Dimensions de l’église
Longueur : 44 m
Largeur de la nef : 16 m
Largeur des bas-côtés : 7,5 m
Hauteur de la voute : 16 m
Hauteur du clocher : 40 m
Chapelle de la Vierge
Longueur : 12,5 m
Largeur : 5,5 m
Hauteur : 7,5 m
L’église actuelle est un monument du début du XVIe siècle, en style Gothique Renaissance qui a été commandité par le connétable Anne de Montmorency alors seigneur de L’Isle-Adam. Commencée vers 1530, elle a été consacrée le 1er octobre 1567. Le 25 décembre 1661 un violent incendie se déclare dans l’église qui sera en grande partie détruite. Le prince Armand de Bourbon-Conti participe à sa restauration. Le prince Louis-François de Bourbon-Conti avait demandé à être enterré dans cette église. Décédé le 2 août 1776, il sera enterré provisoirement dans une tombe temporaire. Son fils fera ajouter à l’église une chapelle funéraire avec crypte. Un an après le décès, le corps du prince sera transféré dans la crypte où il repose depuis. Il sera le dernier à être enterré dans l’église (l’édit de Turgot du 15mai 1776, interdisant d’enterrer dans les églises par mesure d’hygiène). Puis la Révolution apportera son lot de déprédation. Il faudra attendre le ministère de l’abbé Jean-Baptiste Grimot (1848-1885) pour que cette église retrouve son faste d’antan. Avec l’aide des architectes Roguet et Boileau, il fait surélever le clocher en 1869 (dans le style de l’église de la Trinité à Paris), à partir de 1859, il fait restaurer par le sculpteur Fontenelle, le portail endommagé à la Révolution (partie basse du Portail. Il fait remanier le sol de l’église avec retournement de pierres tombales. Plus de 500 personnes ont été enterrées au cours de siècles sous les dalles de cette église ! Le prince de Conti sera le dernier à y être inhumé. Parmi les grands travaux, il faut encore citer : la construction de la chapelle de la Vierge en 1877 et surtout, à partir de 1853, l’installation de superbes vitraux dans toutes les baies de l’église, qu’il confie au maître verrier parisien Gaspard Gsell (originaire de St Gall en Suisse). Un cimetière avait été créé autour de l’édifice depuis sa fondation. Il ne sera plus utilisé après l’ouverture en 1832 du cimetière actuel. Une plaque, à proximité de l’église, indique que la fille du peintre Honoré Fragonard, décédée à l’âge de 18 ans, a été enterrée dans ce cimetière. Derrière l’abside de l’église on trouve une colonne supportant la statue de Ste Barbe, souvenir de la présence de l’entrepôt des pompiers à proximité de l’ancienne maison des Joséphites. Une statue en bronze représentant l’abbé Grimot (œuvre du sculpteur adamois Jean-Louis Bozzi) a été placé en 1931 devant le magnifique presbytère qu’il avait construire en 1867. Le clocher actuel est doté de quatre cloches, dont la plus grosse (1000 kg) et la plus ancienne avait été offerte en 1744 par le prince Louis-François de Bourbon Conti.
1 - Des ruines de l’ancienne église de Nogent ramenées par l’abbé Grimot vers 1860.
2 - Des restes de l’ancien portail détruit par les révolutionnaires adamois. Ils ont été déposés vers 1837, à la demande de l’abbé Grimot, lors de la restauration du porche de l’église par le sculpteur Charles Fontenelle.
3 - A l’angle du portail donnant sur la Grande Rue, l’abbé Grimot a fait remplacer une statue « Ecce homo » détruite à la Révolution par une statue en pierre de la Vierge et l’enfant, réalisée par le sculpteur Charles Fontenelle en 1858.
4 - Le portail sculpté
Il est souvent attribué à Jean Bullant, le grand architecte du connétable Anne de Montmorency. Il est inscrit, sur la partie gauche qu’il a été édifié en 1537 ? Cette indication existait-elle depuis l’origine de l’église ou a-t-elle été rajoutée par l’abbé Grimot lors de la restauration de 1859 ? Si cette indication est d’origine, cela atteste définitivement de la reconstruction d’une nouvelle église autre que celle de 1499.
Dans les voussures du portail
Celles qui n’ont pas été endommagées par les révolutionnaires :
Dans la partie haute, on trouve les Vertus. On peut découvrir : l’Espérance, la Prudence, la Justice, la Vérité, la Chasteté, la foi, la Croyance. L’avant dernière représente sans doute la religion chrétienne.
Dans la partie basse, on trouve les apôtres : St André, St Barthélemy, St Jean l’évangéliste, St Thomas, St Pierre, St Philippe, St Mathieu, St Jacques le Mineur, St Simon. Enfin St Hubert, un cor de chasse en bandoulière et dont on ne s’explique pas la présence ici. La partie basse du portail restaurée par le sculpteur Fontenelle, à la demande de l’abbé Grimot en 1859, On trouve 4 statues représentant : la Mort, le Jugement, le Paradis et l’Enfer. Les colonnes cannelées qui séparent ces statues ont été également remplacées. On retrouve les anciennes sur le côté sud de l’église. Après cette présentation générale de l’église nous allons découvrir les principaux éléments du mobilier liturgique.
A l’intérieur de l’église
Avancer de quelques mètres dans l’allée centrale et retournez-vous. En dessous de la Rosace, vous allez trouver l’orgue et juste en dessous les panneaux de la tribune.
5 - Les panneaux de la tribune et l’orgue
Les huit panneaux en bois sculptés de la tribune sont du XVIe siècle, époque Henri II. L’ornementation de ces panneaux comporte des entrelacs sculptés et à la partie supérieure des anges à mi-corps tenant des instruments de musique. A partir de la gauche, le premier ange tient un cahier de musique ouvert, le second joue du tambourin, le troisième de la Viole, le quatrième de la vielle, le cinquième de l’orgue, le sixième du luth, le septième tient une partition fermée et le huitième joue de la flute. Cette composition architecturale représente de façon imagée le Psaume 150 « Louange à Yahweh au son des instruments. Ces panneaux ont été découverts par l’abbé Grimot et financés par MM. Baston et Knecht. Le 17 mars 2024 a été installé dans l’église un nouvel orgue Rieger, en replacement d’un ancien orgue qui avait rendu l’âme.
Revenez au fond de l’église et dirigez-vous vers le bas-côté nord
6- Les Fonts baptismaux Situés à l’entrée du bas-côté nord
Ils sont d’une grande simplicité. La cuve est en marbre noir de forme rectangulaire aux angles arrondis. Elle est supportée par un socle en marbre veiné de forme ovale. Elle est recouverte de deux volets en cuivre, avec bordures en feuilles d’acanthe. Ce petit monument provient de l’ancienne église Saint-Sulpice à Paris. Il a été récupéré, lors de sa désaffection pat l’abbé Grimot.
7 - L’ancienne cloche offerte par les habitants de Nogent et la statue de Ste Thérèse de Lisieux
C’est une des plus ancienne du département. Accroché sur une potence contre le mur du bas-côté nord, proche des fonts baptismaux, cette cloche fêlée a bien failli être refondue. On peut lire l’inscription « je fus faicte par les habitants de Lile Aden et Nogen 1544. ». Elle aurait été installée dans la chapelle du Prieuré St Godegrand. Lors de la destruction de ce prieuré vers 1711. Elle sera alors installée dans le petit clocher de l’église St Martin. Les révolutionnaires vont l’oublier. Elle va rester en place jusqu’en 1869, puis elle sera transportée dans le grand clocher qui venait d’être rehaussé. Fêlée, elle a failli être refondue, mais son classement aux Monuments Historiques, obtenu le 14 mai 1924, assura sa conservation.
La statue de sainte Thérèse ornait précédemment la salle patronale Ste Thérèse qui se trouvait au 3 bis rue du Dr Senlecq. Cette salle avait été inaugurée le 8 mai 1932, suite à une souscription lancée par l’abbé Mabru, curé de L’Isle-Adam. Elle va souffrir des sévices de la guerre. Une bombe va tomber sur sa toiture le 2 août 1944 et va endommager gravement la façade. Seule la statue de sainte Thérèse qui ornait le fronton est épargnée. Pour des raisons de normes de sécurité dépassées, elle sera définitivement désaffectée en 1999. La statue de Ste Thérèse sera transférée dans l’église (bas-côté nord) où de nombreux paroissiens et visiteurs viennent se recueillir et déposer des cierges.
Avancer de quelques mètres dans l’allée du bas-côté nord. Vous allez trouver sur votre droite la chaire à prêcher (qui n’est plus utilisée de nos jours. Vous pourrez en faite le tour pour en découvrir tous les détails
8 - La chaire
La nef centrale a pour unique décoration une chaire monumentale adossée au pilier du Transept côté nord. Cette chaire, dont la fabrication remonte à 1560, a été acquise par l’abbé Grimot en 1858 et financée par les paroissiens. Elle a été restaurée entre 1858 et 1860 par l’architecte Roguet. Cette œuvre est composée d’éléments de provenance différentes. La cuve avec ses lignes droites, ses angles bien marqués, ses colonnettes, la forme des inscriptions tracés au bas de chacun panneaux, rappelle le style de la Renaissance française. Alors que la rampe avec des formes arrondies se rapproche davantage du style allemand. Cette différence est encore remarquée dans la forme des lettres tracées sur la rampe et la tribune : ce qui pourrait faire supposer que la tribune est plus ancienne que la rampe.
La paroi extérieure de la cuve est ornée de huit panneaux. Les sept premiers sont composés de la façon suivante. Dans des niches décorées d’une coquille des statuettes représentent le Sauveur, les évangélistes saint Marc, saint Mathieu saint Luc et saint Jean, les apôtres St Pierre et St Paul. Le huitième panneau porte l’inscription : « 1560 Fabricata – Restaurata 1860 ».
Cette cuve est supportée par un piédestal également décoré de colonnettes et de niches. Dans ces niches sont placées quatre statuettes d’assez grande dimension représentant les quatre grands prophètes : Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et Daniel.
La rampe de forme arrondie contourne le pilier. Sept statuettes sculptées appliquées sur la paroi, servent de séparation à six panneaux de marqueterie. Elles représentent les quatre vertus cardinales : la Prudence, la Force d’Ame, la Justice, la Tempérance et les trois vertus théologales : la Foi, l’Espérance et la Charité.
Un abat-voix (ou abat-son) de forme hexagonale, surmonté de l’ange du Jugement dernier, est fixé au pilier au-dessus de la chaire. Aux angles de l’abatvoix sont assis les quatre grands docteurs de l’église. De gauche à droite : saint Jérôme, saint Ambroise, saint Grégoire et saint Augustin.
Les parois du pilier sont recouvertes de plaques décoratives en cuir de Cordoue.
Continuez d’avancer de quelques mètres toujours dans l’allée du bas-côté nord. Vous allez trouver sur votre gauche la chapelle funéraire du prince de Conti.
9 - La Chapelle funéraire du prince de Conti et le tableau Située dans le transept nord
Cette chapelle de forme rectangulaire, a été construite en pierres de taille au début 1777, pour recevoir le corps de Louis-François de Bourbon-Conti, Grand Prieur de l’Ordre de Malte, et avant dernier seigneur de L’Isle-Adam, qui était mort au Temple, à Paris, le 2 août 1776. Le corps du prince avait été ramené à L’Isle-Adam et déposé dans une tombe provisoire creusée dans le chœur de l’église. Ces travaux ont été pris en charge par son fils Louis-François-Joseph. L’année suivante, au jour anniversaire de sa mort, le corps du prince fut déposé dans la crypte de la chapelle qui avait été bénie la veille et dédiée à St François d’Assise.
La chapelle est fermée par une grille en fer forgé, offerte par l’abbé Grimot. Elle communique avec le transept par une arcade cintrée. Elle est éclairée par une fenêtre rectangulaire. Son plafond est en partie décoré de caissons ornés de rosaces. Au milieu de la chapelle, une grande dalle en marbre recouvre le caveau. Elle avait été martelée par les révolutionnaires pour effacer le texte qui était gravé. A droite de la chapelle se trouve un autel en marbre, surmonté d’une belle peinture représentant le Christ mort soutenu par deux anges.
En face s’élève un mausolée en marbre bleu turquin ; une pyramide traitée en bas-relief est appliquée sur la muraille, on y lit l’inscription « Ci-git Louis-François de Bourbon, prince de Conty, grand prieur de France, né à Paris le 13 août 1717, il trépassa le 2 août 1776 ». Devant, sur un large socle en marbre, on a placé, en 1811, une statue en plâtre représentant une femme agenouillée dans une attitude de douleur, c’est le modèle de la statue, exécutée par le sculpteur JeanGuillaume Moitte, qui était au pied du tombeau de Louis XV. Cette statue remplace une statue en bronze représentant « le génie de la vie » qui éteignait de la main droite une torche et appuyait la main gauche sur le médaillon du prince.
Cette statue a été enlevée à la Révolution ainsi que les ornements en bronze ciselé qui ornaient le mausolée. Seul les marbres ont été conservés. Sous la fenêtre se trouve un panneau de marbre noir sur lequel se détache en marbre blanc de Carrare, un médaillon du prince défunt et deux petites urnes. Ce médaillon, exécuté par le sculpteur Mérard en 1777, décorait à l’origine le mausolée. Dérobé à la Révolution, il avait été retrouvé ultérieurement par le maire Charles Dambry. Sur l’autel à droite, le sculpteur Jean-Louis Bozzi, a exécuté un groupe en marbre blanc à la mémoire des enfants de l’Isle-Adam morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918. Les noms des victimes sont gravés sur deux plaques de marbre. Dans cette chapelle funéraire se trouve un tableau « Le Christ mort soutenu par deux anges », toile de l’école flamande offerte par Mme Ducamp en 1850, bienfaitrice de l’église.
Avancer jusqu’à la chapelle absidiale du bas-côté nord
10 - La relique de St Godegrand
A l’extrémité du bas-côté nord, placé sur l’autel de la chapelle St Godegrand se trouve une châsse en bois sculpté et verre, offerte par l’abbé Grimot, le 26 juin 1851. Elle renferme une partie du crâne de St Godegrand, évêque de Sées en Normandie. La relique, qui se trouvait dans l’ancien prieuré Notre-Dame et St Godegrand de L’Isle-Adam, a été transférée dans l’église de L’Isle-Adam lors de la destruction de celui-ci le 17 mai 1711. Avant la Révolution, elle était enfermée dans un reliquaire en argent, en forme de calotte. Mais le 30 brumaire de l’an II, l’administrateur du district de Pontoise, Emmanuel Gohier d’Armenon, retire et emporte l’enveloppe en argent, abandonne la relique sur un banc de l’église. Heureusement, elle sera recueillie par les bedeaux, Joseph Culotin et Louis Rouleau, qui la mettront en lieu sûr. Le 2 août 1795, après la Terreur la relique réintègre son emplacement initial dans l’église de L’Isle-Adam, à la grande satisfaction des paroissiens. L’abbé Martin lui offrira une nouvelle châsse en chêne.
Revenez en arrière et dirigez-vous ver le milieu de l’église face au maître autel.
11 - Le maitre Autel et le gisant de St Martin
Le maître autel actuel a été mis en place par l’abbé Portier en 1892. Il sera consacré le 18 février 1894 par l’évêque de Versailles Roland Gosselin, en présence du curé de la paroisse René Brousse. Pour la consécration, ont été enfermés dans un coffret en bronze, scellé dans la table de l’autel, les reliques de saint Colomban et de sainte Coronate, ainsi qu’un parchemin en latin. Sous celui-ci a été placé en 1894 une statue représentant St Martin allongé en marbre blanc du Languedoc comme le maître autel. Elle a été réalisée par le sculpteur Auguste Robert (1841-1900). Il avait également réalisé un médaillon en marbre représentant le buste de l’abbé Grimot. Il se trouve sur une colonne qui surmonte sa tombe au cimetière de L’Isle-Adam.
Dans le chœur, de part et d’autre.
12 - Les Stalles 10 stalles en bois sculpté proviennent de l’église St Seurin de Bordeaux
Achetées par l’abbé Grimot à un antiquaire parisien, elles auraient été réalisées vers la fin du XVe siècle par Thierry Duproy et un certain Guillaume.
Une stalle se compose généralement de cinq parties : deux parecloses, une miséricorde, un appui ou prie-Dieu, un haut dossier, un dais ou baldaquin. Beaucoup de stalles, donc celles de L’Isle-Adam, n’ont seulement que les trois premiers éléments.
Les sculptures des miséricordes de l’église de L’Isle-Adam sont de véritables œuvres d’art. Malheureusement quelques-unes d’entre-elles sont endommagées. On peut toutefois admirer parmi les scènes représentées : le fabliau d’Aristote représentant une religieuse à cheval sur un moine et un jeune clerc éclatant de rire en regardant cette étrange chevauchée, Hercule terrassant le lion de Némée, Samson luttant contre le lion, une femme trainant un diable avec une corde au cou, un boulanger devant son four, un dinandier façonnant un récipient, un barbier rasant son client, un menuisier devant son établi…
Les accoudoirs des parcloses sont aussi finement sculptés. Ils représentent des scènes parfois étranges tel un moine en prière, une grande dame aux cheveux flottants, une femme tenant un enfant, une truie qui joue de la cornemuse, etc...
De chaque côté du chœur, la première et la dernière de ces stalles sont pourvues de pupitres formant prie-Dieu. Ces quatre appuis sont étrangers à l’œuvre provenant de l’église de St Seurin.
Retournez-vous vers le bas-côté nord, vous allez apercevoir sur le mur de la nef côté nord, à hauteur du transept, 2 tableaux :
13 - St Pierre de Véronne et St Charles Borromée
« St Charles Borromée (1538-1584) », neveu du pape Pie IV et un de ses plus proches collaborateurs, est nommé cardinal en 1560 et archevêque de Milan en 1564. Il fit preuve d’un courage exemplaire lors de la peste à Milan, en 1576. Cette œuvre de l’école italienne de la fin du XVIIe siècle a été restaurée en 1996.
« Le martyr de St Pierre de Véronne », inquisiteur dominicain du XIIIe siècle. Celui-ci est né à Véronne en 1203. Sa rigueur contre les cathares de l’Italie du Nord lui attira la haine de ses adversaires qui complotèrent son assassinat. Canonisé dès 1253, St Pierre de Vérone est le saint patron des Dominicains. Restauré en 1996, ce tableau est une des rares copies anciennes de l’œuvre du Titien.
Allez vers le bas-côté sud jusqu’à la chapelle de la Vierge
14 - La Chapelle de la Vierge
Située dans le bas-côté sud, en face de la chapelle funéraire du prince de Conti, cette chapelle a été rajoutée à l’église en conservant le même style. Elle a été commandée, en 1875, par l’abbé Grimot aux architectes Roguet et Boileau. Terminée en 1878, elle sera consacrée le 13 juillet de la même année par monseigneur Antoine-Paul Goux, évêque de Versailles.
Elle est reliée à l’église par une vaste arcade. Deux larges baies à meneaux l’éclaire de chaque côté, ainsi que trois autres moins larges sur l’abside. Elle donne accès de part et d’autre à deux petits bâtiments, construits en même temps que la chapelle. L’un d’eux sert de sacristie. L’autre est doté d’une cheminée monumentale en pierre, sur laquelle est placé un médaillon représentant une belle effigie de profit de l’abbé Grimot.
L’autel de cette chapelle, en bronze verni et émaillé, de style Renaissance, a été réalisé par les ateliers de Poussielgue (cet autel a été déplacé depuis dans le chœur de l’église afin que le prêtre puisse dire la messe face aux paroissiens).
Sur un socle, situé sur l’abside de la chapelle, on peut admirer une statue en bois doré de la Vierge à l’enfant, probablement réalisée au XVIe siècle.
Une très belle grille en fer forgé ferme cette chapelle.
Dans cette chapelle on peut admirer, entre-autres, la statue de Ste Anne en compagnie de la Vierge, St Antoine de Padoue et Ste Marie Madeleine.
Reprendre le bas-côté sud en vous dirigeant vers l’entrée de l’église. Avancez de quelques mètres.
15 - Le confessionnal le plus précieux parmi les deux que possède l’église. Il est daté du XVIIIe siècle.
Sa porte est ornée dans sa partie supérieure d’un panneau ajouré et sculpté représentant rocailles et feuilles d’acanthes. Au fronton supérieur, en bas-relief, les trois clous de la Passion entourés de la couronne d’épines. Il aurait été exécuté par le menuisier Onique Cordelet. Allez jusqu’à la porte d’entrée de l’église. Vous verrez, sur votre droite, une porte en chêne sculptée, du XVIe siècle, qui donne accès au clocher. Elle a été offerte par l’abbé Grimot. Au-dessus de cette porte, une plaque rappelle la surélévation du clocher en 1869.
Merci de votre visite, en espérant avoir répondu à votre attente ! N’hésitez pas à faire part à vos amis de cette découverte de l’église Saint-Martin de L’Isle-Adam.
René Botto Ancien président des Amis de L’Isle-Adam