Port L'Isle-Adam et la zone de biodiversité

Avant d’entreprendre les travaux de construction du port, le service d’archéologie du Val d’Oise avait programmé entre 2016 et 2017 des fouilles sur cette zone qui n’avait jamais été perturbée par des constructions. Mais au préalable, il fallait sécuriser le terrain. En effet les bombardements alliés de juillet et août 1944 y ont laissé des traces ! Il a donc fallu faire appel à la société de déminage Terbis pour que les archéologues puissent travailler en sécurité (destruction de bombes non explosées).

Le projet de port à L’Isle-Adam

A la belle saison, les terrasses des nombreux restaurants sont bien remplies. Toute une vie s’est créée dans ce quartier jadis si calme ! Depuis 2022, les infrastructures du port sont entièrement terminées et le nombre de bateaux hébergés est en augmentation. 

Film de présentation du Port de Plaisance de L'Isle-Adam

Après huit mois de travaux, l’Espace de Biodiversité de la Rosière a été inauguré officiellement samedi 21 mai 2016. Au travers d’un vaste programme d’aménagement, la Municipalité a pris le parti de valoriser écologiquement, pédagogiquement et passagèrement une parcelle communale de 11 hectares située le long de l’Oise, à la hauteur de l’île encore naturelle de Champagne-sur-Oise. Une mosaïque d’habitats va être créée allant de milieux secs à humides, herbacés à arborés, pour aboutir à un site d’intérêt écologique, avifaunistique (les oiseaux), piscicole (les poissons) et floristique. Ce site sera composé principalement d’espaces herbacés (prairies de fauche et pacagées) ponctués de fourrés, de haies et d’arbres en cépée et isolés (alignements de saules têtards). Ces formations permettront la nidation éventuelle d’oiseaux peu habituels en Ile-de-France, la constitution d’une zone de halte migratoire et d’alimentation pour les oiseaux migrateurs et hivernants utilisant la Vallée de l’Oise comme axe de migration et l’apparition d’espèces végétales plus rares. La création d’un plan d’eau aménagé, avec des contours sinueux dotés d’habitats variés, constituera un lieu de nidification adapté pour les oiseaux ubiquistes telles le Grèbe huppé, la Foulque macroule ou espèce encore plus rare, le Grèbe castagneux. Les roselières à roseau commun reconstituées présenteront également un intérêt ornithologique notable, étant favorables à la nidification d’espèces paludicoles (qui vivent dans les marais) peu fréquentes. Cette structure végétale pourra également servir de dortoir pour certaines espèces migratrices de passereaux.