Nous avons bien dormi ! Le temps est annoncé maussade aujourd’hui puis ça devrait s’arranger.
Nous remplissons à l’hôtel notre bidon souple de 15l d’eau, achetons 2 bidons de 20 litres (2X8500 pesos. L’essence est à environ 800 pesos/l soit 0,90 €) à la station Copec située à 200 m au sud du Mall Plaza (Avenida Balmaceda), nous les emballons dans de grands sacs poubelles emmenés pour l’occasion car je crains les odeurs d’essence, puis trouvons tout ce qu’il nous faut au supermarché Lider du Mall Plaza de Calama (y compris du gaz pour notre réchaud)
Maps.me nous est bien utile pour repérer les commerces car toutes les vitrines sont barricadées !
Nous quittons rapidement cette ville minière située à 2300 m pour grimper vers l’altiplano, sur une route parfaitement goudronnée jusqu’à Ollagüe (3700m).
Premiers flamants roses un peu avant Ollagüe.
Pour info, j’ai lu que l’on pouvait trouver de l’essence à l’auberge Atahualpa dans ce petit village frontalier, nous n’en avons pas besoin pour le moment…Une ligne de chemin de fer relie Calama à la mine de cuivre de Collahuasi, en passant par Ollagüe.
Collahuasi étant elle-même reliée à Iquique (importante ville portuaire) par une bonne route goudronnée. Si grosse mine, bonne route ! Ce pourrait être un dicton chilien !
Les orages tournent autour de l’altiplano d’Ollagüe, le tonnerre résonne entre les volcans, l’atmosphère est superbe !
100 km de piste moyenne entre Ollagüe et le salar de Coposa, où le vent d’orage soulève des nuages de sel …nous n’aurons pourtant qu’à peine quelques gouttes de pluie. Elle semble s’évaporer avant de toucher le sol…
Nous quittons plus loin la route goudronnée pour prendre la piste (très bonne) vers le village abandonné de Huasco Lipez (pas trop ruiné, peut quand même servir d’abri dégueu si pluie ou tempête) et posons la tente au bord du salar.
Nous découvrons par hasard une petite source (eau bonne au goût, non salée), https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/huasco-salar-sud-source-44129755
dont profitent quelques oiseaux dont ces drôles de canards à bec bleu, des sarcelles de la puna.
Plus loin encore des flamants roses.
Petite balade sur les rives du salar, au ralenti…nous sommes à 4000 m. Superbes lumières, personne à des dizaines de km à la ronde, on adore !
Ah tiens une voiture arrive de l’est, ralenti, hésite, puis ses occupants vont planter leur tente à plusieurs centaines de mètres, sans doute eux aussi séduits par le coin.
J’ai eu mal au crâne toute la journée, Fred est simplement essoufflé.
Une fois couchée, avec un Nifluril, je suis soulagée et nous passons une très bonne nuit (aidés par un p’tit Stilnox, du fait du décalage horaire, qui n’est d’ailleurs que de 4h)