LA DÉPÊCHE DU MIDI
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Jeudi 23 avril 2009
Conférence à Auch, préfecture du Gers
25 août, 9 et 12 septembre 2011
Texte de La Dépêche du 25/8/2011 sous la photo ci-contre :
"Voici 80 ans, le 14 avril, la II° République Espagnole est proclamée. Sans aucune violence. À son programme : progrès social et démocratie. Voici 75 ans, le 18 juillet, une terrible guerre est déclenchée contre le gouvernement légal avec l'appui décisif des États fascistes. Après 986 jours de lutte, la République succombe. Une grande partie des républicains espagnols qui se réfugient en France en 1939 sont enfermés dans des camps de concentration. Un grand nombre d'Espagnols vont intégrer la Résistance dans le Lot. C'est ainsi que Jean- Jacques Chapou créa les premiers maquis Liberté, Fraternité avec les Républicains Espagnols. Samedi, une place leur sera dédiée. L'inauguration aura lieu à 11 heures, sur la nouvelle place à l'angle des rues Clément-Marot et Daurade, en présence de très nombreuses personnalités. Elle sera suivie d'un dépôt de gerbes et d'une minute de silence. « La Marseillaise » et « Himno de Riego » seront interprétés. À 12 h 15, dans l'enceinte du parc Olivier-de-Magny un cocktail dînatoire accompagné de diverses animations se tiendra."
Texte de La Dépêche du 9/9/2011, avec reprise de la photo ci-dessus (vue de la place qui va être baptisée) :
"Le samedi 10 septembre à 11 heures, la ville de Cahors va inaugurer la place des Républicains Espagnols.
« Nous sommes très satisfaits de cette création. Le 18 mars dernier, nous avons fondé l'association des anciens guérilleros espagnols FFI. Nous sommes une amicale d'enfants de Républicains Espagnols. Nous commémorons un certain nombre de dates. Pour nous c'est très important d'avoir un lieu de mémoire. En plus de la plaque qui consacre la dénomination officielle, nous avons demandé une deuxième plaque en souvenir des hommes qui ont combattu contre l'Allemagne nazie. Beaucoup de Républicains Espagnols sont morts pour la France. Cette inauguration est un événement à forte portée symbolique pour la communauté d'origine espagnole du Lot, nous remercions vivement le maire Jean-Marc Vayssouze » confie le Docteur Tony Martinez, président de l'association.
La place en question se situe à 30 mètres environ de la place de la Libération en face du numéro 30 de la rue Clément-Marot, elle jouxte le square Olivier de Magny.
« Je me réjouis surtout pour tous ces hommes et ces femmes engagés dans un combat pour la liberté et qui ont été oubliés, et si mal accueillis dans les pays. Dans le Lot, ils étaient parqués inhumainement dans un camp à Catus. Ce n'est pas ce que l'on doit faire à des droits d'asile, des combattants pour la liberté. Ils ont lutté pendant 32 mois de guerre et sont rentrés dans les maquis en France. Quand ils ont été démobilisés de la FFI, ils ont continué à travailler pour la France en ayant toujours un regard tourné vers l'Espagne libre. Mon envie, c'est que l'on puisse tirer les leçons de ce qui s'est passé, de permettre aux jeunes générations de comprendre » confie Marie Piqué, adjointe au maire, membre de l'association, fille de Républicains Espagnols.
« Je sais ce que mon père et ma mère ont vécu. Sur la deuxième et troisième génération, il y a eu une chape de plomb. Pendant 50 ans, il ne fallait surtout pas en parler. Il est grand temps de libérer la parole » conclut-elle.
Marielle Merly"
Texte de La Dépêche du 12/9/2011 sous la photo ci-contre :
"L'inauguration de la place des Républicains espagnols a été suivie par de très nombreuses personnes, au premier rang desquelles des familles de ces réfugiés espagnols, qui avaient fui le régime de Franco pour trouver refuge dans le Lot. Les « Viva la Republica » lancés durant la cérémonie ont été repris avec ferveur et émotion, avec souvent des larmes dans les yeux."
Commentaire de la rédaction du site (février 2021) :
En avril 2011, pour célébrer le 80e anniversaire de la 2e République espagnole, l'AAGEF-FFI organisa deux jours de manifestations, à Ille-sur-Têt (66). Deux milles personnes y participèrent.
Le 10 septembre de la même année, les deux plaques reproduites ci-contre furent mises en place à Cahors, à l'initiative conjointe de la mairie, de la Section du Lot de l'AAGEF-FFI et de la Maison des Jeunes et de la Culture de la ville.
Noter sur une plaque les armes de Cahors et sur l'autre les logos de l'AAGEF-FFI et de la MJC. Une magnifique cérémonie : 500 participants (cf. ci-après).
Quelques jours plus tard, quelques individus sans scrupules lancèrent une campagne réclamant que la mairie retire la plaque dédiée aux guérilleros. Le maire tint bon. A son invitation expresse, une nouvelle cérémonie d'hommage solennel se tint le 16 juin 2012 pour souligner la gratitude de la municipalité envers les guérilleros espagnols FFI et autres combattants de la liberté morts pour la France.
Au deuxième semestre 1942, 56 guérilleros furent arrêtés dans le Lot. 35 d'entre eux furent déportés ensuite vers les camps nazis.
Voir des compléments d'information quant aux circonstances de mise en place de ces plaques et quant aux cérémonies qui s'ensuivirent.
Page 5 du Bulletin AAGEF-FFI n° 123 - 30 septembre 2011 :
Voir aussi (suivre les liens) :
Page 5 du Bulletin AAGEF-FFI n° 124 - 31 décembre 2011 :
A Cahors : incompétence et préjugés alimentent le négationnisme anti guérilleros
Reconnaissance de poids
Incohérence et étroitesse d'esprit
Méconnaissance et entêtement
Lot : de l'automne 1942 au printemps 1943, 56 guérilleros arrêtés dont 35 déportés
Guérilleros dans le Lot : réalité pluraliste pointée depuis longtemps
Page 4 du Bulletin AAGEF-FFI n° 125 - 31 mars 2012 :
"Résister est un verbe qui se conjugue au présent"
"Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire"
Pages 6 et 7 du Bulletin AAGEF-FFI n° 126 - 30 juin 2012 :
Cahors, 16 juin 2012, Place des républicains : connaître et méditer le passé
Négationnistes de tous bords : mêmes ignorance et indécence
Périple d'un des guérilleros du Lot : Joan BENAIGES
Fête et hommage 2013 :
Page 14 du Bulletin AAGEF-FFI n° 130 - 30 juin 2013 :
Concert et hommage 2014 :
Page 2 du Bulletin AAGEF-FFI n° 134 - 30 juin 2014 :
19 novembre 2014
Lamagistère est une commune du Tarn-et-Garonne
Lundi 21 mai 2019
Mercredi 23 mai 2019
Conférence à Foix, préfecture de l'Ariège
Samedi 6 juillet 2019
Conférence à Fleurance, commune du Gers
Samedi 16 novembre 2019
Conférence à Fonsorbes, commune de Haute-Garonne
31 décembre 2019
Tribune de Richard Marin, membre de l'AAGEF-FFI, fils de guérillero
Dimanche 13 décembre 2020
Cet article est consécutif au vote, le 19 novembre 2020, en assemblée plénière du Conseil régional d'Occitanie d'un voeu intitulé :
"Pour un geste de justice, de réparation et de gratitude envers les Espagnols résistants FFI".
L'exposé des motifs et le texte du voeu sont présentés en totalité dans le Bulletin AAGEF-FFI n° 159 - 20/11/2020
Seul le Rassemblement National a voté contre ce voeu.
Des variantes de l'article-papier de la Dépêche parue le dimanche 13 décembre 2020 ont été publiées,
auparavant dans : ladepeche.fr - 4/12/2020
simultanément dans : ladepeche.fr - 13/12/2020
Le Bulletin AAGEF-FFI n° 160 - 31/1/2021, a apporté des commentaires. Il a informé aussi d'un voeu du Conseil Départemental de la Haute-Garonne, adopté à l'unanimité le 26 janvier 2021, réclamant - à nouveau - le retrait de l'arrêté du 7 octobre 1950 qui a prononcé l'interdiction de l'Amicale des Anciens FFI et Résistants Espagnols, tandis que nombre de ses militants étaient poursuivis.
L'Humanité - 5-6-7 février 2021 a fait état du voeu du Conseil régional d'Occitanie.
Voir des compléments d'information quant à l'opération policière Boléro-Paprika et la persévérance de l'AAGEF-FFI à demander justice, dans :
Bulletin AAGEF-FFI n° 100 - 2005