Solidarité internationale

Lors des conseils communaux des 25 novembre et 9 décembre, un point sur la solidarité internationale était à l'ordre du jour. Bien que la démarche des demandeurs soit sincère et noble, les projets proposés ne relèvent pas de la solidarité internationale qui se fonde sur la réciprocité et l’engagement des concernés dans le projet. Le terme de solidarité internationale se distingue de celui d'aide humanitaire ou aide au développement fondés sur une vision néocoloniale des relations internationales.


Il est "l'expression d'un engagement mutuel, qui implique un sentiment de responsabilité réciproque. Dans un monde où la pauvreté augmente et dans lequel la mondialisation accentue l'interdépendance entre les pays, il s'agit de construire ensemble, pays du "Nord" et pays du "Sud", des projets solidaires visant à réduire les inégalités et à garantir l'accès aux droits fondamentaux (éducation, alimentation, santé, accès à l'eau, etc.). La solidarité internationale est aussi un état d'esprit : c'est avoir conscience que l'on fait partie d'un tout et que travailler ensemble est essentiel pour la vie de tous." La solidarité internationale, qu’est-ce que c’est ?


http://www.resacoop.org/sites/default/files/resacoop_fiche_journaliste_1.pdf


L'engagement mutuel et le sentiment de responsabilité réciproque entre les parties concernées ne sont pas présents dans les deux projets soutenus par le conseil communal.

Si les voyages forment la jeunesse, il est impératif que les voyages vers les pays du "Sud" se fassent dans le respect des populations locales et en dehors de tout esprit mercantile. Accepterions-nous que les cours de langue soient dispensés à nos enfants de 6 à 12 ans par des sud-africains ou des américains dans le cadre de "chantiers" qui verraient changer les "enseignants" tous les 15 jours, avec ce que cela implique comme difficultés d'adaptation et d'attachement pour ces enfants ? Si un tel projet devait voir le jour, il est fort probable que l'ONE tirerait à boulet rouge sur le projet. Or, parce qu'ils sont pauvres... les enfants des pays concernés par ces projets subissent cette forme de maltraitance. Bon nombre de rapports émanant de populations concernées font état de l'inefficacité de ce type d'action. Pour en savoir plus : Volontourisme : Quand le volontariat humanitaire devient le business de la honte | Temps Présent (RTS).


https://www.youtube.com/watch?v=XPxIkXDGgqo


Il est fondamental pour Écolo d'organiser des échanges avec les pays concernés à partir d'une question commune, d'un projet commun.

En ce sens, (par conséquent) l'argent public, ne peut en aucun cas soutenir ou renforcer le maintien des pays du "Sud" dans une forme de dépendance financière vis-à-vis des pays du "Nord".