-Venez divin Messie
-Voisin d'où venait ce grand bruit
Venez, divin messie
Venez, divin Messie
Sauvez nos jours infortunés
Venez source de vie,
Venez, venez, venez
Ah ! Descendez, hâtez vos pas
Secourez-nous, ne tardez pas
Sauvez les hommes du trépas
Venez, divin Messie
Sauvez nos jours infortunés
Venez source de vie,
Venez, venez, venez
Ah ! Désarmez votre courroux
Nous soupirons à vos genoux,
Seigneur nous n’espérons qu’en vous
Pour nous livrer la guerre,
Tous les enfers sont déchaînés
Descendez sur la terre
Venez, venez, venez
Que nos soupirs soient entendus
Les biens que nous avons perdus
Ne nous seront-ils point rendus
Voyez couler nos larmes
Grand Dieu, si vous nous pardonnerez
Nous n’aurons plus d’alarme
Venez, venez, venez
Si vous venez en ce bas lieu
Nous vous verrons victorieux
Fermer l’enfer, ouvrir les cieux
Nous l’espérons sans cesse
Les cieux nous furent destinés
Tenez votre promesse
Venez, venez, venez
Ah ! Puissions-nous chanter un jour
Dans votre bienheureuse cour
Et votre gloire et votre amour
C’est là l’heureux présage
De ceux que vous prédestinez
Donnez-nous en un gage
Venez, venez, venez
Voisin d’où venait ce grand bruit
Voisin d’où venait ce grand bruit
Qui m’a réveillé cette nuit
Et tous ceux de mon voisinage
Vraiment j’étais bien en courroux
D’entendre par tout le village
Sus, sus berger(bis) réveillez-vous
Sus, sus berger réveillez-vous
Quoi donc Colin ne sais-tu pas
Qu’un Dieu vient de naître ici-bas
Qu’il est logé dans une étable
Il n’a ni lange ni drapeau
Et dans cet état misérable
On ne peut voir (bis) rien de plus beau
On ne peut voir rien de plus beau
Il t’a dit voisin qu’en ce lieu
Voudrait bien s’abaisser un Dieu
Pour qui rien n’est trop magnifique
Les anges vous l’on fait savoir
Par cette charmante musique
Qui s’entendit (bis) hier au soir
Qui s’entendit hier au soir
Plusieurs déjà s’y sont rendus
Quelques-uns en sont revenus
En disant que c’est le Messie
Que c’est l’aimable Sauveur
Qui suivant notre prophétie
Nous doit causer (bis) tant de bonheur
Nous doit causer tant de bonheur
Allons donc bergers, il est temps
Allons lui porter nos présents
Et lui faire la révérence
Voyez comme Jeannot y va
Suivons-le tous en diligence
Et nos troupeaux (bis) laissons-les là
Et nos troupeaux, laissons-les là
Sans plus tarder, allons donc tous
Allons saluer à genoux
Notre Seigneur et notre Maître
Et dans cette adorable jour
Où pour nous l’amour l’a fait naître
Allons pour lui (bis) mourir d’amour
Allons pour lui mourir d’amour
Après avoir fait nos présents
Avec des petits compliments
Autour de lui tout en cadence
Nous lui souhaiterons le bonsoir
Et lui ferons la révérence
Adieu poupon (bis) jusqu’au revoir
Adieu poupon jusqu’au revoir
Ah Colin que dis-tu donc là
Il ne faut pas faire cela,
J’aimerais mieux perdre la vie,
Restons toujours dans ce saint lieu
Tenons lui toujours compagnie
Et ne disons (bis) jamais adieu
Et ne disons jamais adieu
Pour moi je suis plutôt d’avis
De retirer ce petit-fils
De l’étable en ma maisonnette
Où j’ai préparé, sur deux bancs,
Un lit en forme de couchette,
Et des linceuls (bis) qui sont tous blancs
Et des linceuls qui sont tous blancs
Je vais faire de tout mon mieux
Pour retenir en ces saints lieux
Jésus, Joseph et Marie
Quand ils seront tous trois chez moi
Ma maison sera plus jolie
Que le palais (bis) des plus grands rois
Que le palais des plus grands rois
Dès aujourd’hui dans ce dessein
Sans attendre jusqu’à demain
Je veux quitter ma bergerie
Et j’abandonne mon troupeau
Pour mieux garder toute ma vie
Dans ma maison (bis) ce seul agneau