LE guide touristique du Médoc – Patrimoine du Médoc
la récolte du raisin
Ces textes sont de Patrick Bernard que je remercie.
A partir de la fin du mois d’août, des prélèvements de baies sont effectués dans les différentes parcelles afin de mesurer leur teneur en sucre et en acides organiques. Le suivi de l’évolution de l’accumulation des sucres et de la dégradation des acides organiques dans la baie, associé au suivi des maturités phénoliques permet de fixer avec précision la date optimale de récolte.
La récolte est réalisée mécaniquement, grâce à un cueilloir qui imprime au rang une secousse longitudinale ; les baies étant à maturité tombent et sont recueillies par des écailles en téflon qui épousent la forme du rang. Les baies sont alors reprises par des bandes transporteuses qui se déversent dans une trémie située sur le coté de la machine. La trémie est elle-même vidée dans une benne qui part pour le cuvier.
La récolte mécanique présente de nombreux avantages qualitatifs ; elle permet d’assurer une qualité de travail constant tout au long de la récolte. La machine offre en outre une grande souplesse d’utilisation : le chantier peut être interrompu et repris très rapidement notamment en cas d’intempérie. La machine soit être l’objet d’un entretien rigoureux pour assurer une qualité de vendange irréprochable.
la réception de la vendange
Les bennes triées manuellement sont réceptionnées au cuvier dans un Conquet à vis sans fin qui se déverse dans l’égrappoir. L’égrappoir permet de séparer les baies des rafles qui seraient tombées dans la machine ; en effet les tanins contenus dans les rafles sont très astringents et risquent d’apporter au vin une amertume désagréable. Les baies sont ensuite légèrement éclatées grâce à un fouloir placé sous l’égrappoir. Cette opération permet de libérer le jus contenu dans la pulpe. Elle doit être conduite de façon très douce pour éviter de libérer des tanins de pépins qui, comme ceux des rafles, ne sont pas qualitatifs.
La vendange est ensuite pompée en cuve pour y être vinifiée.
