Du col des Montets au lac Blanc

J5 : Jeudi 1er août 2019


Parmi les lieux incontournables de la vallée de Chamonix, le lac Blanc n’a pas échappé à mon attention. Son accès est en général facilité par la télécabine de la Flégère malheureusement fermée cet été 2019.

L’alternative consiste à partir du col des Montets, mais il s’agit alors d’une randonnée un peu plus engagée représentant 9,4 kilomètres, 970 mètres de dénivelé et 5 à 6 heures de marche aller/retour. Mais c’est tellement beau paraît-il, alors on se lance !

Départ au col des Montets (1461 mètres d’altitude). Le sentier monte dans une combe et à l’issue d’une longue série de lacets nous fait prendre d’emblée 400 mètres de dénivelé dans les jambes. Outch !

Quand il se stabilise enfin, nous poursuivons sur un vaste plateau surmonté d’impressionnants massifs que les rhododendrons en fleur ponctuent d’une touche colorée.

Quand, au bout de deux heures, j’aperçois enfin un plan d’eau, je pense être arrivée au lac Blanc. Mais pas encore ! Ici, ce n’est que le premier des lacs de Chésery. Pour atteindre le lac Blanc, il faut continuer à grimper, notamment par une série d’échelles.

Le panorama somptueux sur toute la chaîne du Mont-Blanc et le glacier d’Argentière me redonnent du courage !

Nous voici à présent au deuxième lac des Chésery ! En le contournant, nous commençons à apercevoir le refuge du lac Blanc, preuve que nous ne sommes plus très loin de notre objectif.

Altitude : 2352 mètres.

Après une pause sur la terrasse du refuge à déguster une bonne part de l’incontournable tarte aux myrtilles nous découvrons enfin le lac tant attendu.

Waouh ! Couleur émeraude, c'est un véritable joyau !

Vue depuis la rive opposée sur le lac surmonté par l'Aiguille Verte.

Il ne nous reste plus qu’à reprendre le même itinéraire en sens inverse en profitant d’un angle de vue légèrement différent, sur les fameux lacs de Chésery et sur les impressionnants pics et glaciers en toile de fond !

A ce stade, nous réalisons aussi qu’il nous reste encore bien du chemin à parcourir d’autant que le ciel commence manifestement à se couvrir.

Finalement le trajet, agrémenté par la présence de bouquetins à plusieurs endroits, se passe plus facilement que prévu.

Nous avons juste le temps de rejoindre la voiture avant l’arrivée de la pluie.

Conclusion : une magnifique randonnée dans un environnement exceptionnel. Le revers de la médaille : forcément beaucoup de monde en ce tout début du mois d’août !

Pour clore une aussi belle journée, rien de mieux qu’une bonne table. A Chamonix, nous avons déjà nos habitudes au restaurant « Atmosphère » qui confirme une nouvelle fois nos bonnes impressions antérieures. Malheureusement nous n’en avons pas vraiment profité, Hervé passant tout son temps au téléphone. Une raison familiale nous contraint à réduire notre temps de séjour et à rentrer dès le lendemain matin à Paris.