LE guide touristique du Médoc : Patrimoine du Médoc
le lavoir de Landiran à Castelnau-de-Médoc
le lavoir de Landiran à Castelnau-de-Médoc
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Le lavoir de Landiran, situé sur la Jalle de Castelnau au niveau du pont qui l’enjambe, sur main gauche en sortant de la commune en bordure de la D 215 en direction de Sainte Hélène, aussi appelée rue Camille Godard.
Le lavoir de Landiran, situé sur la Jalle de Castelnau au niveau du pont qui l’enjambe, sur main gauche en sortant de la commune en bordure de la D 215 en direction de Sainte Hélène, aussi appelée rue Camille Godard.
Il a été entièrement restauré en 2016 [1] avec la réfection de l’accès à l’eau en pente douce sur toute la longueur de l’édifice, ses pavés et son empierrement, étant régulièrement emportés par les fortes crues. Les murs de soutènement ont également été consolidés et un panneau explicatif a été apposé à l’entrée du lavoir sur le pont qui enjambe la jalle. Un claustra en forme d’arcades reposant sur des poteaux bois peint en gris habille la façade sur rue.
D’après un acte datant de 1833, il existait à l’extrémité de ce qui est aujourd’hui l’impasse Carnot un «passage commun» qui permettait aux lavandières d’accéder à un lieu où elles pouvaient laver leur linge dans la Jalle [2].
Il a été entièrement restauré en 2016 [1] avec la réfection de l’accès à l’eau en pente douce sur toute la longueur de l’édifice, ses pavés et son empierrement, étant régulièrement emportés par les fortes crues. Les murs de soutènement ont également été consolidés et un panneau explicatif a été apposé à l’entrée du lavoir sur le pont qui enjambe la jalle. Un claustra en forme d’arcades reposant sur des poteaux bois peint en gris habille la façade sur rue.
D’après un acte datant de 1833, il existait à l’extrémité de ce qui est aujourd’hui l’impasse Carnot un «passage commun» qui permettait aux lavandières d’accéder à un lieu où elles pouvaient laver leur linge dans la Jalle [2].
Lorsqu’en février 1882 le Conseil Municipal décide de construire un lavoir au lieu-dit Landiran, « car il correspond à un réel besoin », il ne fait que reprendre une habitude ancienne.
Lorsqu’en février 1882 le Conseil Municipal décide de construire un lavoir au lieu-dit Landiran, « car il correspond à un réel besoin », il ne fait que reprendre une habitude ancienne.
En 1883 un projet de M. Antoune pour un lavoir couvert, implanté légèrement plus en amont sur la jalle, est accepté. Il sera construit sur un terrain ayant appartenu aux héritiers Robin [3].
En 1883 un projet de M. Antoune pour un lavoir couvert, implanté légèrement plus en amont sur la jalle, est accepté. Il sera construit sur un terrain ayant appartenu aux héritiers Robin [3].
En 1993/94, le toit de l’ancien lavoir est restauré et le site est sécurisé [4].
En 1993/94, le toit de l’ancien lavoir est restauré et le site est sécurisé [4].
De nos jours les divers aménagements réalisés permettent une promenade le long de cette jalle en toute quiétude avec en mémoire pour certains des souvenirs d’antan.
De nos jours les divers aménagements réalisés permettent une promenade le long de cette jalle en toute quiétude avec en mémoire pour certains des souvenirs d’antan.
1 - Cette restauration a été marquée par une inauguration avec une fête et une animation costumée en juillet 2017.
2 - Ce passage figure sur le Cadastre Napoléonien (A5 1290 Le Bourg)
3 - Lors d’une réunion du CM le 17 mai 1902 le maire lit une lettre des héritiers Robin réclamant une somme d’argent pour l’acquisition d’un terrain ayant servi pour la construction du lavoir de Landiran. (Archives Municipales)
4 - Il avait été également prévu l’aménagement d’un quai d’embarquement pour favoriser une animation de canoë sur la jalle, mais celui-ci ne semble pas avoir été réalisé.
Extrait de l'ouvrage "le Médoc des lavandières, ou l'inventaire des anciens lavoirs et autres fontaines, sources et abreuvoirs" de Nathaniel Lee
Extrait de l'ouvrage "le Médoc des lavandières, ou l'inventaire des anciens lavoirs et autres fontaines, sources et abreuvoirs" de Nathaniel Lee
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