-Deux bergers s'entredisant ou Allons-y donc
-Dites-nous aimable Dieu
Deux bergers s’entredisant
ou Allons-y donc
Deux bergers s’entre disant
Courrons adorer l’enfant
Qui vient de naître vraiment
Pour finir notre misère
Allons-y donc mon compère
Allons-y donc gaiement
Courrons adorer l’enfant
Allons-y donc gaiement
C’est le Dieu du firmament
Le créateur de la terre
Allons-y donc mon compère
Allons-y donc gaiement
C’est le Dieu du firmament
Allons-y donc gaiement
Portons-lui quelques présents
Afin qu’il nous soit prospère
Allons-y donc mon compère
Allons-y donc gaiement
Portons-lui quelques présents
Allons-y donc gaiement
Et faisons-lui compliment
Nous ferons mal de nous taire
Allons-y donc mon compère
Allons-y donc gaiement
Et faisons lui compliment
Allons-y gaiement
Sur son saint avènement
Qui nous est si salutaire
Allons-y donc mon compère
Allons-y donc gaiement
Sur son saint avènement
Allons-y donc gaiement
Lui demander humblement
D’un cœur droit pur et sincère
Allons-y donc mon compère
Allons-y donc gaiement
Lui demander humblement
Allons-y donc gaiement
Un parfait amendement
Du mal que l’on a pu faire
Allons-y donc mon compère
Allons-y donc gaiement
Un parfait amendement,
Allons-y donc gaiement
Il est doux, il est clément
Il est bon et débonnaire,
Allons-y donc mon compère
Allons-y donc gaiement
Il est doux, il est clément
Allons-y donc gaiement
Il nous aime tendrement
Puisqu’il s’est fait notre frère
Allons-y donc mon compère
Allons-y donc gaiement
Il vous aime tendrement,
Allons-y donc gaiement
Pour réussir sûrement
Adressons-nous à sa mère
Allons-y donc mon compère
Allons-y donc gaiement
Pour réussir sûrement
Allons-y donc gaiement
Promettons-lui fermement
De l’aimer comme un bon père
Allons-y donc mon compère
Allons-y donc gaiement
Dites-nous aimable Dieu
Dites-nous aimable Dieu !
Qui vient de naître en ces lieux
Est-ce pour briser nos chaînes
Et pour partager nos peines ?
Dites-nous etc.
Pourquoi sous l’humanité
Cacher la divinité
Avec votre adorable image
L’homme a-t-il quelques outrages ?
Pourquoi etc.
Ces liens et ces drapeaux
Nous retracent tous nos maux,
Notre liberté perdue,
Nous sera-t-elle rendue ?
Ces liens etc.
Je vois votre humanité,
Qui confond ma Vanité ;
Je ne puis jamais descendre
Vous venez pour me l’apprendre
Je vois etc.
Je vous conte ces douleurs,
Ces croix, ces soupirs, ces pleurs
C’est pour plaindre ma misère
Est-il un plus tendre père ?
Je vous conte etc.
Songez donc divin enfant
Que vous êtes triomphant :
A quoi bon verser les larmes ?
Tout l’enfer vous rend les armes
Songez donc etc.
Notre sort est affreux
Mais vous le rendez heureux
Nous avions tous fait naufrage
Vous avez calmé l’orage
Notre sort etc.
Vous nous sauvez de la mort
Vous nous conduisez au port
Vous allez finir nos plaintes
Vous allez bannir nos craintes
Vous nous etc.
Qu’on ne chante désormais
Que les douceurs de la paix
Plus d’alarme, plus de guerre
Puisque vous calmez la terre
Qu’on ne chante etc.