Depuis trois ans, je partage sur les réseaux sociaux des supports pour travailler avec les enfants sur leurs émotions. Vous pouvez retrouver tous ces supports sur ma page Instagram @lapsydocus. 

Liste non-exhaustive des supports que vous pouvez utiliser à la maison : 

Pipouette (petit enfant/enfant) : une peluche avec des visages modifiables qui permettent à l'enfant d'exprimer indirectement ses émotions mais aussi de travailler l'identification et la compréhension des émotions avec lui 

La planète des émotions (3-8 ans environ) des éditions Placote : un jeu très ludique sur un thème spatial pour travailler l'identification des émotions sur des cartes. Peut se faire sur trois niveaux :

• Niveau 1 : jeu de base 

• Niveau 2 : on cache la carte et on raconte la situation ("le petit garçon a cassé son jouet")

• Niveau 3 : on retourne les cartes, les enfants doivent donc trouver une situation qu'ils ont vécue avec la ou les émotions présentes sur la carte (on n'utilise plus les images dans ce cas là)

Farben (4/5 ans et plus) : ce que je fais de ce jeu est différent des règles de base, vous pouvez retrouver le détail dans le carrousel d'images à gauche. 

Feelings (7 ans et plus) : ce jeu permet de travailler l'identification et la compréhension de ses propres émotions et de celles des autres. Les règles du jeu de base sont intéressantes mais je préfère les modifier légèrement : dans ma version, le.a joueur/joueuse sélectionne 5 émotions qu'il/elle ressent dans cette situation et 1 qu'il ne ressent pas, les autres doivent donc deviner quelle est la fausse. 

Zenda (8 ans et plus) : ce jeu permet de faire de la psychoéducation sur le stress. Il contient 2 niveaux de difficulté pour augmenter au fur et à mesure des parties. Comme tous les jeux Placote, il est ludique et bien conçu. Je trouve que ce jeu reste pertinent pour les adolescents bien que l'âge annoncé soit 8-14 ans. J'ai également conçu une extension qui permet d'étendre le jeu avec des situations enfants et adolescents, voire adultes. 

Distavie Junior (8-12 ans) / Distavie (13 ans et plus): ces jeux permettent d'échanger sur soi, ses opinions, sa vision du passé et du futur et sa vision des relations. C'est un très bon support pour renouer le dialogue et mieux se comprendre.  

Révélations (16 ans et plus) : ce jeu permet de travailler l'identification et la compréhension de ses propres émotions et de celles des autres. Les règles du jeu de base sont intéressantes mais je préfère les modifier légèrement : dans ma version, le.a joueur/joueuse sélectionne 5 émotions qu'il/elle ressent dans cette situation et 1 qu'il ne ressent pas, les autres doivent donc deviner quelle est la fausse (mêmes règles que Feelings, mais adapté aux adultes). 

En séance, ces jeux seront complétés par des supports que j'ai conçus, notamment Kleuren (7 ans et plus), Emoties et Relaties. Emoties et Relaties peuvent être triés selon l'âge pour correspondre à la personne en fonction des thématiques à travailler et de son âge. Le tri permet de les utiliser à partir de 9 ans pour Emoties, plutôt 11/12 ans pour Relaties. Je viens également de créer la version 4-7 ans de Kleuren, Kleuren Junior. 

Qu'est-ce que c'est ? 

Réponse  courte : Une représentation synthétique et plus complète de l'élève avec des besoins éducatifs particuliers 

Habituellement, les parents de l'enfant ou adolescent transmettent aux enseignants le ou les compte-rendu(s) du ou des bilan(s), ce qui donne une image des difficultés et en général des aménagements nécessaires pour l'élève. Cependant cela donne une image incomplète de l'élève. Le CV de l'élève est donc une méthode pour présenter l'élève de façon plus synthétique et plus complète. 

Cet outil peut également être utilisé pour les enfants et adolescents en IEF (Instruction en Famille) afin de présenter l'élève durant l'inspection de façon synthétique et la plus complète possible. 

L'idée de cet article est de donner des idées d'éléments à mettre dans ce CV pour que vous puissiez le reproduire si l'idée vous tente. 

En tant que psychologue, je l'utilise avec l'élève pour questionner la conscience qu'il a de ses propres difficultés tout en soulignant également ses compétences et points forts.

Le contenu sera différent selon le but du CV de l’élève, si c’est en séance je fais une version la plus complète possible sans forcément détailler les diagnostics mais plutôt les difficultés perçues par le jeune en utilisant ses propres mots. Pour la version qui sert à communiquer avec l’établissement scolaire, la mention des diagnostics et des aménagements sont très importantes. 

Que peut-on mettre dedans ? 

Eléments intéressants à ajouter :

• Compétences : les points forts de l’élève, autant sur le plan scolaire que sur le plan humain (par exemple sa créativité). Cela permet d'avoir une image 

• Difficultés (matières) : les difficultés spécifiques à certains domaines par exemple le calcul mental, les jeux de ballon, l'orthographe, ...

• Difficultés (générales) : les difficultés générales de l’élève comme l’écriture, l’organisation, la concentration, ...

• Aménagements : les aménagements scolaires nécessaires, cela peut être organisé en matières et générales ou en cours et examens, notamment si il y en a beaucoup. J'ai choisi la répartition "matières" et "général" dans mes exemples.  

• Diagnostics : les particularités que présente l’élève. 

• Qualités humaines : la créativité, l’altruisme, l’honnêteté, ...

• Centres d’intérêt : ce qui intéresse l’élève, à l’école ou non. Certains enseignants vont se baser sur ceux-ci pour intéresser l'enfant, notamment dans le cas des enfants avec un TSA. 

• Objectifs : par exemple les métiers visés. Cela peut être intéressant pour voir ce qui motive l’élève. Sur mes exemples et sur la version faite en séance, je sépare les objectifs de l'année et les objectifs de vie mais selon les besoins ce n'est pas toujours pertinent. 

Vous trouverez à gauche du texte deux exemples : un d'enfant scolarisé en primaire, un autre d'enfant scolarisé au collège. Le modèle de base vient de Canva que j'ai modifié. Les profils décrits sont complètement fictifs mais sont cohérents avec les profils de jeunes ayant les troubles décrits. Les photos viennent d'une IA générative d'images et servent à rendre les exemples plus vivants et vous donner une idée de l'apparence finale du CV de l'élève.