J6 : Vendredi 30 juin 2023
Matinée pluvieuse, matinée heureuse ? En tout cas… reposante ! Nous profitons des dernières heures avec notre petite-fille. En effet, les jeunes ont prévu de regagner leurs pénates après le déjeuner, nous laissant seuls (en amoureux ? 😉) pour la journée et demie restante.
En cours d’après-midi, les averses de pluie s’espacent, ce qui nous incite à aller prendre l’air.
Justement, j’ai en réserve une randonnée dont l’objectif est parfaitement adapté à ce type de météo. En effet, c’est le jour idéal pour découvrir la cascade de Saute Aure qui ne coule qu’au printemps ou après de fortes pluies. Depuis le col de Festre, le parcours de 5.6 kilomètres aller-retour prend environ 2 heures. C’est pile ce qu’il nous faut !
Voir ce qu'en dit le site de l'office de tourisme.
Départ donc au col de Festre, 1442 mètres d’altitude, où nous empruntons d’abord le GR 94 juste en face avant de le délaisser un kilomètre et demi plus loin pour un sentier de découverte balisé en jaune qui traverse un petit bois avant de parvenir dans les alpages de La Rama au bord d’un petit torrent.
La bergerie de la Rama est déjà en vue, le troupeau de moutons aussi mais l’estive est clôturée et les chiens de protection sont sous le contrôle de la bergère. Nous sommes rassurés !
La cascade est, elle aussi, déjà visible à l’arrière-plan, dégringolant de la falaise au milieu d’un beau cirque rocheux.
Après avoir traversé le torrent sur quelques pierres bien placées, nous nous approchons petit à petit du pied de la chute d’eau. Elle s’offre alors en spectacle, sautant allègrement d’un étage à l’autre, éclairant cet amphithéâtre sombre et rocheux de son étincelant voile blanc.
Hervé n’hésite pas gravir quelques gradins pour la photographier sous toutes les coutures.
Le spectacle en est presque hypnotique, mais il faut rentrer, d’autant que la pluie qui continue à tomber par intermittence rend le terrain glissant. Faut-il préciser que dans de telles conditions nous sommes seuls sur place, en dehors de la bergère ?
Nous ne résistons cependant pas à quelques observations complémentaires. Entre les amas rocheux, nous dénichons quelques fleurs remarquables parmi lesquelles le lis martagon (je n’en avais jamais vu auparavant), emblématique des Alpes et plutôt rare.
Œillets (des rochers ?)
Joubarbe
Lis martagon
Nous tournons définitivement le dos à la cascade avant de retourner par le même itinéraire, ravis de nos découvertes.
En soirée une petite flambée dans la cheminée du chalet est bienvenue pour faire face à l’ambiance fraîche et humide du moment.