Nos motivations


L'association a pour but de rompre l'isolement de chacun 

et de faire converger les talents pour réfléchir et agir collectivement.


Nous faire entendre 


Il s’agit, pour les membres fondateurs et les  adhérents, de se regrouper afin de présenter nos doléances collectives qui ne sont pas entendues individuellement.  

Nos protestations portent sur  les nuisances nombreuses, récurrentes, anciennes et tolérées des free/rave parties qui se déroulent de plus en plus régulièrement sur le territoire du Parc naturel régional du Haut-Languedoc.

Ces manifestations portent un réel préjudice à l'accueil touristique et à l'agro-pastoralisme qui sont, avec la forêt, les fondements de l'économie de la région.  Toutes trois sont concernées.

Nos activités professionnelles sont un réel atout pour la valorisation des valeurs promues  par le Parc naturel régional du Haut-Languedoc dans lesquelles les habitants sont extrêmement investis.

Face à cela, alors que nous contribuons à la mise en valeur et à la protection de ce territoire, nous sommes confrontés à des free/rave parties plus ou moins importantes (souvent organisées au pied des éoliennes).  Ces "évènements festifs à caractère musical" se déroulent du vendredi soir au dimanche soir, voire plus… et ce, de plus en plus souvent en raison de l’impunité dont elles bénéficient. Elles pulvérisent nos oreilles et celles de nos voyageurs qui viennent ici pour randonner, profiter de la nature, apprécier le calme et le silence. 


Non contentes de détruire nos oreilles ces manifestations mettent en danger :

- les piliers économiques de la région : l'accueil touristique, l'agro-pastoralisme et l'activité forestière

- la santé physique et psychologique des habitants et des voyageurs 

- l’environnement par les risques d’incendie, les pollutions (déchets, déjections), et évidemment le bruit qui dérange non seulement les hommes mais aussi la faune et l'avifaune. 

 

Cette association est le fruit de plusieurs constats : 

La législation n'est pas appliquée, 

Les arrêtés du Préfet ne sont pas respectés, 

Les Maires sont dépassés et/ou impuissants, 

Les force de l'ordre sont insuffisantes et limitées dans leurs possibilités pratiques et  juridiques d'intervention.


Faire cesser les nuisances sonores

Il n'y a pas de saison pour voir éclore ces rassemblements et se regrouper des centaines voire des milliers de raveurs sur un nouvel espace détecté par les organisateurs ou sur des lieux qu'ils pratiquent régulièrement et où ils savent ne pas être inquiétés. Ces lieux sont connus

La nuit venue, organisateurs et raveurs s'installent  pour 24, 48 ou 72h de musique techno non stop. 

La free-party organisée du 11 au 14 novembre 2022 sur les communaux de Ferrals les Montagnes a été entendue à près de 10km et ce sont au moins 500 habitants qui ont été impactés par le bruit durant 72 heures.

Faire cesser les pollutions environnementales

Faire cesser l'injustice


En tant que citoyen(nes), nous sommes tenus de respecter des contraintes administratives qui nous sont imposées par l’Etat, telles que :

-          Déclaration et demande d’autorisation pour les fêtes de village

-          Arrêt des festivités imposé à certaines heures de la nuit

-          Paiement de droits de diffusion musicale à la SACEM

-          Interdiction de faire des feux et des barbecues

-          Paiement de taxes de séjour aux Communautés de communes

-     Paiement de taxes d’ordures ménagères aux Communautés de communes

-          Respecter les règles de l’assainissement sanitaire pour les déjections et les eaux usées (SPANC)

Pour tout cela, la population du parc doit payer ou est verbalisée


Rien de tout cela n’est demandé aux organisateurs et aux participants de ces manifestations.

-          Ils s’installent quand ils veulent

- Ils s'installent où ils veulent éventuellement sur des sites naturels qui, pour certains, sont protégés

-          Ils font fi des risques d’incendie (barbecues, cigarettes, branchements de systèmes électriques…) qui sont majeurs dans nos zones forestières et pastorales, surtout à la période estivale

-          Ils ne paient aucune taxe de séjour (après tout, quand ils sont 1000 pendant 2 ou 3 nuitées, cela fait quand même une certaine somme, même au tarif "terrain de camping")

-          Ils ne paient pas le recyclage de leurs ordures (pris en charge financièrement par les habitants de la communauté de communes)

-          Ils font commerce de substances illicites qui ne sont jamais recherchées par le service des douanes dont on remarque l’absence récurrente et flagrante.

-          Ils urinent et défèquent dans la nature (je vous laisse calculer le volume et la masse produite par 1000 personnes sur 48 voire 72 heures)

-          Ils impactent des zones de pâturages, piétinent les terres, voire coupent les clôtures, mettent les animaux d'élevage en danger 

Pour cela, c’est aussi la population du parc qui paie sur tous les plans :  financier, environnemental, économique et humain.