Sainte - Catherine

Construite en 1911 sous les trait d'un chaland (bateau sans moteur, tiré ou halé depuis la berge), avec les dimensions adaptées aux gabarits des écluses construites sous le premier empire sur l'ensemble des territoires français. Ce gabarit est appelé "Breton", parce que la Bretagne à cette époque, indépendamment des Pays de La Loire, à maintenue en parallèle du chemin de fer, le transport fluvial de marchandises. (1876 - interruption du transport fluvial en Pays de La Loire)

Cependant, elle Fût construite à Nantes, point de départ du canal de Nantes à Brest et port d'attache de nombreux navires à destinations des colonies.

A l'époque de sa construction, l'utilisation du fer est courante et les assemblage se font avec des rivets. Cette technique est de nos jours encore, une technique d'assemblage fréquente. Gustave Effel réalisa l'emblème de Paris et de La France avec cette technique.

Son premier propriétaire lui donna le patronyme de "CAP TOURANE". Il pratiquait le transport de matériaux entre Hennebont , près de Lorient et Rennes. Tiré par des équidés ou des bovins, il mettait plusieurs jours avec son chaland pour remonter les 120 écluses du Blavet, du canal de Nantes à Brest et du fleuve la Villaine pour atteindre la capitale des pays Bretons.

Les premiers moteurs industriels apparaissent vers 1918. Ce chaland sera dotée d'un moteur en 1932 et devient alors, une péniche automoteur.

A l'époque, Les chalands pour recevoir un moteur son modifiés et parfois rallongé pour former (une queue de poisson) un profil arrière adapté à la propulsion de l'eau. On y trouve presque à chaque fois un tunnel, formé d'un ensemble courbé en tôles d'aciers, permettant à l'hélice de poussée sur l'eau, même lorsque celle-ci est à demie immergée.