PLACE JÁSZAI MARI
Il est possible de prendre le tram de la ligne 2 en descendant de celui de la ligne 6, circulant sur le grand boulevard (Nagykörút), à l’arrêt du pont Marguerite (Margit híd) côté Pest. Ce terminus se situe entre un ancien et bel immeuble à appartements du quartier de Léopoldville (Lipótváros) et un immeuble à bureaux portant le surnom de „Maison Blanche”. Ce fut de cet immeuble que pendant plus de 30 ans l’unique partie politique dirigeait le pays. De nos jours, ce bâtiment abrite des bureaux du Parlement.
RUE SZALAY
A droite, le Parlement, à gauche, la Cour suprême d’antan qui, aujourd’hui, est devenue le Musée ethnographique de Budapest. La place Kossuth Lajos porte le nom d’un des meneurs de la révolution et de la lutte pour l’indépendance de 1848-49. La statue de cet idéaliste érigée pendant la période communiste se trouve derrière vous, sur votre droite.
PLACE KOSSUTH LAJOS
Le Parlement est un bâtiment tellement imposant (268 mètres de long) que le tram fait un nouvel arrêt à sa deuxième extrémité. La statue d’un autre héros de l’indépendance, Francois II Rákóczi, se trouve à cet arrêt. Cette sculpture fut érigée en 1935 lors du bicentenaire de sa mort.
PLACE ROOSEVELT
A gauche de cet arrêt, le siège de l’Académie des Sciences, tandis qu’à droite, le pont des Chaînes (Lánchid) ainsi que le beau panorama des rives de Buda. En progressant vers le prochain arrêt, essayez d’apercevoir l’hôtel Gresham de style sécession ; tentative rendue difficile par le passage du tram dans un petit tunnel pour rejoindre l’autre côté du pont et ce, dans un vacarme de grincements assourdissant.
PLACE EÖTVÖS
A gauche, un des hôtels de luxe de la rive du Danube ainsi que la « Promenade », que les habitants de Pest empruntent volontiers pour leurs balades. Sur la rive opposée, on aperçoit le Château Royal où jadis aucun roi n’habitat mais que les membres de la famille Habsbourg utilisaient comme lieu de passage.
PLACE VIGADÓ
A gauche, une salle de concert et de bal célèbre, à droite des bateaux restaurants, cafés et clubs amarrés à la rive. La vue panoramique sur Buda est toujours présente. Le pont Élisabeth (Érzsébet-híd) apparaît maintenant clairement. Construit en 1964, il est devenu le symbole d’une Budapest moderne. Nombreux sont ceux qui regrettent que ce ne soit pas le pont de style de sécession, détruit durant la seconde guerre mondiale, qui fut reconstruit.
PLACE DU 15 MARS (MÁRCIUS 15. TÉR)
D’ici, nous apercevons la colline Gellért qui est plus élevée que la colline du Château. C’est la raison pour laquelle une forteresse menaçante fut érigée à son sommet. Cet endroit est devenu, de nos jours, une destination appréciée des touristes. En 1867, sa démolition fut commencée mais les travaux auraient coűté trop cher et furent interrompus.
PLACE FŐVÁM
Voici l’arrêt pour se rendre au grand marché couvert de Budapest (Nagyvásárcsarnok). L’arrêt proprement dit se trouve entièrement en souterrain et de ce fait, est un terrain de prédilection pour les tagueurs et les graffeurs – malgré que l’entreprise de transport effectue le nettoyage des murs régulièrement.
RUE HALLER (HALLER UTCA)
A gauche, une célèbre usine de liqueur, ancienne de plus de 100 ans ; à droite, d’élégants immeubles de bureaux et d’appartements du quartier du Millénium, commencés dans les années 2000.
L’ABATTOIR – CENTRE CULTUREL DU MILLÉNIUM (KÖZVÁGÓHÍD - MILLENNIUMI KULTURÁLIS KÖZPONT)
A gauche, l’Abattoir (Közvágóhíd), à droite, les bâtiments d’une part très controversés du nouveau Théâtre National et d’autre part, le Palais des Artistes, réalisation couverte d’éloges. Dans ce dernier, se trouvent, sous le nom de « lumú », des salles de théâtres et de concert ainsi que le Musée de l’Art Contemporain. « Lumú » est l’abréviation du Musée Ludwig (Ludwig Múzeum). Nous arrivons à l’endroit où le tramway fait demi-tour. Il est intéressant de rester dans le tram et de retourner jusque la Place du 15 mars, si votre destination est le Café Central (Centrál) ; ou jusqu’à la place Vigadó, si votre destination est la pâtisserie Gerbeaud ; ou encore jusque la place Eötvös, si la fin de votre promenade est le Café du Gresham. Entre temps, n’oubliez pas de vous asseoir du côté opposé à celui où vous vous trouviez à l’aller