-Notre Divin Maître

-O Dieu quelle nouveauté ou Souvenez-vous en

Notre divin maître

Air : Et quoi tout sommeille

Notre divin maître

Bergers vient de naître

Rassemblons-nous

Volons à ses genoux

Aux hymnes des anges

Mêlons nos louanges

De nos concerts

Remplissons l’univers

Tendre victime

Sauveur magnanime

Il vient de tout crime

Laver les pêcheurs

Mais les prémices

De ces dons propices

Et de ces faveurs

Sont pour les pasteurs,

Chœur : Notre divin maître etc.

Ah qu’il est puissant

Auguste adorable

Mais qu’il est affable

Humain, doux aimable

Ce Dieu fait enfant

Qu’il est beau, qu’il est grand

Qu’il est bienfaisant

Qu’il est charmant

Chœur : Notre divin maître etc.

MENUET

A ce dieu nous aime,

Venez sans frayeur ;

Vos agneaux même

N’ont point sa douceur

La timide innocence,

La simple candeur

L’humble indulgence

Plaisent à son cœur

Pour vous être semblable

Il naît dans une étable

Il habite un hameau

Une crèche est son berceau

A vous que tout s’unisse,

Que dans ce saint jour

Tout retentisse

De vos chant d’amour

Pour lui, musette tendre

Hautbois chalumeaux

Faites entendre

Vos sons les plus beaux

Chœur : Notre divin maître etc.

O Dieu, quelle nouveauté

ou souvenez-vous en

O Dieu quelle nouveauté

Gabriel a rapporté

Il dit que le Tout-Puissant

Souvenez-vous en; bis

Sans plus de retardement

Pour nous, doit se faire enfant

Dieu créa l’homme parfait

Le faisant à son portrait

Il l’aima si tendrement

Souvenez-vous en; bis

Qu’il traita à tout moment

Avec lui fort librement

Mais le démon envieux

De le savoir si heureux

Par un fin déguisement

Souvenez-vous en; bis

Lui fit malicieusement

Passer son contentement

Par cette infidélité

Lui fit ravir sa beauté

Et cet objet si charmant

Souvenez-vous en; bis

Devint par ce changement

La haine du Tout-Puissant

Mais le Dieu plein d’amitié

Le prit si fort en pitié

Que d’une Vierge naissant

Souvenez-vous en; bis

Se fit paisible et souffrant

Pour partager son tourment

C’est dans ce temps bienheureux

Que doivent s’ouvrir les cieux

Pour donner à tout vivant

Souvenez-vous en; bis

L’homme juste innocent

Pour leur raccommodement

Courez promptement pécheur

Recevoir notre Sauveur

Il est né si pauvrement

Souvenez-vous en; bis

Qu’une étable seulement

Doit être son logement

Dans cet état malheureux

Il est pourtant roi des cieux

La terre et le firmament

Souvenez-vous en; bis

Les trônes pareillement

Se sont soumis à cet enfant

Offrons donc à ce vainqueur

L’homme de notre cœur,

Puisqu’il dit en soupirant,

Souvenez-vous en; bis

Que c’est lui seul dans ce temps

Qui peut le rendre content