-Oh la bonne nouvelle
-Pour un maudit péché
Oh la bonne nouvelle
Oh la bonne nouvelle
Qu’on vient nous annoncer
Une mère est vierge
Un sauveur nous est né
Bon, bon, bon, accourons-y vite
Bon, bon, bon, accourons-y donc
Tous les bergers en fête
Ont quitté leurs troupeaux
Chantons les chansonnettes
Dessus leurs chalumeaux
Bon, bon, bon, accourons-y vite
Bon, bon, bon, accourons-y donc
Pour Joseph qui admire
Ce prodige nouveau
Il ne peut que nous dire
« voyez comme il est beau »
Bon, bon, bon, accourons-y vite
Bon, bon, bon, accourons-y donc
Nous verrons cette mère
Belle comme le jour
Qui sur son sein le serre
Dans les transports d’amour
Bon, bon, bon, accourons-y vite
Bon, bon, bon, accourons-y donc
Soyons de la partie
Allons rendre nos vœux
Au beau fils de Marie
Qui est le roi des cieux
Bon, bon, bon, accourons-y vite
Bon, bon, bon, accourons-y donc
Pour un maudit péché
Pour un maudit péché
L’auteur de la nature
Pour un maudit péché
Jésus-Christ est couché
Tout nu dessus la dure
Ah ! qu’il me fait pitié
Dedans une masure
Caché
Ce petit Dieu d’amour
Se charge de nos peines,
Ce petit Dieu d’amour
Vient nous donner le jour
Et soulager nos peines
Ayons donc du retour
Pour un Dieu qui nous aime
Toujours
Il naît dans le recoin
Du débris d’une étable
Il naît dans le recoin
Sous la paille et le foin
Sa bonté charitable
Le réduit à ce point
Qu’il veut, ce fils aimable
Nos soins
Il n’a pas de berceau
Le poupon de Marie
Il n’a pas de berceau
Cet innocent agneau
Il commence une vie
Entre deux animaux
Languissante et suivie
Des maux
Trois mages d’Orient
Apprenant la nouvelle
Trois mages d’Orient
Ont porté leur présent
L’un lui donne la myrrhe
L’un l’or l’autre l’encens
Et tous ensemble adorent
L’enfant
Les pasteurs d’alentour
Font entre eux une bande
Les pasteurs d’alentour
Viennent faire leur tour
En même temps que l’ange
Leur a dit le séjour
Chimel sans plus attendre
Y court
Il attache ses yeux
Dessus l’aimable face
Il attache ses yeux
En dépit des envieux
Dessus la belle glace
De ce miroir précieux
Qui nous fait voir la grâce
Des cieux
Il adore l’enfant
Puis il salue la mère
Il adore l’enfant
Qui vient de donner son sang
Il apaise son père
Que le péché d’Adam
Avait mis en colère
Longtemps
Tous ces bergers de peur
De ne pouvoir y être
Tous ces bergers de peur
De ne voir ce sauveur
Accourent en lui portant
Ce qu’ils ont de meilleur
Mais le premier lui laisse
Son cœur