Voici le début du parcours, ensuite Gmaps est perdu : à compléter avec l'itinéraire wikiloc ci-dessous
Excellent petit déjeuner, pris comme le dîner de la veille, entre Français…eux filent sur Iquique tandis que nous prenons la route qui descend vers Pachica (goudronnée jusqu’au village, aussi très exposée aux chutes de pierres)
La vallée est encore partiellement à l'ombre quand nous la quittons pour remonter sur le plateau.
Ce sentier nous laisse songeurs, quelle dépense d’énergie pour aller boire en fond de vallée puis remonter en plein cagnard…
Nous avons rencontré une voiture (en panne, pb électrique apparemment) sur cette jolie route, déserte…
On n'est pas gêné par la circulation pour admirer cet imposant cactus candélabre...
Descente bien raide sur Pachica, que l’on devine derrière ce cactus.
Voilà le village juché sur un plateau intermédiaire, avec sa réserve d’eau et quelques petits champs cultivés.
Son église…
Le village est coquet, fleuri, avec des robinets devant les maisons ne disposant pas d’eau courante. On en profite pour refaire le plein. Nous vidons aussi notre poubelle (le tri des ordures est organisé partout !)
Petit aparté sur les géraniums, qui sont vivaces dans cette partie du Chili, alors que la température descend très en-dessous de zéro en hiver ! Étonnant !
On y trouve même un humain (repéré au bruit de sa perceuse), et cet humain parle anglais ! Il nous confirme que la piste mène bien au fond de la vallée puis jusqu’à la Ruta 5. C’est un jeune qui fait des travaux dans la maison de sa maman. Après avoir vidé nos 2 bidons de 20l dans le réservoir, nous les lui offrons, il est ravi (rappelons que la première pompe est à Arica, à plus de 100 km)
Après Pachica, c’est une piste, assez sableuse par endroits (pas sûr que notre 4X4 aurait été capable de remonter car la pente est raide), mais toujours superbe.
La vallée a été sculptée sur des kilomètres : elle est bordée de tours élancées, ici les Torres de Huancarane,
dont le gris minéral offre un contraste saisissant avec la vallée fertile et ses gras pâturages.
Vers l’amont et le village de Cochiza, c’est plus austère…
un étrange mélange de Mustang népalais et de Normandie !
Plus bas, la vallée n’est pas cultivée…
Nous arrivons enfin sur la Ruta 5 (toute cette piste est faisable A LA DESCENTE avec une voiture normale à condition d’avoir une bonne garde au sol) https://fr.wikiloc.com/itineraires-tout-terrain/de-pachica-a-la-ruta-5-via-vallee-de-camarones-44129686
L’extrême aval de la vallée, à l’ouest de la Ruta 5 est moins glamour, avec une succession de bâtiments d’élevage (de quoi ?), avant d’arriver à la plage de Caleta Camarones.
On peut continuer jusqu’à la cale située au sud de la plage, utilisée par les pêcheurs et fréquentée par de nombreux lézards opportunistes.
Quelques rochers semblent très appréciés des oiseaux,
dont ces cormorans de Gaimard
La plage est dominée par une statue célébrant l’ethnie locale des Chinchorros.
C’est le domaine des uruburus à tête rouge, omniprésents !
Nous installons la tente à l’abri du vent,
mais pas d’un éventuel tsunami à la différence du village prudemment construit en hauteur.
A l’extrémité nord de la plage, il y a des nuées d’oiseaux : impossible d’y aller maintenant alors que la marée monte, nous irons demain !
Quel plaisir de retrouver une humidité iodée, nos narines en sont toutes requinquées (prévoir impérativement un stick à lèvres car en montagne l’air est extrêmement sec) Il fait très bon, pas plus de 23°C avec du vent, c’est parfait pour nous. Quelques moustiques le soir à l’abri du vent, pas trop féroces, c’est la première fois bien sûr…