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Témoignage de Gabriel-Henri Burgos

Une méditation extrême !

Gabriel-Henri est entré en contact avec moi via ce site. Je lui ai proposé de mettre son témoignage sur le site et il a accepté.

Gabriel-Henri n'a pas eu d'accident comme la plupart des personnes qui font des récits d'EMI. Il s'agit plutôt d'une expérience méditative "extrême". Mais l'essentiel des expériences d'EMI s'y retrouve. En fait, cette expérience permet de repousser nos conceptions acquises de ce que sont les EMI. Voici donc son auto-récit :

Mon nom est Gabriel-Henri Burgos, j’ai 43 ans aujourd’hui, célibataire. Je suis né en France mais j’ai passé ma vie ici, au Québec.

Depuis toujours, j’ai cherché à être celui dont j’ai toujours voulu être, celui dont j’ai toujours rêvé d’être …ne serait-ce que d’être moi-même. J’ai toujours su que je n’étais pas comme tout le monde, que j’étais DIFFÉRENT des autres.

J’ai passé 30 ans de ma vie à me chercher continuellement, à me questionner, j’ai cherché à savoir qui j’étais et ce que je devais faire de ma vie, à savoir quelle était ma mission sur cette Terre; j’ai donc cherché différentes manières de répondre à mes propres questions.

Au tout début, j’ai tenté de me retirer dans un monastère ; mais mes parents m’auraient renié sur le champ. Par la suite, j’ai été harcelé par les Témoins de Jéhova puis par l’Église de Scientologie. J’ai également voulu entreprendre des études dans le but de devenir prêtre. Je suis devenu Baptiste à un certain moment, mais je ne trouvais pas les réponses à mes questions.

Puis, je suis tombé sur des textes qui parlaient de Méditation Transcendantale, cette dernière est un Processus d’Évolution Spirituelle à l’Intérieur de Soi-même ; elle sert et permet la parfaite maîtrise du corps et de l’esprit en ouvrant l’être à une conscience profonde de tout ce qui se passe en lui-même.

Je venais de trouver Ma Voie !

J’ai alors étudié personnellement la MD et entrepris une longue et profonde introspection de moi-même, et cela dure depuis 30 ans. J’ai développé des facultés psychiques et tenté certaines expériences.

Je me suis intéressé à tout ce qui touche de près ou de loin aux États Modifiés de Conscience ; et la MD m’a permis d’expérimenter les Etats Hors Corps et dont j’ai 11 ans d’expériences aujourd’hui.

Forcément, j’ai vécu beaucoup de phénomènes de perceptions extra-sensorielles : Illuminations spontannées, Déjà-Vu, Transfert de sensations, Suggestion à distance, Influence psychique, Vision à distance, Télépathie, Prémonition, Clairaudience …et j’en nomme que quelques-uns ; ainsi que des phénomènes paranormaux, tels que des phénomènes de Hantises et Poltergeists.

Aujourd’hui, je considère avoir suffisament d’expériences spirituelles, psychiques et paranormales pour pouvoir établir une Échelle d’Évaluation sur les Interelations et la Profondeur des Différents États d’Expansion de la Conscience Humaine.

Ceci est mon parcours.

Cette Méditation Transcendantale m’a permis de vivre une Expérience de Mort Imminente, et jamais j’ai cru qu’un jour je vivrais un tel phénomène.

À l’époque je vivais chez mes parents, à Sept-Îles, au Québec; je n’avais alors que vingt-deux ans.

Je pratiquais la Méditation Transcendantale comme je le fais tous les soirs depuis un certains temps …en vérité, devrais-je dire depuis plusieurs années, huit ans pour être plus précis. Ce soir-là, je voulais faire une sortie en astral, une sortie hors corps dans le but de faire une recharge énergétique et de renforcer mes facultés extra-sensorielles. J’avais de l’expérience dans le domaine, je ne croyais donc pas avoir de difficulté à y parvenir.

Ce Mardi 26 avril 1988, un formidable phénomène s’est produit.

Comme d’habitude, je m’allonge sur mon lit, sur le dos; il est 23:45 lorsque je débute ma séance de méditation; précédée d’un long moment de relaxation et une profonde concentration sur ma respiration. J’étais allongé sur mon lit, dans ma chambre à coucher, dans le noir et en silence. Après une dizaine de minutes, je me suis senti à la fois écraser dans le fond de mon lit et je flottais littéralement juste au-dessus de mon propre corps physique.

Il y a eu séparation du double …du corps physique (corps et esprit) puis une sensation de sérénité s’en ait suivie.

Soudain, sans avoir eu conscience de mon ascension, que je qualifierais « fulgurante », en une fraction de seconde, je me suis retrouvé tout seul là-haut, à planer sur le dos et dans le vide. Les « yeux » grands ouverts, je voyais mes bras, mes jambes et mes pieds, des bancs de brouillard me traversaient le « corps » de part en part. Lorsque les bancs de brouillard se dissipaient, je pouvais voir la hauteur à laquelle j’étais ; mais je ne peux dire au-dessus de quelle partie du monde étais-je ?

Je planais entre ciel et terre. À vrai dire, je planais au-dessus de la planète. Sous moi, il y a des nuages (Cirrocumulus Stratiformis). À cette altitude, c’est le début de la Stratosphère et de la couche d’ozone.

Je vois une ombre se dessinée sous moi, sur la planète. Une partie de la Terre disparaît, elle s’éclipse dans l’ombre. Au-dessus de moi, je pouvais voir un ciel bleu fonçé se dégradant allant jusqu’à entrevoir un ciel noir et profond …sans nuages.

En face de moi, au bout et entre mes pieds, il y avait une énorme boule de feu. Elle se trouvait de l’autre côté de la Terre, à environ un pied au-dessus du niveau de l’horizon …un hozison qu’il me fallait deviner.

Une formidable boule de feu flamboyait devant mes yeux. Je voyais les flammes s’élevées et tourbillonnées dans les airs, tout en entendant le fouet des flammes. Cette boule de feu brûlait et brillait mais ne m’aveuglait pas du tout. Cette boule n’était qu’en autre, le Soleil. Tout se faisait au ralenti.

Un souffle, un vent doux et chaud me caressait le visage. J’estime ce vent à une vingtaine de kilomètres/heure ; ce qui est une jolie brise de force 4 selon l’échelle Beaufort. Je dois également faire part de la vitesse à laquelle je planais si je tient compte de la vitesse de rotation de la Terre ; et cela peut atteindre 29,8 kilomètres/seconde.

Après avoir passé quelques secondes au-dessus des nuages, pas plus de 3 secondes je dirais, je me suis mis à redescendre lentement mais cette fois en étant entièrement conscient de mon retour vers mon corps physique. Pour moi, ce n’étais qu’un simple voyage hors corps. Je redescendais tout comme le fait une feuille d’automne soufflée par le vent. À cet instant précis, au retour, il s’est produit quelque chose que je ne comprends pas, que je n’arrive pas à m’expliquer; je n’ai jamais pu réintégrer mon corps physique comme j’aurais du le faire.

C’est à ce moment là que tout à balancer ...c’est là que tout à commencer!

Juste avant de réintégrer mon corps physique, mon esprit s’est subitement détourné de son objectif pour décider catégoriquement de lui-même, de repartir à son tour, seul et sans préavis. OK !!! …et je fais quoi, là?

C’est un peu comme deux ascenceurs, descendant tous les deux les étages un à un pour se rendre au Rez-de-chaussée “5e étage, 4e, 3e, 2e...” et que, soudain, juste avant d’atteindre le Rez-de-chaussée, l’un des esenceurs décide de lui-même de remonter les étages “2e étage, 3e, 4e, 5e ...31e, 32e, 33e...”, et ce, jusqu’au 47e étage, sachant que la tour n’a que 30 étages. Je ne peux pas exprimer plus juste!

Mon double n’a pas réintégré le corps physique comme prévu, mon esprit, quant à lui, a décidé de faire le grand saut.

Cette fois, j’ai entièrement été conscient de l’ascension de mon esprit. Elle se faisait de plus en plus vite au fur et à mesure qu’il s’élèvait; semblable à une fusée qui s’élève de son pas de tir prenant de la vitesse en montant. Je n’avais plus de contrôle, en vérité, je ne contrôlais plus rien du tout.

Avant que mon esprit ne s’élève, je fus comme en « stand by » 2 à 3 secondes, je ne savais pas ce que j’attendais ?, avant que je ne sois aspiré à la verticale à travers un vortex sombre, remplie de brouillard ; ce qui représente l’entrée dans le bas astral – monde des esprits, des fantômes et autres entités de ce genre. Ce brouillard ne me suffoquait pas et ne m’empêchais pas de voir, je ne sentais rien, j’étais serein ; je n’avais pas peur de quoi que ce soit.

Lorsque je m’élevais et plus je m’élevais, je ressentais une sorte de pression envahir ma tête, je dirais ma conscience ; cette pression devenait tellement forte, qu’elle devenait insupportable, j’avais l’impression que ma tête brûlait carrément ou qu’elle était sur le point d’éclaté littéralement.

Après 4 à 5 secondes cette pression s’estompa sur le champ, radicalement, sans raison apparente. J’ai supporté cette pression mais je ne savais pas ce qui allait se passer. Je n’avais pas peur de ce qui était en train de m’arriver.

Je me suis répondu : « Ah oui !!! » …à une question que je ne m’étais même pas posée ! J’avais un doute de ce qui allait se produire mais il m’était impossible de dire avec exactitude ce à quoi je devais m’attendre.

…mais je continuais à m’élever de plus en plus vite ; j’étais littéralement aspiré !

Quelque part en moi je le savais, mais je ne pouvais en prendre conscience, le réaliser ou m’en convaincre d’une quelconque manière. Je n’y arrivais tout simplement pas.

J’étais parfaitement conscient que j’étais en train de m’élever, comme j’étais parfaitement conscient que j’étais en train de me réveiller d’un sommeil, comme j’étais parfaitement conscient que j’étais en train de m’évanouir dans mon inconscience; comme j’étais parfaitement conscient que je renaissais et comme le fait que j’étais en train de mourir. Un peu de tout à la fois !

Jamais j’ai cru qu’un jour je vivrais une telle expérience dans ma vie, une expérience que je ne connaissais pas, que je n’avais jamais vécue auparavant et pourtant, pendant l’expérience elle-même, pendant ce voyage vers un “No Where” sans aucune retenue, je me suis laissé aller, je me suis abandonné à ce qui allait se produire, à ce qui allait m’arriver.

À travers ce vortex, il y a eu deux ou trois choses encore. Durant mon ascension, plusieurs bras et mains tentaient de m’attraper, ils tentaient de m’accrocher au passage, comme s’ils voulaient me dire quelque chose ou qu’il y a quelque chose que je ne devais pas voir ou savoir, je n’en sais rien? Mais en vain! Aucune des mains ne pues me saisir, ne pues arrêter ma course. Ces bras et ces mains sortaient de nulle part le long du tunnel.

Quelque part, j’ai comme l’impression qu’ils étaient également en détresse, qu’ils me suppliaient de quelque chose, sans doute que je leur vienne en aide. Je n’avais qu’un sentiment de compassion à leur offrir, rien de plus. Ils n’avaient ni jambes, ni corps ni tête et avaient la peau blanchâtre (aller voir la couleur d’un cadavre à la morgue, vous m’en dirait des nouvelles!). Puis j’ai continué ma route.

Encore et toujours à travers ce tunnel, toujours durant mon ascension, une question m’a été posée …une question que quelqu’un m’a posée …que je me suis moi-même posée; à savoir si j’étais prêt à mourir?

Une voix venue de nulle part m’a exprimée cette interrogation, comme si c’était une autre personne, comme si c’était quelqu’un d’autre que moi. C’était une voix grave mais claire, une voix sereine. Ne me demandez pas si c’était une voix humaine, extraterrestre ou spirituelle ; c’était une voix, c’est tout; mais en même temps, j’ai l’impression de m’être moi-même posé la question, c’est étrange!

J’entendais nettement quelqu’un me parler et en même temps, je parlais tout seul, je me parler à moi-même.

Je ne m’attendais pas à une telle question, et sans aucune hésitation, ma réponse fut un “oui” catégorique et définitif. J’étais prêt à rendre l’Âme s’il l’avait fallu, même qu’au plus profond de moi je n’attendais que cela.

Je me sentais bien dans « ma peau », je n’avais pas peur de mourir ou peur de la mort elle-même. Admettons que je n’y pensais même pas, que je ne m’étais même pas posé la question! Je ressentais une parfaite sérénité.

J’ai l’impression aujourd’hui, avoir répondu positivement à cette interrogation m’a permis d’aller plus loin que si j’avais répondu négativement. C’est comme si l’ont m’avait testé, qu’on avait cherché à savoir si j’étais bel et bien prêt à mourir, à savoir si j’étais bel et bien prêt à vivre ce que je devais vivre.

J’ai l’impression aussi qu’on cherchait à soivoir si j’étais suffisament évolué psychiquement pour atteindre cette vision de l’au-delà.

Après avoir accepté de mourir, après m’être abandonné à cette idée de mourir définitivement, j’ai alors vu une lueur blanchâtre. Je planais dans un espace vide et noir, comme si j’étais dans l’univers …un univers sans étoiles, sans planètes, sans soleil, sans rien du tout. Cette lueure s’est dessinée très loin devant moi puis elle devenait de plus en plus vive au fur et à mesure que je m’approchais d’elle. Je fus attiré vers cette lueur ; puis elle devint de la taille d’une étoile, suivit de très près à celle d’un soleil jusqu’à ce qu’il y eu …un flash. En une fraction de seconde, cette lumière m’a littéralement enveloppée, comme le flash d’un appareil photo puissant.

Puis soudain, plus rien!

À cet instant là, suite au flash, je me suis comme « réveillé » dans mon inconscience. Je me suis réveillé et pourtant j’étais « parfaitement conscient de tout » ce qui était en train de se produire.

Je suis toujours allongé sur le dos et dans le vide. Je flottais, (j’imagine que c’est le monde astral !!!) j’errais dans un monde totalement vide, sans aucune volonté propre, comme gouverner par une attraction ...un peu comme la Terre gravite dans le vide autour du soleil. Il n’y avait rien autour de moi, il n’y avait aucune notion d’espace et de temps. J’étais parfaitement conscient de ce que je vivais à l’instant.

J’étais « conscient » comme je le suis présentement en écrivant ces lignes.

À environ une vingtaine, voire une trentaine de pieds en face de moi, il y avait une sphère. Elle flottait elle-même dans le vide, dans un vide incommensurable. Elle avait une forme ovoïdale, elle avait la taille et l’apparence d’un cerveau humain.

Cette sphère me semblait vaporeuse, transparente et fluorescente. Elle scintillait, comme électrifiée. Devrais-je dire que cette sphère était un formidable bombardement de particules d’atomes ...qu’il m’était possible de voir à l’oeil nu, façon de parler car je voyais tout avec ma conscience …ou mon esprit. Cette boule était bleue et blanche, entourée d’une aura de même couleur. Elle n’avait aucun poids, elle n’était pas faite de matière consistante. Elle n’était entre autre, que de l’énergie à l’état pure.

Je voyais cette masse d’énergie briller en face de moi. Je voyais cette sphère d’énergie et en même temps, j’étais cette sphère. J’étais ce que je voyais en face de moi. Je n’avais pas de corps, et pourtant, j’étais là, j’existais! J’étais parfaitement conscient de tout, de ce que je voyais, de ce que j’étais et de ce que je ressentais.

Mon champ de perception était beaucoup plus vaste dans tous les sens du terme, comme si ma vision était unidimensionnelle. J’avais une connaissance universelle. Je pouvais me déplacer à la vitesse de la pensée et de la volonté; je me retrouvais instantanément là oû je le voulais et quand je le voulais. J’ai l’impression de m’être retrouvé dans un monde vibratoire, à un autre niveau de conscience, un niveau d’évolution spirituelle bien supérieure que celui d’ici-bas.

Pendant cette expérience, je me souviens de m’être dit avec stupéfaction: “Je suis mort!”, “C’est ça la mort? ”. Je me suis moi-même convaincu que j’étais bel et bien mort, et pourtant, j’étais bel et bien vivant. C’était réel! Parfaitement conscient de tout, je n’en revenais pas! J’étais stupéfait ! Par contre, je n’ai jamais revu l’intégration de ma vie se dérouler devant les yeux, comme semble-t-il, instantané pour ceux ayant approchés la mort de si près.

Puis, comme ça, sans avertissement d’aucune sorte, je me suis mis à redescendre, ré-attirer vers mon corps physique et j’ai comme perdu conscience, je me suis comme évanoui dans mon inconscience, jusqu’à mon retour, jusqu’à ce que je fasse un bon d’un pied et quart au-dessus de mon lit; sans doute du à un retour rapide, beaucoup trop rapide.

Il est 03:50 du matin

Suite à cette expérience, qui n’a durée qu’une quinzaine de secondes, je me suis redressé sur le bord de mon lit et je me suis mis à pleurer comme jamais je n’avais pleurer auparavant, et ce, durant deux heures consécutives. Les deux semaines qui suivirent, j’en ais tremblé également. Cette expérience venait de bouleverser ma vie.

C’est le plus beau phénomène qu’il m’a été permis de vivre, et je crois qu’il sera le seul de cet ampleur.»

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Vous pouvez contacter Gabriel-Henri Burgos à cette adresse : gabrielhenriburgos@hotmail.com

Mon courrier électronique : mortrapprochee@gmail.com

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