Le plus grand enseignant des Frères en Christ

L' Enseignant Jésus-Christ

QUI EST LE MAITRE?

Cette première question a l’air d’être superflue: un petit enfant pourrait y répondre: c’est Christ, naturellement. Mais qu’avons-nous dit en répondant si facilement à cette question-là? Non seulement c’est un maître que tout le monde reconnaît pour le plus grand maître qui ait jamais vécu, mais aussi c’est celui qui se dit fils de Dieu; qui nous apprend la vérité, encore plus, qui prétend être lui-même la vérité; qui est bien content que nous l’appelions "maître et seigneur" et qui veut que nous soyons comme lui: "Vous m’appelez Maître et Seigneur. Et vous dites bien, car je le suis; Si donc, je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait." (Jean 13: 13-15). Le disciple chrétien jouit du privilège ineffable d’avoir pour maître un homme sans pareil, "puissant en œuvres et en paroles." (Luc 24: 19).

QUEL EST SON SUJET?

C’est la vérité, la justice, la bonté, cette grâce et cette vérité qui "sont venues par lui." C’est la révélation parfaite de son Père. Lui, la Parole de Dieu faite chair, nous montre le Père. Et tout cela, il l’enseigne en paroles qui ne sont pas de son propre cru mais qui viennent de Celui qui l’a envoyé. "Je dis ce que j’ai vu chez mon Père." (Jean 8: 33). "La parole que vous entendez n’est pas de moi." (Jean 14: 24). Son sujet, c’est l’exhortation de ses disciples à imiter son Père: "Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait." (Matthieu 5: 48). Il nous montre la voie qui mène à la vie éternelle. C’est l’évangile du royaume de Dieu. Il annonce le jour à venir où la terre sera remplie de la gloire de Dieu, où Sa volonté sera faite par tout l’univers, où les fidèles jouiront du salut et de l’immortalité sur la terre. Voilà son sujet.

QUI PEUT ASSISTER A SON COURS?

Tout le monde sans exception: n’importe qui; "qui que ce soit"; tous ceux qui veulent, peuvent boire "l’eau de la vie." Il n’y a pas d’argent à payer: "vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement." (Matthieu 10: 8). Personne n’est exclu pour des raisons de race, de classe, ou de sexe: "il n’y a ni Grec, ni Juif, ni circoncis, ni incirconcis, ni barbare, ni Scythe, ni esclave, ni libre; mais Christ est tout et en tous." (Colossiens 3: 11). Quant à l’âge, on n’est jamais trop vieux pour commencer mais on peut être trop jeune pour être disciple en vérité. En s’enrôlant, on accepte une invitation et pour pouvoir l’accepter on doit être capable de penser sérieusement: "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes." (Matthieu 11: 28-29). Les petits enfants ne sont ni fatigués ni chargés. Tout enfant, on ne peut pas prendre son parti, quoiqu’on puisse commencer à s’y préparer. Encore plus frappantes sont les paroles de Jésus qui suivent: (Luc 14: 26-33).

"Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.

Car lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever?

Ou quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec vingt mille? S’il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix.

Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple."

Cela nous choque, cela nous donne à penser jusqu’à la fin de notre vie de disciple. Nous aurons quelque chose à dire là-dessus plus tard; pour le moment tout ce que nous voulons prouver par ces paroles, c’est qu’il faut penser profondément et sobrement avant de bâtir notre maison sur le rocher de la foi en Jésus-Christ et avant de faire la guerre contre le péché en nous-mêmes, ce qu’un tout petit enfant ne peut pas faire.