La pose d’1 km de clôture dans le bois n’autorisait pas le passage d’un tracteur compte tenu de la forte déclivité. L’accès dans le taillis a nécessité des travaux préalables de débroussaillage afin de préparer l’emprise de la clôture. Cette partie inculte constituait il y a 25 ans un pâturage. Comme il n’était plus pâturé, les jeunes pousses de prunelliers, ronces, aubépines, églantiers… ont envahi le pré qui a été transformé en une réserve de gibier, difficilement pénétrable par l’homme. Pour mettre en valeur ce breuil, et permettre aux chèvres de se protéger de la chaleur, grignoter écorces, feuilles, brouter de nouveaux espaces enherbés, nous l’avons quadrillé de sentiers et allées. Après ce travail de longue haleine, nous aimons regarder les chèvres déambuler parmi les prunelliers et les aubépines, se mettre à l’ombre et rechercher le végétal appétent, ce qui, probablement, bonifiera la saveur des fromages.