Mes premières expériences et souvenirs

Mon plus lointain souvenir remonte à ma plus tendre enfance. Je devais avoir sept ou huit ans. Aîné de quatre enfants et, selon mon carnet de santé, propre la nuit à 26 mois, je n’ai pas eu de problème de pipi au lit.

Par contre ma première sœur, plus jeune de dix huit mois, a fait pipi au lit la nuit et a porté des couches jusqu’à l'age de onze ans . A la fin des années cinquante, en France, les changes complets jetables étaient encore totalement inconnus. Elle portait une couche en épaisse flanelle, de forme anatomique, attachée de chaque côté avec des épingles à nourrice. L’étanchéité était assurée par une culotte à pressions en toile caoutchouté de couleur crème.

Nous dormions dans la même chambre, dans des petits lits en bois fabriqués par papa. J’enviais l’attention qu’elle recevait lorsque le soir maman la langeait et le matin lorsqu’elle retirait sa couche toujours bien mouillée. Je n’ai pas de souvenir précis de ce qui a amené à ma première expérience mais je suppose que petit à petit est apparu, ou peut être réapparu, en moi un manque affectif qui s'est exprimé par l’envie de porter des couches.

Un soir je lui ai demandé de me prêter sa couche pour voir quelle sensation cela faisait. J’ai souvenir de cette merveilleuse épaisseur et cette douceur entourant mon bas ventre, du plaisir de refermer les pression de la culotte imperméable que je caressais avidement de mes mains . Je l’aurai bien gardée toute la nuit mais il fallut que je m’en sépare avant le passage du marchand de sable car j’aurais eu beaucoup de difficulté à expliquer le lendemain matin le lit trempé de ma sœur. A contre cœur je lui ai donc rendu son bien.

Un peu plus tard, un dimanche après midi, une culotte plastique de ma seconde sœur commençait à se déchirer et avait été mise à la poubelle. Je l’ai récupérée et mise avec une serviette pour simuler une couche sous ma culotte courte en cuir, lorsque, avec mes sœurs, nous avons joué au papa et à la maman, il est facile de deviner le rôle que je jouais.

En août 1962 nous étions en vacances en Vendée, mon frère venait d’avoir un an, ma première sœur portait toujours des couches la nuit. Un soir ma seconde sœur, qui avait six ans, avait des selles très liquides qu’elle avait du mal à retenir et maman lui a mis une couche.

J’ étais le seul sans couche, j’en étais malade. Mon besoin d’être aussi langé comme eux était si fort, j'avais l’estomac noué, j’en pleurais silencieusement dans le noir, c'était trop injuste!

Sans doute une ou deux année plus tard, nous devions avoir dix ans, Robert un de mes copains voisin, est venu passer quelques jours avec nous, ses parents s'étant absentés. Il avait attrapé une bonne diarrhée et maman lui a mis une couche pendant deux jours. Que mon copain soit en couche, à côté de moi, m'a encore une fois bouleversé, mon estomac était noué, j'en étais malade d'envie. Si j'avais su comment me donner une bonne diarrhée pour être aussi mis en couche, je l'aurais fait. Peu importe l'odeur qui s'en dégageait et qui ne me dérangeait pas, tous les prétexte était bon pour toucher sa couche, que je me souvienne il n'a pas demandé, pendant ces deux jours, à la retirer pour aller uriner. En tout cas j'ai bien souvenir lorsque lors de nos corps à corps simulés pour sentir sa couche contre moi et la sentir sous la culotte imperméable qu'elle était aussi mouillée.