Du col de Voza à la Tête du Prarion

J4 (suite)


Cette fois, ce n’est pas dans le guide Rother que nous trouvons l’inspiration, mais dans une revue mise à disposition dans notre chalet. Nous cherchons un parcours un peu plus facile et plus court que ceux des jours précédents. Nous trouvons notre bonheur dans « Alpes Magazine – été 2018 » où nous retenons la Tête du Prarion.

Le point de départ se situe au col de Voza, accessible via le Tramway du Mont-Blanc. Nous laissons par conséquent notre voiture à la gare du Fayet et embarquons à bord du pittoresque train à crémaillère pour 45 minutes de trajet jusqu’au col de Voza.

Depuis ce point, nous nous dirigeons sur une piste forestière vers l’hôtel du Prarion. Nous passons ensuite à proximité de la télécabine du même nom avant d’emprunter une petite sente jusqu’au belvédère final. Nous sommes arrivés à 1969 mètres à la Tête du Prarion.

L’endroit est idéal pour une pause et pour l’observation du paysage.

A force, ce village blotti au pied de cette chaîne rocheuse nous évoque quelque chose. Mais bien sûr que oui, c’est Servoz ! D’ailleurs, en fouillant du regard, nous arriverons même à localiser « notre » chalet.

C’est aussi à ce moment-là que nous réalisons que le plateau que nous observons quotidiennement depuis les fenêtres de notre logement se trouve justement être celui de Voza/Prarion.

Les nuages nous cachent des crêtes prestigieuses. Alors, à défaut de sommets réputés, prêtons attention aux espèces florales qui égaient les alpages alentour alors que nous relions à présent la télécabine du Prarion à la ferme de la Charme.

Orchidées

Linaigrettes

Campanules

Lieu de tournage du film « Malabar Princess », nous y achetons un fromage de chèvre auprès du vieux berger avant de retrouver un peu plus tard le col de Voza.

En attendant le tramway du retour, nous dégustons une glace, confortablement installés sur la terrasse d’un des établissements du col.

En conclusion, une belle randonnée, un petit cran en dessous des précédentes néanmoins, en raison de la présence d’installations de ski sur une partie du parcours. Peu de fréquentation en revanche.

Demain nous devrions retrouver un environnement plus sauvage.