Ancestry.fr est la filiale du groupe américain The Generation Network (TGN) dont les débuts remontent à 1997. Outre la version française du portail lancé en 2007, Ancestry gère des sites généalogiques aux Etats Unis, en Australie, au Canada, en Grande Bretagne, en Allemagne, en Italie et en Espagne. Mormon ou pas mormon? Si certains fondateurs d'Ancestry n'ont jamais caché leur appartenance à cette église, l'entreprise a été depuis revendue et n'a pas de liens avec le mouvement religieux.
L'application mobile lancée en 2011 est gratuite et permet de faire de la généalogie en mobilité avec un iPhone, iPad et fait rare, avec un mobile fonctionnant sous Android.
Bigenet a été créée en 2002. Le projet est le fruit d'un partenariat triangulaire signé entre la fédération française de généalogie, les associations participantes et la société Triatel. Cette entreprise privée a assuré la conception et la partie technique du projet, elle maintient et héberge la base qui s'enrichit régulièrement de nouveaux relevés. Triatel est connu également pour avoir créé le site Capedia (La descendance Capetienne)et le logiciel Geneal.
Cette base de données généalogiques met à votre disposition l'état civil de la France des origines jusqu'au début du XXe siècle. Elle s'enrichit régulièrement de nouvelles références grâce à la participation de 50 associations généalogiques et de ses membres, pour un total à ce jour de 40.694.975 relevés d'actes (soit 127.409.209 individus enregistrés).
Tous Naissance / Baptême Mariage Décès / Sépulture Actes notariés Recherche à partir des parents
Mode de recherche : exacte phonétique commence par...
PatronymePrénom (facultatif)
Dpt Région
Période (facultatif)de à
Les relevés d'actes remis par les associations peuvent être filiatifs et comporter des notes complémentaires : exemple.
www.familysearch.org
Le portail a été lancé en 1999 et il n'a cessé de s'enrichir. En 2009, une nouvelle version a vu le jour, longtemps testé en béta, elle va devenir définitive en 2012. L'ancien site qui a longtemps continué à fonctionner en parallèle doit fermer ses portes prochainement. Un identifiant unique vous permet d'utiliser indifféremment l'un ou l'autre, ainsi que les services internet proposés par les Mormons
Le profond remaniement effectué par les Mormons sur leur site de recherche mondial Familysearch prend sérieusement forme. Contactés, les administrateurs du site ont confirmé l'existence d'une version multilingue dont le français, mais sous forme béta, donc en test uniquement auprès des membres de l'église. Cette version est maintenant"proposée à tous"
Le site www.familysearch.org regroupe des descriptions et index de toutes les recherches effectuées par les Mormons. Jusqu'à présent, il avait deux défauts : il contenait essentiellement des relevés (alors que les mormons disposent des microfilms originaux des registres d'état civil de dizaines de pays) et ne concernait pas ou très peu la France.
Ces deux obstacles sont en passe d'être levés puisque la mise en place d'image numériques des registres est en cours et qu'elle concerne pour une petite partie, la France, avec des actes anciens de l'évêché de Coutances-Avranches, déjà numérisés et en cours d'indexation. Ce projet est open et chacun est invité à librement y participer en s'inscrivant sur le site Familysearchindexing
FranceGenWeb existe depuis 1997, il a été lancé officiellement le 25 juillet 1998 par une équipe de bénévoles; il est devenu une association généalogique, le 23 décembre 1999 sous la forme d'une association loi de 1901, qui diffuse de l'information généalogique gratuite sur Internet. Son portail, parmi les principaux portails généalogiques français propose différents services (souvent nommés ServiceGenWeb) gérés par des bénévoles de l'association ainsi que des sélections de sites externes et des informations sur l'actualité de la généalogie. Il a su garder sa dimension collaborative et participative.
Le wiki, mis en place très progressivement depuis la mi-février 2011, ne regroupe pour le moment pas tous les "services" mais apporte désormais une accessibilité meilleure et plus rapide (pas d'intermédiaire) aux modifications et mises à jour.
www.geneabank.org
Le projet Geneabank est porté depuis 1998 par une équipe de généalogistes bénévoles. Pour gérer le site, une association a été montée. Elle est animée par une poignée d'adhérents tous cooptés ne dépassant pas la douzaine, avec un budget resserré. Les membres de l'association sont issus du milieu associatif mais aussi des acteurs de la généalogie comme Geneanet.
www.genealogie.com
Généalogie.com est un site appartenant à la société NotreFamille.com. Son activité a commencé avec la diffusion du logiciel Win Genealogie écrit en 1992 par un lycéen puis dès 2000 par l'ouverture du site NotreFamille.com, un portail complet dédié aux femmes, à la famille et à la généalogie. En 2003, un service spécifique uniquement dédié à la recherche d'ancêtres a été lancé : Genealogie.com. En 2007, NotreFamille a été introduit en bourse et a fusionné avec la société SWIC, pionnier de la mise en ligne de données d'état civil sur minitel. En 2010, NotreFamille.com a racheté Archimaine, leader de la numérisation patrimoniale.C'est le leader affirmé de la généalogie commerciale.
www.geneanet.org
Geneanet est apparu en 1996 sur une idée : réunir les listes-éclair des généalogistes sur un site web. Ainsi est née la liste des patronymes de France, vite rebaptisée en Geneanet pour désigner ce nouvel index généalogique "de noms de famille antérieurs à 1850, permettant une recherche multicritères très puissante". En 2000, Geneanet est devenu une société anonyme, afin de lui donner les moyens d'investir dans l'outil technique, tout en gardant les mêmes valeurs : l'accès aux arbres déposés par les généalogistes restera toujours gratuit, seuls les services complémentaires pourront être facturés. Depuis lors, Geneanet n'a cessé de se développer et de proposer chaque année de petites et grandes évolutions avec des modes de recherches de plus en plus affinées, permettant de mieux exploiter le portail, les forums, les alertes, le blog, l'encyclopédie contributive Geneawiki, la base des portraits et cartes postales.
www.geneaservice.com
En 1895, Amédée Coutot est à la tête de l'une des premières Etudes de Généalogie Successorale. Pour faciliter ses recherches, il rassemble et classe les publications de mariages de l'Ancienne Seine. Il obtient des officiers de l'état civil des copies systématiques d'actes et constitueainsi un fond documentaire privé dédié à la recherche généalogique. En 1924, son fils Maurice Coutot reprend l'étude de son père et rachète les fichiers de ses confrères prenant leur retraite. Ce fichier devenu exceptionnel par son ampleur, Maurice Coutot décide de l'ouvrir en 1972 aux autres études de généalogie successorale contre un abonnement. En 2004, GeneaService est lancé sur Internet à destination des généalogistes professionnels puis du grand public. En octobre 2011, la numérisation s'achève tandis que l'indexation parvenue à 80% des fiches se poursuit.
Des choses à Savoir :
Dans les conversations de généalogie, vous entendrez souvent parler de GEDCOM. « Vous avez un GEDCOM ? » « Pourriez-vous m’envoyer cela en GEDCOM ? » « Il me faut un GEDCOM. » Mais qu’est-ce que GEDCOM ?
GEDCOM peut avoir deux significations. Premièrement, c’est une spécification d’enregistrement des données généalogiques sur ordinateur qui est détenue et gérée parle Projet GEDCOM du département Family & Church History de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (SDJ), qui en détient les droits.
GEDCOM est l’acronyme de « GEnealogy Data COMmunication.COMmunication ». Dans ce contexte, il s’agit d’un ensemble de règles sur la préparation de données généalogiques en vue de leur échange.
Ensuite, GEDCOM désigne tout fichier informatique conforme à cette spécification. Ce type de fichier est utilisé pour transférer des données généalogiques entre différents programmes de généalogie, tels que Legacy et Family Tree Maker. La spécification a été initialement développée en 1985 et en est actuellement à sa version 5.5. Cela fait plus de huit ans que je n’ai pas vu un programme de généalogie qui ne soit pas capable de lire et enregistrer des fichiers GEDCOM.
Beaucoup de débutants pensent que GEDCOM est une forme de standard d’échange de données. Ce n’est pas tout à fait exact. Les membres de l’église SDJ utilisent aussi GEDCOM pour soumettre à l’église des informations sur leurs familles – c’est là en fait l’objectif initial. Les généalogistes ont ensuite « adopté » GEDCOM aussi pour partager des informations sur leur famille.
Pratiquement chaque fois que j’entends un généalogiste se plaindre des « lacunes de GEDCOM », ils évoquent en fait la difficulté qu’ils ont à l’employer pour la généalogie, pas à des fins religieuses.
Utilisation de GEDCOM
La spécification décrit une liste de « balises » telles que INDI pour un individu, BIRT pour un événement de naissance, DATE pour une date, etc. Elle décrit également les relations entre les balises. Voici un exemple de relation entre deux balises : DATE peut accompagner BIRT pour associer une date à une naissance.
GEDCOM 6.0 diffère de toutes les versions précédentes. C’est une spécification XML. XML (eXtensible Markup Language) est un langage à la façon de HTML (HyperText Markup Language) qui est utilisé pour créer des pages Web.
GEDCOM est un format de texte. Il est possible de le lire, même si cela ne ressemble que de loin à de l’anglais. Voici un exemple de description d’une personne au format GEDCOM :
0 @I1@ INDI
1 NAME William Jefferson (Blythe)/Clinton/
1 SEX M
1 BIRT
2 DATE 19 AUG 1946
2 PLAC Hope,Hempstead Co,AR
1 NOTE Bill Clinton s’appelle de son vrai nom William Jefferson Blythe IV. Il
2 CONT a fait changer officiellement son nom en Clinton le 12 juin 1962 à Garland
2 CONT Co, Arkansas.
1 NOTE Il est devenu le 42e Président des Etats-Unis
2 CONT le 20 janvier 1993.
1 FAMS @F1@
1 FAMC @F2@
Remarquez que chaque ligne commence par un « numéro de niveau », suivi d’une « balise », elle-même éventuellement suivie d’une valeur. Les lignes de niveau 2 sont subordonnées à la ligne de niveau 1 qui les précède, etc.
Pourquoi utiliser GEDCOM
Les programmes de généalogie enregistrent vos données dans leur propre format. Ce format varie d’un programme à un autre. Pour transférer des données entre différents programmes de généalogies, il faut donc commencer par les convertir dans un format intermédiaire. Ce format est presque toujours une variante de GEDCOM.
Lorsque votre programme de généalogie enregistre une copie de vos données de généalogie au format GEDCOM, il « exporte un fichier GEDCOM ». Lorsqu’il lit un fichier GEDCOM pour en copier les données dans votre programme, on dit qu’il « importe un fichier GEDCOM ». Vous pouvez exporter un fichier GEDCOM et l’envoyer par e-mail à un ami ou un proche, qui pourra de son côté importer le fichier et voir vos conclusions. Selon les programmes que vous utilisez respectivement, votre correspondant pourra ou non voir les sources qui accompagnent les données. En général, les transferts GEDCOM fonctionnent bien pour les naissances, mariages et décès, ainsi que pour les relations au sein des familles (insertion des noms, dates et lieux aux bons endroits).
C’est votre programme de généalogie, pas GEDCOM, qui effectue les importations et exportations de fichiers GEDCOM. Certains programmes n’importent ou n’exportent pas toutes les balises qui peuvent être créées par d’autres programmes.
Nombre de programmes de généalogie produisent des pages Web à partir de vos données. Si ce n’est pas le cas du vôtre et si vous souhaitez générer une page Web à partir de votre généalogie, GEDCOM peut vous sauver la mise. Il existe divers convertisseurs « GEDCOM vers HTML » gratuits ou shareware.
Ma dernière réflexion concernant les importations et exportations via GEDCOM concerne le problème de la confidentialité. Il est exclus d’exporter des données concernant des personnes vivantes, en particulier si les données sont destinées à être publiées sur Internet.
Ce texte a été adapté d’un article de Beau Sharbrough paru dans Ancestry Daily News, le 29 janvier 2004
Calendrier républicain
Le calendrier républicain est institué pendant la révolution par la Convention le 5 octobre 1793.
Il est annulé par Napoléon le 1er janvier 1806 et remplacé par le calendrier grégorien.
Il commence rétroactivement le 22 septembre 1792 (jour de l'établissement de la République).
L'année est divisée en 12 mois de 30 jours
Chaque mois est divisé en 3 décades (10 jours)
5 jours sont rajoutés (360 + 5 = 365) : les sans-culottides : Vertu, Génie, Travail, Opinion et Récompenses
Le jour supplémentaire des années bissextiles était la fête de la révolution
Germinal (mois de la germination)
Floréal (mois des fleurs)
Prairial (mois des prairies
Messidor (mois des moissons)
Thermidor (mois de la chaleur)
Fructidor (mois des fruits)
vendémiaire (mois des vendanges)
Brumaire (mois des brouillards)
Frimaire (mois des frimas)
Nivôse (mois de la neige)
Pluviôse (mois de la pluie)
Ventôse (mois du vent)
Calendrier Républicain de 1794
Dessiné par Debucourt
B.N., Paris
La République, s'appuyant sur les connaissances astronomiques, foule au pied le calendrier grégorien et présente celui établi par Fabre d'Eglantine.
Le temps comme le nouveau système des poids et mesures est désormais décimal. La semaine , appelée décade, durera 10 jours : primidi, duodi...
Des noms de plantes, d'outils ou d'animaux tels tomate, faucille ou chien remplacent les noms des Saints.