2015 Madrid: 3.05. - 10.05.

‘’Y viva España’’ : Notre voyage du 3 au 10 mai

Que dire de ce troisième voyage dans la péninsule ibérique, consacré, cette année, aux capitales castillanes ? Programme certes ambitieux, mais qui fut fort bien maîtrisé.

Les deux longs trajets en autocar, l’aller Colombiers-Madrid et le retour à partir de Saragosse, ne parurent point trop pénibles. Les paysages, quelques vidéos, un peu de musique, mais aussi les ronflements des dormeurs participant à la mélodie adoucirent l’épreuve…

Notre accompagnateur, le fidèle et sympathique Kiko, nous prit en charge avant Madrid où nous logerions durant la presque totalité du séjour. Ce fut aussi notre première étape. Tours panoramiques en autocar pour une approche d ‘ensemble, promenades à pied pour découvrir les lieux emblématiques, certains faisant l’objet d’une visite, et les cités castillanes, Madrid, Tolède, Ségovie, Avila s’ouvrirent ainsi à nous. Le circuit touristique comprenait également trois sites incontournables : l’Escorial, le palais de La Granja, et celui d’Aranjuez. Parmi une foule d’images, quelques temps forts émergent çà et là. Je pense au Prado dont quelques œuvres – il y en a tant ! – furent si bien commentées, aux remparts d’Avila, au musée de la cathédrale de Tolède avec ses tableaux du Greco, à la magnifique bibliothèque de l’Escorial… On ne peut tout citer !

Cet épisode castillan nous a rendus un peu plus savants en histoire de l’Art. Si on reste admiratif devant l’architecture mudéjare, le style gothique et gothico-mudéjar… que dire des décors intérieurs de La Granja et d ‘Aranjuez ? Est-on ébloui, ou, au contraire, choqué, rebuté par ce baroque débordant où l’or semble dégouliner de motifs surchargés, et par ce mobilier aux formes généreuses et lourdement sculptées ? Cependant, toute critique devant rester objective, on ne peut qu’apprécier le génie des artistes, et le savoir-faire des artisans d’époques où s’affichait la démesure. Et rappelons-nous qu’Aranjuez est aussi le nom de l’admirable concerto que Joaquin Rodrigo composa à Paris en 1939…

Le chemin du retour passait par Saragosse où nous devions faire étape pour la nuit. Ce fut l’occasion d’un dernier tour panoramique, d’une dernière promenade guidée et d’une visite de la très belle basilique Del Pilar.

En conclusion, ce fut un voyage enrichissant. L’hôtel de Madrid et celui de Saragosse, très confortables, bénéficiaient, en outre, d’une situation peu excentrée, permettant de flâner dans les rues commerçantes au cœur de ces grandes villes.

Daniel GAY

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