Feuillet Yvette

Yvette FEUILLET   (1920-1943,  matricule 31663 auschwitz)   

infoslilas201907

Une jeunesse militante

Yvette Feuillet est née le 25 janvier 1920 à Paris dans le 14°.  Son père boulanger, disparaît en 1930. elle reste seule avec sa mère et sa sœur Henriette au 26 rue des Rosiers.

Entrée en résistance des 2 soeurs

Sa sœur Henriette est la principale collaboratrice de Pierre Villon, chargée de recruter et de rémunérer les agents clandestins du parti. Elle sera malheureusement arrêtée le 8 octobre 1940, en même temps que Pierre . Elle est incarcérée à la Maison d’arrêt de la Santé.

Auschwitz-Birkenau

Le 22 janvier 1943, elle est parmi les cent premières femmes otages transférées en camion au camp de Royallieu à Compiègne, d'où partira le convoi des 31000.  Le 27, elle entre au camp de femmes de Birkenau, enregistrée et tatouée sous le n°31663.

En avril de la même année, Yvette est tranférée au "Revier", en raison d’engelures aux chevilles qui se sont infectées.

Alors qu’elle est en voie de guérison, elle contracte le typhus et meurt le 6 juillet 1943, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp. Début 1944 une personne, informée par une lettre d'une survivante en quarantaine, annonce la mort d'Yvette à sa soeur Henriette.

Yvette entre en apprentissage dans une usine de lampes électriques près de la Bastille où elle souffle le verre.

Engagée dans les grèves de 1936, elle est élue déléguée de son atelier. Dès 1937, elle adhère à l’Union des jeunes filles de France où elle est très active.

Yvette s’engage alors également dans la résistance. À vingt ans, elle est agent de liaison du comité central clandestin du Front national universitaire et mène une vie dans l’ombre. 

Arrestation, la Santé, Romainville, Royallieu

Le 2 mars 1942, Yvette Feuillet est arrêtée à son tour, dans le cadre des filatures policières de l’affaire "Pican-Cadras-Politzer". Elle est rapidement remise aux Allemands, le 23 mars. On la transfère à la division allemande de la Maison d’arrêt de la Santé.

Le 24 août, elle est transférée au camp allemand du Fort de Romainville avec trente-cinq autres détenues prises dans la même affaire.

Yvette Feuillet a été homologuée sergent FFI, à titre posthume.

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