Sacrements

    Les sacrements sont des signes visibles du don gratuit (la grâce) de Dieu, institués par le Christ et confiés à l’Eglise. Par les sacrements le croyant entre dans la vie divine et y participe.

    Les rites visibles (eau, imposition des mains, onction …) et sensibles (paroles et actions), sous lesquels les sacrements sont célébrés, signifient et réalisent les grâces propres de chaque sacrement en vertu de l’action du Christ et par la puissance de l’Esprit Saint (pardon de Dieu, vie de Dieu par le baptême, service des frères par l’ordination…).

    Les sacrements ont pour fin la sanctification des hommes afin qu’ils rendent un culte à Dieu. Ils ont aussi un rôle d’engagement. 

Le Catéchisme de l’Eglise catholique ajoute : « Non seulement ils supposent la foi, mais encore par les paroles et par les choses, ils la nourrissent, ils la fortifient, ils l’expriment ». 

    Trois sacrements sont appelés sacrements de l’initiation chrétienne

    Par eux sont posés les fondements de toute vie chrétienne. Grâce à eux, les fidèles participent à la vie divine donnée aux hommes par le Christ. Nés à une vie nouvelle par le baptême, les fidèles sont fortifiés par le sacrement de la confirmation et reçoivent dans l’eucharistie le pain de la vie éternelle. Ainsi fortifiés, ils ont la mission de s’avancer vers une plus grande charité pour les autres.

 Le baptême    

Il n’y a pas d’âge pour vivre cette fête et devenir chrétien ! Cette démarche est possible à tout âge. Elle suppose un cheminement adapté pour chacun ainsi qu’un accompagnement personnel ou en groupe afin de découvrir en profondeur le sens de cet engagement en Eglise.

 Il y à trois type de baptême :

- le baptême des petits enfants,

- le baptême des enfants en âge scolaire,

- le baptême à l’âge adulte,

- les gestes et symboles du baptême

 La confirmation

 Le sacrement de la confirmation est un des trois sacrements de l’initiation chrétienne avec le baptême et l’eucharistie. La confirmation accomplit le don du Baptême.
C’est le sacrement qui donne en plénitude l’Esprit Saint :
- l’Esprit de vérité qui demeure comme une lumière et un guide en celui qui est confirmé ;
- l’Esprit de sainteté qui fait le vivre comme Jésus et avec lui ;
- l’Esprit d’amour qui rassemble l’Eglise pour qu’elle annonce aux hommes le Bonne Nouvelle du Christ.

Le sacrement de la confirmation enracine plus profondément le confirmé dans la vie d’enfant de Dieu, il l’unit plus fermement au Christ, rend plus solide son lien à l’Église, l’associe davantage à la mission de l’Eglise et l’aide à rendre témoignage de sa foi chrétienne par ses paroles et ses actions.

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 L’eucharistie

L’Eucharistie, troisième sacrement de l’initiation chrétienne, est le seul sacrement accompli par Jésus lui-même. Elle a été instituée lors de la Cène. Ce geste est particulièrement commémoré lors de la célébration du Jeudi saint où le Christ s’offre à son Père.

L’Eucharistie structure la vie chrétienne, elle la ponctue, elle est la respiration dans la vie spirituelle. C’est une actualisation de la Pâque et non pas sa répétition ou son simple souvenir. L’Eucharistie, ou la messe, est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.

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 La réconciliation

Le pardon des péchés commis après le Baptême est accordé par le sacrement dit de la conversion, de la confession, de la Pénitence ou de la Réconciliation.

Revenir à la communion avec Dieu par la conversion est un mouvement suscité par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes.

Nous devons demander cette grâce pour nous-mêmes comme pour les autres.

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 Le mariage

    Le mariage est l’alliance entre un homme et une femme unis par un même amour.

    La célébration chrétienne d’un mariage, que l’on désigne souvent par l’expression : « le mariage à l’église », fait partie des sept sacrements de la vie chrétienne. Le sacrement est un don de Dieu. L’Eglise propose les sacrements à ceux qui le désirent et celui qui reçoit un sacrement, le reçoit dans la foi. 

    Le mariage, en tant que sacrement, trouve sa source dans l’alliance d’amour de Dieu avec toute l’humanité, il en est le signe visible. Il sanctifie l’union d’un homme et d’une femme et situe l’amour des époux au cœur de l’amour de Dieu pour l’humanité.

    Décider de célébrer chrétiennement son mariage suppose une décision libre de chacun fondée sur l’amour et la foi en Dieu. Le mariage engage les époux dans un don de soi réciproque qui englobe toutes les dimensions de leurs personnes. Le mariage est tourné vers la vie. Il est le signe de l’amour de Dieu pour tous les hommes. Le mariage appelle un engagement à vivre fidèlement et pour toujours avec celui ou celle que l’on épouse. Cet engagement ouvre le couple à l’accueil des enfants et à leur éducation chrétienne. La dignité de cet engagement pris en présence de Dieu s’articule sur les quatre piliers que scelle l’échange des consentements : la liberté, la fidélité, l’indissolubilité et la fécondité. 

    Le sacrement de mariage donne aux époux la grâce de renforcer et de perfectionner leur amour, d’affermir leur unité indissoluble et de se sanctifier dans leur vie familiale.

Cliquer ici pour savoir à qui s’adresser quand on veut se préparer à célébrer son mariage à l’église ?

 L’ordination

Par le Baptême, tous les fidèles participent à la mission du Christ, Prêtre, Prophète et Roi. Dans cette communion et cette mission du baptisé il existe une autre participation à la mission du Christ : servir au nom et en la personne du Christ Tête au milieu de la communauté. Ce service comporte trois missions essentielles : l’enseignement, la sanctification et le gouvernement du Peuple de Dieu.

Le ministère ordonné comprend : les évêques, les prêtres et les diacres. Ce sont les évêques qui célèbrent les ordinations dans les trois degrés du sacrement de l’Ordre.

Qu’est ce que l’ordination ?

 Le sacrement des malades

Le sacrement de l’onction des malades n’est pas un sacrement réservé aux derniers moments comme le laissait entendre les expressions "extrême onction" et "derniers sacrements". La pratique ancienne réservait en effet ce sacrement aux grands malades à l’article de la mort.

Il s’adresse aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse, aux malades au moment où la maladie devient une épreuve difficile à supporter, à ceux qui vont subir une opération sérieuse et aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup. L’onction des malades ne remplace en aucun cas les soins médicaux.