-Le Dieu que nos soupirs appellent

-Le fils du Roi de Gloire

Le Dieu que nos soupirs appellent

Le Dieu que nos soupris appellentt

Hélas ne viendrait-il jamais

Les siècles qui se renouvellent

Accompliront-ils ses décrets ?

Le verrons-nous bientôt éclore

Ce jour promis à notre foi ! (bis)

Viens dissiper, brillante aurore

Les ombres de l’antique foi (bis)

C’est en fait le moyen s’avance

Un Dieu vient essuyer nos pleurs

Il va combler notre espérance

Et mettre fin à nos malheurs,

Fille des rois, o vierge aimable

Parais, sors de l’obscurité

Reçois le prix inestimable

Que tes vertus ont mérité (bis)

Des promesses d’un Dieu fidèle

Le gage en tes mains est remis :

Quel bonheur pour une mortelle

Un Dieu va devenir son fils !

Dans la demeure solitaire

Je vois un ange descendu

O prodigue ! o grâce ! o mystère !

Dieu parle et le verbe est conçu

Mortels d’une tige coupable

Rejetons en naissant flétris

Dieu brise le joug déplorable

Où vivaient nos aïeux proscrits

Son amour nous rend tout facile

Ne combattons plus ses desseins

Parmi nous, lui-même il s’exile

Pour finir l’exil des humains

Le fils du roi de gloire

Air : Tous les Bourgeois de Chartres

Le fils du roi de gloire

Est descendu des cieux

Que nos chants de victoire

Résonnent dans ces lieux

Il dompte les enfers

Il calme nos alarmes

Il tire l’univers

Des fers,

Et pour jamais

Lui rendre la paix

Ne versons plus de larmes

L’amour seul l’a fait naître

Pour le salut de tous

Il faut pour la connaître

Ce qu’il attend de nous

Un cœur brûlant d’amour

Est le plus bel hommage

Faisons lui tour à tour

La cour,

Dès aujourd’hui

N’aimons que lui

Qu’il soit notre seul partage

Vains honneurs de la terre

Je veux vous oublier

Le maître du tonnerre

Vient de s’humilier

De vous trompeurs appas

Je saurai me défendre

Allez n’arrêtez pas

Mes pas

Monde flatteur

Monde enchanteur

Je ne veux plus t’entendre

Régnez seul sur mon âme

O mon divin époux

N’y souffrez point de flamme

Qui ne s’adresse à vous.

Que voit-on dans ces lieux

Que misère et bassesse

Ne portons plus nos yeux

Qu’aux cieux

A votre loi

A votre foi

J’obéirai sans cesse