Pourquoi on vient, pourquoi on reste ?

Soyons dans l’étonnement devant l’œuvre admirable du Seigneur. En témoignent ces quelques extraits de lettres reçus de frères et sœurs veilleurs ; mais qui par respect et pudeur resteront dans l’anonymat. Que ces quelques mots, tout imprégnés de prière, nous rendent proches des uns des autres, et qu’ils nous tournent vers le Seigneur dans la reconnaissance.

D’une novice :

« Je ressens au fond de moi, le besoin d’aller plus loin, et de faire le pas de l’engagement. Je connais mes faiblesses, mes lacunes, mes manquements, et je sais que cette route que je veux prendre ne sera pas toujours facile….mais je me sens portée par ce désir de « vivre la vie ordinaire d’une manière extraordinaire » avec la prière comme pilier de ma journée ».

D’un novice :

« J’avais en son temps entendu parler des Veilleurs mais n’y connaissais personne….pourquoi aujourd’hui ma démarche ? Assurément parce que je ressens le besoin d’un lien fraternel pour « épaissir » ma propre pratique quotidienne, l’ouvrir spirituellement au partage et à une commune vie de prière devant Dieu, et pour me ressourcer à la communion fraternelle née d’une même pratique. »

D’une novice :

« Le temps de l’engagement est venu pour moi. Je côtoie le Fraternité des veilleurs et je lis le bulletin « Veillez » depuis environ dix années. J’ai longuement réfléchi avant de vous demander de devenir l’une des vôtres……..Dieu est central dans mon existence. Sans Lui, je ne saurais vivre…..Pouvoir devenir « veilleur » serait franchir un autre cap, celui de l’appartenance à une communauté priante, à l’écoute et dans la vigilance des souffrances de ce monde, unie aux autres veilleurs par une Règle de Vie fraternelle. Pouvoir être une présence aidante, discrète…..savoir aller au-delà des apparences….être capable de simplicité dans ma relation à autrui…: tel est mon souhait.

D’une veilleuse observante très âgée:

« Qu’il fait bon de se sentir membre de la Fraternité, une grande famille dans laquelle la communion demeure toujours aussi forte. »

D’un veilleur observant :

« Au bout de plusieurs années, c’est encore avec joie, crainte et dans la prière que j’ai signé ma carte d’observant. Que le seigneur me protège dans mes engagements pour que je sois là où il m’a placé, un témoin de sa présence et de son amour ! »


D'un veilleur observant :

"Ce jour, premier janvier, je n'oublie pas de signer ma carte de veilleur dans la reconnaissance, surtout pour

la communion dans la prière. Un vrai cadeau de Dieu qui met fin à toute solitude. Lorsque cette communion saisit le cœur, on ne peut plus se sentir seul."

Que Dieu nous garde fidèle, nous affermisse jour après jour, et nous accorde la joie qui demeure.