Natura 2000 au sein de la Com-com  Pyrénées haut-garonnaises. 

Il était évident que la tache serait difficile à pénible. Il était convenu que toute observation autre intéressante serait la bienvenue.

Malgré une recherche assidu dans la multitude d'aubépines et prunelliers (plantes-hôtes) rencontrés, les chenilles demeuraient introuvables. Seules celles de Bombyx à livrée et d'Hyponomeutes nous firent espérer un instant leur découverte.

Mais la journée radieuse nous offrait de nombreuses belles observations naturalistes dans tout les domaines:  des fritillaires des Pyrénées et des orchis (mâle) en sous bois. Un lapiaz sculpté par la dissolution du calcaire, des globulaires, le jasmin jaune, des ophrys mouche. La punaise arlequin, les ascalaphes  etc ...  la traversée dans le ciel de l'aigle botté phase blanche. De nombreux papillons dont beaucoup de flambés et machaons patrouillaient en mode hill-topping.

Chouca

Jeune mouflon ?

Massacre de cerf

Moineau

Chardonneret

Chouette Hulotte

Bombyx à livrée

Hyponomeute