Commémoration des 100 ans de la Fraternité à Paris !

Merci à Dieu et aux frères et sœurs !


L’ancienne et toujours actuelle formule de reconnaissance de nos sœurs de Pomeyrol me revient en écho au retour de ces journées du Centenaire des Veilleurs.


Merci aux frères et sœurs ! Elles sont nombreuses, les personnes à nommer : il y a d’abord les veilleurs et veilleuses qui ont œuvré en amont, souvent dans le silence, à la réussite de cette rencontre générale, notamment Guy, Anne-Béatrice, Nadine, Frédéric, Éric, John. C’était un pari de faire venir à Paris plus de 100 d’entre nous, de leur demander d’emprunter les couloirs de métro, d’aller et venir d’un lieu à l’autre, de restaurer tout ce monde (merci à Joséphine, notre cheffe cuisinière), sans en perdre aucun, de « veiller » à ce que chacun soit bien, dans un contexte social agité ! Pari réussi ! Les forces données au moment décisif, la patience, le service et l’écoute renouvelés ! Merci à Dieu et aux frères et sœurs !

Il y également les intervenants de ces journées, dont vous découvrirez le contenu de leur contribution sur ce site. Claude, notre prieure, qui a posé un regard sur notre Fraternité. Prise de parole claire, concise, profonde, retraçant le chemin de notre Fraternité depuis son humble commencement dans un bureau de pasteur parisien jusqu’à aujourd’hui. Frédéric Rognon, professeur de philosophie religieuse à la faculté de théologie protestante de Strasbourg, qui a dessiné les contours d’un monachisme pouvant encore rejoindre, interpeler, nourrir, les attentes de nos contemporains. David Cassan, l’organiste de l’Oratoire, en complicité avec notre frère Alain Caburet, qui a commencé son concert, comme il se doit, par le choral du Veilleur (Bach, cantate 140). Celles et ceux qui ont animé les temps d’office du vendredi et du samedi et qui ont porté ainsi ces journées. Et aussi les contributeurs de Foi & Vie dont les pages offrent un éclairage parfois inédit sur les fondements et l’histoire de la Fraternité.


Il y a bien sûr la paroisse de l’Oratoire du Louvre ! Les pasteures : Agnès Adeline-Schaeffer, qui a assuré la présidence du culte et la prédication, et Béatrice Cléro-Mazure, toutes deux présentes lors de l’imposition des mains. Le conseil presbytéral et sa présidente Aurore Saglio-Thébault, Gérard et son épouse « veillant » aux aspects techniques. Merci à elles, à eux, d’avoir partagé l’espace et le temps cultuel de l’Oratoire, de les avoir élargis selon l’invitation d’Ésaïe 54 telle une tente (même si le temple de l'Oratoire n’a pas grand-chose à voir avec une tente de nomade !). Ce sont des tentes spirituelles, théologiques, fraternelles, qui se sont élargies au point que les Veilleurs se sont sentis étonnamment chez eux !

Il y a sans doute dans l'invisible une sorte de filiation qui se tisse, depuis le bureau où W. Monod a réuni les premiers veilleurs jusqu'à la paroisse de l'Oratoire telle qu’elle est en 2023, et jusqu’à nous veilleurs en diaspora. Même si cette filiation s'incarne de manière très diverse pour les uns et les autres, elle n'en reste pas moins féconde pour toutes et tous, enrichie dès la fondation de l'apport d'une personnalité hors-norme, et complétée au fil des décennies par d'autres contributions, d'autres intuitions.


À travers ce parcours, c’est une autre Fidélité, une autre Présence qu’il nous est donné de reconnaître. Qu’il me soit permis d’emprunter une formule latine qui a longtemps figuré à la fin des bulletins « Veillez ! », des années 30 à 50 : Loué soit Dieu, laus Deo !


Vous trouverez sur ce site en vidéo : les différentes contributions, le culte du dimanche 26 mars, une galerie de photos, témoignages de la densité de cette rencontre générale du Centenaire.

Nous avons donc tant de raisons de dire : Merci à Dieu et aux frères et sœurs !


Pasteur Patrick Aublet

prieur de la Fraternité spirituelle « les Veilleurs »