Le supporter ultra n’est pas que supporter, il vit pour son club. La semaine, il prépare les animations du week-end, et le week-end, il rejoint soit son stade, soit se déplacent à plusieurs heures de route, qu’il s’agisse d’un match de Coupe de France contre un petit club sans aucune tribune, ou un match de Coupe d’Europe comme à l'époque. Avec une écharpe autour du cou évidemment, aux couleurs du club et de la ville, mais aussi à l’effigie de leur tribune ou de leur groupe qui chante qui met de l’animation dans un stade, on retrouve toutes les catégories sociales dans les ultras (banquier, avocat, agents municipaux, plombier, etc.) un ultra fera aussi les déplacements pour supporter son équipe à l’extérieur. Il contribue à la vie d’une association de supporters, en résumer un ultra est un fanatique, il arrive en général 3 heures avant le match pour mettre en place leur bâche, leur Tifo prévu au coup d'envoi et à la fin du match pour ranger le matériel, pendant le match, ils sont guidés par un kapo pour l’animation en tribune bien souvent, il ne regarde pas tout le match ! Ils ne sont pas forcément attirés par les noms de joueurs en général, comme un supporter lambda, il supporte surtout le maillot (peu importe qui est dedans.) et le logo du club ainsi que les couleurs de la ville… Qui sont prêts à défendre coûte que coûte en donnant de la voix. Pour schématiser, ils sont toujours là ! La passion extrême à l’état pure, ils peuvent être déçus de la performance des joueurs, ou des méthodes employées par le coach ou les dirigeants, ils se font entendre dans les bons ou mauvais moments, mais il ne faut jamais cacher ses couleurs, ne jamais se dire « s’ils continuent comme ça, j’arrête de les suivre ». Un club de football, ses supporters. Les joueurs et dirigeants passent, les fans restent. Les ultras ont une vision des choses bien à eux ! Leur slogan ”Liberté pour les ultras” dans les années antérieures certains déplacements étais un peu chaud quand il s’agissait de défendre les bâches ou écharpes de son groupe, comme il était plus facile de les prendre à d’autres clubs de supporters à domicile. C’était plus ou moins de bonne guerre. À ne pas confondre avec les hooligans.

Comportements hostiles : les insultes dans les stades font partie du folklore de ce sport, c’est ce qui en fait un sport populaire – non pas que tout ce qui est populaire est forcément grossier, mais après une dure semaine de boulot, tu as envie de te lâcher, donc tu balances des insultes ou tu chambres l’adversaire sans forcément le penser, soit pour te défouler, soit pour les faire sortir de leur match ou par déception et frustration d'avoir perdu, il ne faut surtout pas manquer le derby.