A proximité d’un itinéraire préhistorique,
rejoignant les caillots (commune de st firmin) aux menhirs d’époigny, plusieurs mégalithes ont bénéficié, pour certains, d’un relèvement.
Le menhir cassé du bois de la brûlée (saint pierre de varennes)
Situé à 2,4 km au sud-ouest des menhirs d’époigny, il s’agit d’un mégalithe brisé en 2 morceaux. D’une longueur totale de 2,40m et d’une largeur moyenne d’1,10m, il avoisine les 4 tonnes. Sa consistance granitique claire est superposable à celle des menhirs d’époigny. De fortes présomptions qu’il s’agisse d’un menhir.
Le mégalithe de l’étang de la moutelle (saint firmin)
Il se situe à une douzaine de mètres de la route qui longe l’étang de la moutelle. D’une hauteur d’1,95 m et d’un poids supérieur à 2 tonnes, il a été relevé en 1988. Cependant, des indices manquent pour affirmer qu’il s’agit d’un menhir.
Le menhir des caillots (saint firmin)
Il est implanté, depuis son redressement de 1984, dans une zone maintenant urbanisée. Un espace enherbé de quelques m² lui a été consenti. Haut de 3 mètres (en incluant la partie dans le sol), il pèse 2,7 tonnes. Sa composition est graniteuse.
Vestiges d’une petite église dans un espace boisé d’à peine 1 ha, près de l’étang de brandon (st pierre de varennes)
A la lisière nord-est de ce bois, repose un ensemble de mégalithes dont certains atteignent une longueur de 3 m. Quinze mètres à l’ouest, on découvre des pierres disposées de façon circulaire, évoquant une abside. Ces vestiges datent probablement du VIe-VIIe siècle ap. J.-C.
La tour de champitaux
Edifiée vers 1360, dans une période où les pillards semaient la terreur, elle s’inscrit dans un système défensif au même titre que la tour du bost, le donjon de st sernin du bois ou le château de brandon.
Tour carrée de 10 m de côté et de 20 m de hauteur, il ne subsiste que les murs et 2 pignons, l’ensemble enfermé dans un carcan de lierre dont l’action pernicieuse risque d’écourter la durée de vie de cet édifice.
L’étang de brandon
A quelques encablures du hameau, s’étire l’étang de brandon, réserve d’eau potable pour st pierre de varennes et les communes environnantes.
Dès le début du XVe siècle, des écrits nous révèlent l’existence de cet étang.
En 1957, le syndicat des eaux achète l’étang. Une nouvelle digue est construite et l’étendue d’eau passe de 21 à 48 ha. La capacité de la réserve est estimée à 1 200 000 m3 d’eau
(avec bien sûr des fluctuations importantes selon la sévérité des sécheresses estivales).
Pour préserver la qualité de l’eau, des obligations s’imposent aux usagers et aux propriétaires des prés contigus (pas de stationnement et de circulation de véhicules motorisés, pas de baignade, de marche dans l’eau, de camping, de navigation, d’amorçage, pêche restreinte, pas d’épandage d’engrais ni de pâture sur les prés contigus).
En 1988, aménagement d’un chemin piétonnier de 4 km autour de l’étang.
Une heure de flânerie, une heure de contemplation de la nature, entre ciel chargé ou lumineux et le frémissement des aulnes, saules, peupliers, rêveries du promeneur solitaire assis sur le banc de pierre, se délectant, au travers d’une arche de feuillage, du spectacle aquatique qui s’étale à perte de vue, moments de tendresse du couple amoureux entrelacé près du rivage et bercé par l’envol de l’aigrette ; des troncs d’arbres, en partie immergés, tentent de résister à l’enlisement ; des herboristes s’affairent à remplir leur panier d’orties, de reines des prés, de feuilles d’aubépine, à la recherche de vertus salvatrices ; des canards se déplaçant au rythme des vaguelettes et s’adonnant à des plongeons, évoquant des ablutions ; un court raidillon sous un tunnel de verdure se dénoue par une fenêtre ouverte sur une prairie colorée qui vient mourir auprès de l’étang ; entre aube et aurore, entre crépuscule et brune, le chevreuil, trahit par le vent non vecteur des effluences du promeneur, profite de ces instants de quiétude pour savourer les graminées parfumées .
Sérénité, harmonie, communion avec le décor floral, aquatique, prairial, forestier, animalier, ne peuvent qu’inciter à réitérer cette symphonie bucolique.