Education & Culture

Sarah Legrain, oratrice nationale de La France insoumise et professeure de Francais, en hommage a Samuel Paty et en réponse à ceux qui veulent diviser les Français.


Une mise en accusation de l’université irresponsable et inacceptable

[ Communiqué de presse du SNESUP-FSU du 23 Octobre]

Le SNESUP-FSU condamne avec fermeté les propos irresponsables de Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation

Nationale, le jeudi 22 octobre lors d'une émission radiophonique.

Les invectives et accusations gratuites à l'encontre d'un parti politique ou d'une organisation syndicale relèvent d'une intention polémique qui n'est pas de mise alors que

nous devons toutes et tous faire preuve de discernement et de sang-froid et nous rassembler pour défendre les valeurs

et les institutions de la République.

Que dire alors de son attaque contre l'université française associée à une « complicité intellectuelle avec le terrorisme »

et accusée d'être ravagée par « l'islamo-gauchisme » ?

Le SNESUP-FSU ne peut accepter qu'on manie l'amalgame par une expression fourre tout pour diviser et stigmatiser

l'ensemble des collègues attaché·es à juste titre à la liberté d'expression. Le SNESUP-FSU dénonce l’extrême violence de

ces sous-entendus pour les personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche.

L'université doit rester un lieu d'émancipation et de libre confrontation des idées, n'en déplaise à Jean-Michel Blanquer:

ce n'est qu'à cette condition qu'elle pourra continuer à produire des connaissances scientifiques et des savoirs et

contribuer à la formation de toutes et de tous.

Rentrée des classes : Jean-Michel Blanquer sème la pagaille !

31 octobre 2020 - Communiqué du groupe parlementaire La France insoumise.

Suite à l’allocution télévisée du Président de la République annonçant le maintien de l’ouverture des écoles, collèges et lycées, le Premier ministre et Jean-Michel BLANQUER ont tenté de détailler les contours du nouveau protocole sanitaire applicable dès la rentrée. Une fois encore, les décisions sont imposées aux personnels de l’Éducation nationale, aux élèves et leurs parents, sans qu’aucune concertation préalable n’ait été prévue. L’État se décharge de sa responsabilité sur les acteurs de terrains en préconisant qu’ils agissent « du mieux possible ». En conséquence, le dispositif prévu par le ministère de l’Éducation nationale est jugé