par Thierry Karsenti, Professeur, Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le numérique en éducation, Université de Montréal
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1. l’accroissement de la motivation scolaire;
2. l’apprentissage d’habiletés liées aux mathématiques;
3. la capacité à résoudre des problèmes;
4. l’apprentissage d’habiletés informatiques;
5. le développement de l’autonomie;
6. l’apprentissage du travail en équipe, de la collaboration, voire de l’entraide;
7. le développement de la pensée critique;
8. l’accroissement du sentiment de compétence ou de l’estime de soi;
9. le développement de la créativité;
10. la capacité à chercher de l’information;
11. la résilience accrue face aux défis rencontrés;
12. la structuration du raisonnement de l’apprenant, voire le sens de l’organisation, de la planification.
Parle de:
Par Adam Desjardins, Marc-André Girard et Amy Tran, le 22 mai 2018 (dossier sur Carrefour-Education)
Il se peut que vous ayez entendu parler de la pensée informatique (parfois appelée pensée computationnelle), ou bien de sa forme anglaise computational thinking. Peu la connaissent, mais plusieurs la pratiquent sans s’en rendre compte. En fait, en 2006, Jeannette Wing[1] a inspiré un grand nombre d’éducateurs en déclarant ceci :
La pensée informatique est un ensemble d’attitudes et d’acquis universellement applicables que tous, et pas seulement les informaticiens, devraient apprendre et maîtriser.
En effet, la pensée informatique s’apparente à une compétence ou une façon de faire du 21e siècle. Le monde de l’informatique est souvent perçu comme un domaine abstrait et complexe. Par exemple, les discussions à propos d’intelligence artificielle et de voyages vers Mars exposent des réalités de plus en plus abstraites et difficiles à saisir.
De plus en plus de problématiques nécessitent que l’être humain fasse appel à une machine afin de les résoudre. La pensée informatique, c’est donc « une forme de raisonnement permettant de résoudre des problèmes complexes » en analysant une situation, en la décortiquant et en l’abordant de façon séquentielle. C’est une manière d’aborder un problème étape par étape et de prévoir les incidences de chacun des gestes qui sera posé.
La pensée informatique n’est donc pas l’apanage de la science informatique et, bien au contraire, elle constitue un atout dans toutes les disciplines scolaires et dans toutes les sphères de la vie quotidienne.
Décomposer, structurer et reformuler
La pensée informatique contribue énormément au développement des compétences en résolution de problèmes. Quelle est la tâche à accomplir? Est-elle difficile? Si oui, à quel moment précisément devient-elle complexe? Évoluer dans un monde informatique favorise les habiletés à décomposer un problème, en restructurer les tâches et en reformuler les objectifs.
Les ordinateurs ne sont pas capables de penser par eux-mêmes, du moins, pas encore. Ainsi, toutes les choses merveilleuses qu’ils accomplissent viennent des commandes précises rigoureusement formulées par l'humain.
Auto-évaluation - autorégulation
Même les programmeurs les plus reconnus sont en accord avec le propos suivant : If your code works on your first trial, something is wrong. (Traduction libre : Si ton code fonctionne du premier coup, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas.) Il est tellement rare qu’un programme fonctionne du premier coup que les informaticiens sont particulièrement sceptiques quand cela arrive. Plusieurs attribuent cela au fait que les langages de programmation requièrent une très grande précision. En effet, les erreurs informatiques sont plutôt évidentes! En comparaison, dans une production écrite, l’oubli d’une lettre n’empêche pas la lecture du texte. Par contre, en programmation, l’oubli d’un seul symbole peut très bien faire en sorte que le programme ne fonctionne pas du tout. Les mises à l'essai sont fréquentes et l'aspect autorégulateur est incontournable. Les erreurs ne sont pas perçues négativement. Au contraire, elles sont considérées comme des itérations à l’établissement d’une solution optimale. L’apprentissage de la programmation requiert du temps, de la patience, et même, de la persévérance.
[1] Jeannette Wing: Wing J., « Computational Thinking », Communications of the ACM, March 2006, vol. 49, no 3.
(Lien vers le dossier de Carrefour-Éducation)
Les étapes proposées pour aborder la programmation sont:
(Lien vers le dossier de Carrefour-Éducation)
On décrit ici trois types de programmation:
On y donne aussi des exemples de: