Manifeste de transparence

Historique de défauts de consentements lors d’actes sexuels

Depuis l’été 2018, j’ai commencé à recenser les actes sexuels auxquels j’ai pris part en tant qu’acteur, où il y a eu défaut de consentement.

J’appelle “défaut de consentement” le fait de ne pas être complètement en accord avec un acte auquel on a participé, activement ou passivement. Cela peut être constaté dans l’instant ou plus tard. Cela n’implique pas nécessairement d’avoir exprimé un refus ; je considère même qu’on peut avoir participé activement, ou dit “oui, j’en ai envie” dans l’instant, et décider plus tard qu’en fait ce n’était pas consenti.

En été 2018, je suis au courant d’un défaut de consentement concernant un coït (pénétration pénis/vagin). Il n'y a pas eu de signe de refus au cours de l'acte, ça m'a été notifié plusieurs semaines après.

En automne 2018, je suis au courant d’un défaut de consentement dans un acte sexuel. Il n'y a pas eu de signe de refus au cours de l'acte, ça m'a été notifié plusieurs semaines après également.

Ce sont les seuls actes qui m'ont expressément été notifiés comme non consentis. Mais je considère que j'ai dû en vivre beaucoup d'autres similaires par le passé. Je mettrai cette section à jour en fonction des informations qui me parviennent.

Comportement en tant qu'organisateur/animateur d'événements sexuels

L'un des aspects les plus polémiques autour de l'organisation d'événements sexuels, est que l'organisataire*/animataire* décide s'al* s'autorise à interagir sexuelllement avec an* participantx* ou non, malgré les dynamiques de pouvoir impliquées, qui peuvent être très néfastes pour les participantx*.

A ce jour, je me suis toujours autorisé à participer et à interagir avec les participantz* des événements que j'organise et/ou anime. Cela est susceptible d'évoluer dans le futur.

JE NE SUIS PAS FORME PROFESSIONNELLEMENT A ENCADRER, ANIMER DES ÉVÉNEMENTS, OU ENSEIGNER D'UNE QUELCONQUE MANIÈRE.

Je ne suis pas médecin, je ne suis pas psychologue, je ne suis pas coach. Je n'ai pas étudié académiquement (ni même un peu sérieusement) les notions de psychologie, de consentement, de communication que j'aborde au cours des événements. Tu ferais bien de considérer que j'ai autant de légitimité à faire ce que je fais que le berger allemand de ta cousine.

Accusations publiques de prédation sexuelle

Le 10 octobre 2018, j’ai écrit un post sur mon mur Facebook à propos d’an* amix* m’ayant relaté un viol qu'al* a subi ; les commentaires ont notamment dérivé vers la manière dont j’interagis sexuellement avec des personnes ayant subi des violences sexuelles.

Suite à ce post et aux commentaires, je suis considéré par certaines personnes comme un prédateur sexuel. J’ai été exclu de plusieurs associations, lieux, événements ou groupes Facebook. Je tiens à disposition sur demande l'ensemble des documents écrits à ma disposition, captures d'écran, etc, relatifs à ces faits.

Je mets ces accusations dans la section politique et pas sexuelle, car il n'y a à ma connaissance aucun événement physique à caractère sexuel associé à ces faits.

Positionnement personnel vis à vis du militantisme féministe et queer

Si tu es sensible à la culture féministe et/ou à la culture queer, certains éléments me concernant peuvent te dissuader de participer à mes soirées.

Je suis un homme, cisgenre, hétérosexuel, blanc, cadre supérieur, valide. J'ai été accusé par des militantz* d'être antiféministe, dangereux, faux allié, etc. Je considère mes opinions grandement compatibles avec la majorité des principes communs aux différents courants féministes. Mais je ne me revendique pas féministe ou allié du féminisme, notamment pour éviter d'accepter les attentes généralement associées à ces termes et qui ne me correspondent pas.

Note : dans une version antérieure j'avais simplement écrit ici "Je ne suis pas féministe ni allié du féminisme". Je l'ai changé car ce n'était pas sincère, mais une manière de me protéger du cas où des personnes susceptibles de me critiquer fortement viendraient à mes soirées par manque d'information puis se sentiraient trahies en apprenant par la suite mes prises de position. C'était une réaction blessée et hyperprotectrice (faire fuir en faisant peur). J'essaye maintenant d'être plus fidèle à moi-même. Ce sujet reste l'un des plus critiques et douloureux pour moi.