Andrea Canevari: Vous représentez ici l'association 'Rock and rivers' qui s'occupe de sport en plein air, pouvez-vous nous expliquer quelles sont vos activités et comment l'association est-elle née ?
Gabriela Costa/Enrico Malvicini: Nous avons commencé l'activité en 1995, nous avons travaillé pour une base fluviale à Marsaglia où nous faisions du sport de temps en temps auparavant, puis l'avons démarré professionnellement. La base sportive s'occupait principalement d'activités aquatiques comme le canoë-kayak, mais la vallée est ouverte à de nombreuses activités comme l'escalade, la randonnée, le cyclisme. Nous sommes dans une zone adaptée à ceux qui commencent à pratiquer, c'est presque un terrain d'école, pour ceux qui veulent entreprendre des sports comme ceux-ci, tout en ayant une marge de sécurité, ce qui en cas de problème permet de sortir ou d'appeler à l'aide contrairement à d'autres endroits plus connus. En plus on a le parc aventure à Coli, où il y a des passerelles suspendus aux arbres, des téléphériques pour aller d'un arbre à l'autre, des jeux divers: tout cela occupe la majeure partie de la période estivale, on travaille avec des groupes scolaires, mais pas que. La base aquatique, elle, elle est à Marsaglia où on descend en canoë quand la rivière le permet évidemment et où on organise des cours de canoë-kayak, en plus on a la location de VTT électriques à Travo.
Andrea Canevari: Comment décririez-vous le parc d'aventure à quelqu'un qui n'y est pas encore allé?
Gabriela Costa/Enrico Malvicini: Le parc aventure est à Coli, dans un endroit laissé à l'état sauvage. Quand on y arrive, on a l'impression d'être en haute montagne car on est dans une pinède, c'est très apprécié par ceux qui viennent de loin, cependant l'emplacement n'a pas de services, aucun terrain n'a de réseau internet, il n'y a pas d'électricité, bref, c'est une cible spécifique des touristes. Le parc parvient à mettre l'homme et la nature en communication. Comme type d'activité, c'est à la portée de tous, nous avons deux parcours pour les enfants, 3 parcours pour adultes, du plus facile au plus difficile, à une hauteur de 4 à 12 mètres. Avant le départ nous expliquons un peu ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire de façon théorique pour ensuite partir en autonomie, même si nous, les instructeurs, sommes toujours là-bas pour assister.
Andrea Canevari: Combien d'employés votre parc compte-t-il et y a-t-il des bénévoles?
Gabriela Costa/Enrico Malvicini: Nous n'avons pas de salariés car nous sommes un club sportif et une association, mais il y a des adhérents formés avec un brevet délivré par un accompagnateur en montagne, ils sont rémunérés comme d'habitude par l'association, et cette année il y a 4 adhérents.
Andrea Canevari: Pour accueillir les élèves de vos formations, vous appuyez-vous sur l'auberge du Val Trebbia?
Gabriela Costa/Enrico Malvicini: Oui, elle est située à Marsaglia et c'était l'ancienne base fluviale d'où nous sommes partis avec nos activités. Maintenant c'est une auberge et c'est là où nous avons notre entrepôt et où nous gardons l'équipement pour faire les descentes. C'est une structure stratégique car elle nous permet de faire certaines choses, surtout avoir assez de couchages, nous garantit l'accueil de groupes scolaires et de grands groupes de personnes ou d'activités d'entreprise, de plus il est rattaché à la rivière, donc à partir de là ça devient le point de départ mais aussi le point d'arrivée.
Andrea Canevari: Après la pandémie de Covid-19 comment la vision du parc a-t-elle changé? Y a-t-il eu une augmentation du nombre de fréquentateurs?
Gabriela Costa/Enrico Malvicini: Oui, il y a eu une augmentation parce que cette année-là nous étions tous bloqués dans la région, donc il y a eu un boom de visiteurs locaux. En revanche, avec la rivière et les activités sportives aquatiques nous étions coincés à cause du timing, mais ce que nous avons malheureusement perdu, ce sont les groupes scolaires parce qu'avec le Covid tout s'est arrêté. Ce qui a été remarqué cependant c'est qu'il y a eu un changement de cible, les gens ont commencé à se passionner pour la région et le sport puisqu'il y a eu une redécouverte de la région, mais tant que la région ne saura pas s'adapter aux flux, on aura du mal à retenir les touristes.
Andrea Canevari: Rock and rivers propose aussi des sorties conviviales, de quoi s'agit-il ?
Gabriela Costa/Enrico Malvicini: Les sorties sociales sont des opportunités de rencontre pour les membres inscrits, il y a un volet formation où nous enseignons à faire du sport, donc nous organisons des opportunités de rencontre pour faire des propositions où chacun peut venir: l'important est de mettre en pratique ce que vous avez appris.
À SUIVRE...